Quelques brèves de Fabienne
S4 – 23 au 20 janvier 2023
Un peu de culture dans ce monde de brutes.
???????? « The woman King » de Gina Prince-Bythewood avec Viola Davis, Thuso Mbedu, Lashana Lynch… 
The Woman King retrace l’histoire extraordinaire des Agojié, une unité de guerrières qui protégèrent le royaume de Dahomey au XIXème siècle en Afrique de l’Ouest. Leurs aptitudes et leur fureur n’ont jamais trouvé d’égal.
Inspiré de faits réels, The Woman King suit le destin épique de la Générale Nanisca, qui entraîne une nouvelle génération de recrues et les prépare à la bataille contre un ennemi déterminé à détruire leur mode de vie. Il y a des causes qui méritent d’être défendues…
L’histoire de l’Afrique revue et corrigée par Hollywood. Une fois cela entendu, on se laisse porter par le casting (très bon) et la vie de ces femmes guerrières, puissantes et combatives. Niveau réalisation rien de nouveau sous le soleil africain, avec des plans et des enchaînements très convenus mais les chants, les danses et les scènes de combat sont bien filmés. Malgré le gros bémol (pas révisionniste mais réinterpréter), je vous conseille ce LM. « Nous combattons pour le présent mais aussi pour l’avenir… » Girl Power 
???? « The L Word Génération Q S3 », créée par Ilene Chaiken, Kathy Greenberg, Michele Abbott avec Jennifer Beals, Laurel Holloman, Jordan Hull, Kate Moenning, Leisha Hailey… 10 X 50’ Showtime 
pple TV + 
Treize ans après les événements précédents, le groupe d’amis est rejoint par de nouveaux visages, alors qu’ils continuent leur voyage à travers les épreuves de la vie et de l’amour, à Los Angeles.
Cette saison est aussi mauvaise que les deux autres (sauf 5 épisodes parce que le casting originel a de la place !!
– les 1 et 2- engagement ferme de Bette,
– le 7 – il est musical et voit le retour de Dana,
– le 9 réalisé par Kate Moenning – magnifique scène de nuit avec Tibette et
– le 10, réalisé par Leisha Hailey.
Je suis énervée car ce sabotage en règle, orchestré par la pire showrunneuse de l’histoire des séries (Marja Lewis Ryan, notez son nom ou plutôt, non, oubliez le !!!), gâche et salit les 6 saisons originelles. Comment est elle parvenue à en faire un mauvais soap alors que cette série a marqué la grande histoire des séries ? Comment Showtime peut encore lui laisser les rênes ? On peut aussi s’interroger aujourd’hui sur la nécessité d’une telle série, les lesbiennes étant désormais sur représentées dans la fiction: elle joue partout (séries, TVF, LM) le rôle dévolu autrefois au meilleur ami gay ! D’ailleurs c’est simple, les garçons ne sont plus représentés !
Les seuls points positifs sont les apparitions des « anciennes L », le retour de Tibette 
et l’envol d’Angelica mais le reste quel lavement !!! Les « nouveaux » sont inodores, incolores, insipides (sauf Gigi [qui a quitté le show en cours de route suspendant ainsi les « intrigues » liées à son personnage] et Angelica), les scénarios écrits avec des moufles, les copiés-collés ratés. Bref, que le massacre s’arrête maintenant ou alors qu’Ilene Chaiken la créatrice du show obtienne le budget pour faire un long métrage cinéma ou plateforme mais qu’on laisse aux fans (les vrai(e)s) la possibilité de dire adieu à celles qui ont marqué au moins deux générations de lesbiennes.
et l’envol d’Angelica mais le reste quel lavement !!! Les « nouveaux » sont inodores, incolores, insipides (sauf Gigi [qui a quitté le show en cours de route suspendant ainsi les « intrigues » liées à son personnage] et Angelica), les scénarios écrits avec des moufles, les copiés-collés ratés. Bref, que le massacre s’arrête maintenant ou alors qu’Ilene Chaiken la créatrice du show obtienne le budget pour faire un long métrage cinéma ou plateforme mais qu’on laisse aux fans (les vrai(e)s) la possibilité de dire adieu à celles qui ont marqué au moins deux générations de lesbiennes.Sauve qui peut !!! 
« La vie en kit » d’Elodie Degrave 
Une cité en acier qui fait jaser dans le voisinage. Des maisonnettes japonisantes dessinées par leurs futurs acheteurs. Un chantier en kit confié à des étudiants. A Charleroi, Liège et Bruxelles, trois architectes et une poignée d’habitants utopistes vont concrétiser leurs idéaux de logement. Tout juste sortis de mai 68, ils veulent démontrer le potentiel révolutionnaire de l’architecture industrialisée.
Une aventure humaine et architecturale qui les anime depuis plus de 40 ans… Que reste-t-il aujourd’hui de leurs maisons de demain ?
50 ans après la réalisation de leurs utopies, trois vieux architectes emmènent la réalisatrice découvrir des logements hors du commun. Un joyeux voyage dans le temps dont ressort une question cruciale : et nous, comment habiterons-nous demain ?
Coup de pour ce documentaire qui nous emmène et nous fait réfléchir à la fois à notre façon d’habiter le monde et la vie.
pour ce documentaire qui nous emmène et nous fait réfléchir à la fois à notre façon d’habiter le monde et la vie. « L’affaire Outreau » d’Agnès Pizzini et Olivier Ayache-Vidal 4 X 52’ France 2 
Le récit de l’incroyable fiasco judiciaire qui aura duré 4 années de procédure et 2 procès pour arriver à l’acquittement de 13 personnes innocentes ayant fait 3 ans de prison.
Je ne vais pas parler du fond bien qu’ayant évidemment un avis : d’abord celui d’une ex enfant entendue mais pas écoutée par un juge (le contexte n’était pas le même, il s’agissait du divorce de mes parents et nous étions encore dans les années 70) et celui d’une citoyenne adulte.
Je ne parlerai donc pas :
Des victimes
Des bourreaux
Des accusés à tort
Des acquittés
De l’instruction à charge du « petit juge »
Des gens pas formés à recevoir et à « traduire » une parole d’enfant
Des manquements
Des erreurs
C’était dans le Nord. C’était à peu près à la même période que l’Affaire Dutroux. C’était quand les « bien pensants » croyaient (voulaient croire) que ce genre de choses ne se passaient que dans les milieux populaires, miséreux psychiquement et intellectuellement où du porno tournait 24h/24, 7 jours sur 7 dans les magnétoscopes.
Je préfère donc parler de la forme. Tout est malin dans la construction. L’idée du grand set ouvert permettant de passer d’une cellule de prison au bureau du juge, de l’appartement des Delay à l’école… Des images d’archives jalonnent le doc, entrecoupées par des ITW de témoins (avocats, policiers) et encore plus intelligent d’acquittés qui dialoguent lors du maquillage avec les comédiens qui vont interpréter leurs vies.
J’ai lu que Jonathan Delay (pourtant présent sur le tournage et à qui le réal donne la parole) a appelé les téléspectateurs au boycott du docu-fiction, arguant qu’il avait été « trompé » par la production.
J’y ai vu pour ma part un jeune homme traumatisé (à vie – comment ne pas ??? ), passé de victime (pas de remise en doute sur le calvaire que lui est ses frères ont vécu dans cette abominable famille) à accusateur, tiraillé entre son amour et sa détestation pour sa mère (la véritable perverse et manipulatrice de cette tragédie).
Pour moi Outreau n’est pas une affaire opposant enfants et adultes mais un doigt pointé sur un fiasco judiciaire.
Derrière une porte fermée, il peut se passer n’importe quoi entre adultes consentants. En revanche, quand cela implique des enfants, des personnes handicapées ou des animaux, cela DOIT être dénoncé. Aujourd’hui il existe des endroits où les plus faibles sont en sécurité pour parler de l’indicible et des gens sont formés à écouter leurs paroles.
Outreau aura, au moins, servi à ça…
À voir !
???? « Liberté », de Florent Grouazel et Younn Locard
Premier volume de « Révolution », une trilogie sur la Révolution française, «Liberté» ressuscite 1789 en se promenant dans tous les étages de la société. Une fresque grandiose, brassant de multiples personnages et qui totalisera près de 1000 pages.
Un premier opus ambitieux, extrêmement bien documenté et réussi du duo qui parvient à rendre très contemporaines les revendications des révolutionnaires d’alors. Il est aussi montré combien le rôle des femmes a été déterminant dans ces dates charnières qui écrivent l’histoire de l’humanité… coup de
La suite est parue en janvier !