Quelques brèves de Fabienne

 

 

S23 – 5 au 11 juin 2023

 

 

 

Un peu de culture dans ce monde de brutes.

???????? « L’amour et les forêts » de Valérie Dozelli avec Virginie Efira, Melvil Poupaud, Dominique… ????????

Ce film est présenté à Cannes Première au Festival de Cannes 2023.
Quand Blanche croise le chemin de Gregoire, elle pense rencontrer celui qu’elle cherche. Les liens qui les unissent se tissent rapidement et leur histoire se construit dans l’emportement. Le couple déménage, Blanche s’éloigne de sa famille, de sa sœur jumelle, s’ouvre à une nouvelle vie. Mais fil après fil, elle se retrouve sous l’emprise d’un homme possessif et dangereux.
Vu à l’avant première bruxelloise le 30/5. Le roman était loin dans mes souvenirs, je n’ai donc pas été gênée par la grande liberté prise par la réalisatrice. Poupaud est dingue en salopard manipulateur grâce à son physique lisse de gendre idéal. Efira, je ne suis jamais vraiment objective. Je l’aime beaucoup. Le duo fonctionne très bien et la tension qui monte crescendo tient la salle en haleine, ex le sursaut que nous avons tous eu, quand elle rentre chez elle après avoir refusé de déjeuner avec son mari.
À voir. Et surtout à lire ou relire !

???? « Liaison » de Virginie Brac avec Vincent Cassel, Eva Green, Peter Mullan… 6 X 50´ Apple TV+ ????????

Un thriller contemporain qui explore les enjeux et les possibles conséquences dévastatrices des erreurs passées sur notre futur. La série d’action met en scène un récit inattendu et complexe auquel se mêle une intrigue politique et d’espionnage, avec en creux, l’histoire d’un amour passionnel et indéfectible.
Beaucoup on dit / écrit que c’était une catastrophe, moi j’ai marché… Le duo Green / Cassel fonctionne à merveille. Le sujet sur la cyber sécurité hyper tendance. Un thriller d’espionnage international qui parle des enjeux d’aujourd’hui éclairés par le passé. C’est souvent là qu’il convient de chercher pour mieux décrypter. Attention, ce n’est jamais celui qu’on pointe du doigt qui est le coupable. Il faut toujours regarder ce qu’on ne nous montre pas. Mais vous le savez maintenant, non ?

???? « A-Ha the movie » de Thomas Robsahm Arte ????????

Le film « a-ha The Movie » retrace la carrière du célèbre groupe pop des années 80, qui a réussi à maintenir sa popularité après le succès initial de leur premier single « Take on Me ». Le film offre une perspective différente sur le groupe norvégien, en montrant les coulisses de leur succès et les difficultés qu’ils ont rencontrées.
C’était un conte de fées ! Comment 3 jeunes norvégiens réunissent ce pari improbable de marquer, à jamais et avec leur premier album, l’histoire de l’industrie musicale ?
Déjà, force est de constater que Magne, Morten et Pål ont de beaux restes… ils ont beaucoup de recul sur leur parcours, leurs frictions, leurs erreurs et leur réussite. Je les ai trouvés extrêmement touchants. « Notre lien c’est la musique et le respect que nous avons pour le talent de chacun, cela n’a jamais été l’amitié… ». La dernière version de « Take on me » presque fredonnée par Morten en studio est sublime. Cela faisait longtemps que je ne me retrouvais plus en tant que téléspectatrice dans cette très (trop ?) surestimée case « Pop Culture » de 2e partie de soirée d’Arte. Avec ce doc, fini le côté lisse et policé. Le réalisateur est allé fouiner dans la noirceur de ces protagonistes tout en éprouvant, et ça se voit à l’image, beaucoup de tendresse pour le trio.
Des images inédites et des ITW récentes permettent de mieux comprendre le phénomène A-Ha. Le film a été présenté au Festival de Tribeca et a été salué par le public. A-Ha voir absolument ! Coup de ♥️
 
 

???? « Ed Gein autopsie d’un tueur en série » de Harold Schechter et Eric Powell ????????

Ce récit révèle la véritable histoire d’un malade mental sous l’emprise d’une mère bigote et abusive. Cette biographie factuelle d’Ed Gein se focalise sur son enfance et sa vie de famille malheureuses, et sur la façon dont elles ont façonné sa psyché. Il explore aussi le choc collectif qui entoura l’affaire et la prise de conscience que les tueurs peuvent être des citoyens ordinaires.
Ed, rien de moins, aurait inspiré Norman Bates dans « Psychose » ou encore Buffalo Bill dans « Le silence des agneaux » (celui qui se faisait des vêtements en peau humaine), excusez du peu !
Coup de ♥️ pour le scénario et les dessins. C’est terrifiant !
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