Sigmaringen – Le crépuscule des bourreaux
Récit et production Philippe Collin
Réalisation : Violaine Ballet et Juliette Médevielle

Se lancer dans un podcast de huit épisodes d’une heure chacun portant sur Sigmaringen, dont j’ignorais à peu près tout, n’avait rien d’évident, d’autant que je réserve leur écoute au temps passé en voiture, assez limité au quotidien… Perspective vertigineuse et j’avoue avoir un peu hésité. Mais une fois embarquée, je me suis mise à enchaîner les épisodes en dehors de tout trajet, juste pour le plaisir de poursuivre.
Le journaliste Philippe Collin, dont j’avais beaucoup apprécié Le Barman du Ritz (Albin Michel) – le célèbre Franck Meier qui œuvrait dans un Paris occupé –, évoque ici la fin du régime de Vichy et ce qu’il advint non seulement des dirigeants mais aussi des miliciens et autres « simples » collabo, tous fuyant la France et venus se réfugier dans cette petite bourgade allemande abritant un château, croyant encore en cet automne 44 à la possibilité pour Hitler de gagner la guerre alors que Paris vient d’être libéré.
Dans l’imaginaire collectif, la guerre s’arrête au moment de cette libération or, des combats ont continué et des hommes ont encore cru qu’un retournement était possible. Se retrouvent à Sigmaringen les grandes figures de la collaboration, notamment Philippe Pétain, Pierre Laval, Jacques Doriot, Louis-Ferdinand Céline, et d’autres.


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