Quelques brèves de Fabienne
S38 – 23 septembre au 29 septembre 2024
Un peu de culture dans ce monde de brutes.
« Les fantômes » Jonathan Millet avec Adam Bessa, Tawfeek Barhom,Julia Franz Richter…
Hamid est membre d’une organisation secrète qui traque les criminels de guerre syriens cachés en Europe. Sa quête le mène à Strasbourg sur la piste de son ancien bourreau.
Entre thriller et espionnage, ce premier film s’inspire d’une histoire vraie. C’est parfaitement maitrisé tant dans la direction des acteurs, que de la photo et du scénario. C’est une vrai réussite pour moi !
📺« Hacks » de Paul W. Downs, Lucia Aniello, Jen Statsky avec Jean Smart, Hannah Einbinder, Carl Clemons-Hopkins… 4 saisons 27 X 35’ Netflix
Ava, une jeune auteure, est embauchée pour aider Deborah Vance, une légendaire comédienne de Las Vegas, afin de l’aider à moderniser ses textes pour séduire un public plus jeune. Alors que les deux femmes ont des personnalités et des styles de vie très différents, elles doivent trouver un équilibre entre tradition et innovation tout en naviguant dans l’industrie de la comédie impitoyable de Las Vegas.
Ça pique et c’est tendre à la fois… Je suis tombée amoureuse de cette série et de Jean Smart en particulier mais tous les acteurs sont super. Il n’y a que 2 saisons dispos sur la plateforme et j’ADORE ! Ressenti, on est sur le même niveau que TED LASSO !
Énorme coup de ! Foncez ! En plus la série a raflé des Emmy Awards.
📚 « On dirait des hommes » de Fabrice Tassel
La juge d’instruction Dominique Bontet a la réputation de ne jamais clore un dossier avant la fin du délai légal. Les victimes méritent cela : face à leurs vies brisées, elle doit leur accorder jusqu’à la dernière seconde. Le dossier qui est aujourd’hui sur son bureau lui parle de Gabi et de ses parents, Anna et Thomas. De cette soirée où le petit garçon a couru sur la jetée et buté sur un anneau d’amarrage, de sa chute dans des eaux sombres, de son père impuissant face aux vagues. Entre les lignes, elle lit la blessure infinie de la perte, les fissures d’un couple, la culpabilité d’un homme à n’avoir pu sauver sa famille. C’est un drame tragiquement simple : juste un accident. Pourtant, elle n’arrive pas à conclure. Chaque jour des femmes viennent dans son bureau réclamer de l’aide et elle aimerait que pour une fois un père soit un héros. Et puis elle l’a appris, les histoires simples, ça n’existe pas. Alors, elle va tout reprendre.
Fabrice était mon voisin de table au salon du polar à Villeneuve lez Avignon (). Comme souvent, on discute en attendant les lecteurs en quête d’une dédicace. Comme souvent, on lit les premières pages des romans de nos voisins. Comme il arrive parfois, on sympathise.
Au-delà de l’homme charmant, j’ai lu une plume et ai acheté son roman. Si assez vite j’ai imaginé la fin (plus sombre qu’elle ne l’est écrite), j’ai été embarquée par la narration du romancier. J’ai beaucoup aimé les personnages satellites et pense que « sa juge d’instruction » est le personnage d’une nouvelle série à l’instar du flic de Jo Nesbō et tant d’autres…
Je vous recommande vivement ce roman noir et psychologique entre «petits mensonges» et grands drames.
Re-revoir…
« Gloria » de John Cassavetes avec Gena Rowlands, John Adames,Buck Henry… 1980
Ex-call-girl, Gloria Swenson connaît bien le milieu de la pègre pour avoir été la maîtresse de quelques gros bonnets. Solitaire, revenue de tout, elle préfère désormais la compagnie de son chat. Aujourd’hui, dans son immeuble délabré du Bronx, elle frappe chez sa voisine Jerry Dawn pour lui emprunter un peu de café. Mais la mère de famille, affolée, lui demande de prendre son garçon de 6 ans sous sa protection : son mari, comptable, a trahi la mafia en renseignant le FBI. Gloria rechigne mais se doit d’accepter : flanquée d’un orphelin, elle qui déteste les enfants et les contraintes, elle prend la fuite…
-> Rowlands / Cassavetes forever
Et jeter un œil…
« Esther Williams – la sirène d’Hollywood » de Charles-Antoine de Rouvre Arte
Championne de natation devenue star des comédies musicales aquatiques des années 1940-1950, Esther Williams a su imposer ses conditions à une industrie du cinéma foncièrement sexiste. En archives et témoignages, l’attachant portrait d’une sirène plongée dans un banc de requins.
-> passion !