Quelques brèves de Fabienne

 

 

S31 – 31 juillet au 6 août 2023

 

 

 

Un peu de culture dans ce monde de brutes.

???????? « Barbie » de Greta Gerwig avec Margot Robbie, Ryan Gosling, America Ferrera… ????????

À Barbie Land, vous êtes un être parfait dans un monde parfait. Sauf si vous êtes en crise existentielle, ou si vous êtes Ken.
Le plastique, c’est fantastique !! Franchement, je me suis bien amusée ! Je n’y suis pas allée à reculons mais presque. Cependant le talent de Gerwig (qui a du faire un film de commande tout en proposant une vraie vision) a fait le reste et je ne me suis pas ennuyée, riant même franchement parfois. Je précise ici que je dois être une des rares filles au monde à ne jamais avoir eu de Barbie, poupée iconique de Mattel ! J’avais adoré la série documentaire sur Netflix (je crois que j’en ai parlé dans une ancienne semaine culturelle de 2019) et connaissais plutôt bien, du coup, l’histoire de sa créatrice, le pourquoi de Barbie, etc… Bref, oubliez ce que vous avez lu sur le sujet « film féministe qui dézingue à tout va le patriarcat ». Ce n’est pas ça ou plutôt ce n’est pas QUE ça ! Barbie de GG est un long métrage à tiroirs qui tire sur tout ce qui bouge et tout le monde en prend pour son grade (hommes, femmes « soumises », femmes « qui ne se respectent plus »…). Comme on l’explique très bien en PNL pour que le « jeu joue », il faut avoir une victime, un persécuteur et un sauveur. Mais on est chacun la somme de tout cela, changeant d’état en permanence tout au long de la journée en fonction des « strokes » reçus ou donnés ! Je crois, sans faire de la psychanalyse de bas étage, que c’est ce que raconte le film et de façon très intelligente ! Mention spéciale aux décors « Pink à souhait », à Ryan Gosling pour son second degré, à Barbie bizarre (géniale Kate McKinnon) qui fait tout le temps le grand écart et enfin à Margot Robbie (personne d’autres qu’elle pour être la parfaite Barbie stéréotypée) qui a co-produit le film afin de ne pas dépendre que des cols blancs pour le cut final. Et puis bravo pour cette toute dernière phrase qui encapsule le point de vue de Greta Gerwig. Être une femme avec un vagin, c’est ça… À voir !
J’ajoute avoir lu tout récemment que Mattel, ravi du succès, annonce la préparation de 14 films autour des jeux / jouets phares de la marque.
 
 

????« La flamme » de et avec Jonathan Cohen, Ana Girardot, Adèle Exarchopoulos, Leïla Bekhti, Pierre Niney… 8 X 30’ ????????

La vie lui a tout donné… sauf une co-pilote. Pendant neuf semaines dans une sublime villa, treize femmes vont s’affronter pour séduire Marc, pilote de ligne, et tenter d’allumer en lui… La flamme. Alors, armez les toboggans, vérifiez la porte opposée, Marc va emmener ses prétendantes au septième ciel.

????« Le flambeau – Les aventuriers de Chupacabra » de et avec Jonathan Cohen, Ana Girardot, Adèle Exarchopoulos, Leïla Bekhti, Pierre Niney… 9 X 30’ ????????

Au revoir la villa et bonjour Chupacabra. Marc et 15 autres candidats vont devoir s’affronter et survivre sur une île déserte. Épreuves physiques, manipulations mentales et trahisons émotionnelles seront les ingrédients de ce cocktail tropical.

???? « Jewish Matchmaking » avec Aleeza Ben Shalom 8 X 35’ Netflix ????????????????

Les chercheurs de l’amour sont guidés par l’entremetteuse et coach en rencontres Aleeza Ben Shalom, originaire de Philadelphie et vivant aujourd’hui à Pardes Hannah, dans le nord d’Israël. Au cours des huit épisodes de l’émission, Ben Shalom sillonne les États-Unis et Israël pour rencontrer des participants potentiels, leur proposer des rencontres et les accompagner tout au long du processus.
Une télé-réalité pour trouver l’âme sœur, il y en a des dizaines. Mais celles qui se construisent sur base du Chiddoukh, c’est plutôt bien vu. Rien de révolutionnaire mais ça se laisse regarder sans déplaisir. L’Chaim !

???? « Léo en petits morceaux », de Mayana Itoïz ????????

En 1967, un Allemand fait visiter le Pays basque à sa femme. Dans le bâtiment où il était cantonné durant la Seconde Guerre mondiale, et qui était alors une auberge, il retrouve par hasard Léo, jeune fille à l’époque.
Cette rencontre inattendue plonge celle-ci dans son passé en la confrontant à ses souvenirs. Certains lui rappellent des moments agréables, d’autres se révèlent plus douloureux.
Vingt-cinq ans plus tôt, Léo traversait la guerre en vivant en secret une histoire d’amour avec Félix, un soldat allemand, tout en travaillant comme serveuse dans l’auberge familiale avec sa grande soeur. Entre les contraintes matérielles et les instants fugitifs de bonheur, dérobés à un quotidien difficile et angoissant, la vie suivait son cours…
À partir d’une photographie prise durant le conflit et retrouvée en 1961 par le mari de Léo, Mayana Itoïz, évoque le destin contrarié de sa propre grand-mère.
Quelle douceur ! Quelle tendresse ! Ces sentiments traversent de par en par le récit proposé ici. Le papier calqué servant à compléter les photos déchirées est une trouvaille visuelle géniale, l’histoire de Léo intime est universelle. Coup de ♥️
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