Quelques brèves de Fabienne
S14 – 3 au 9 avril 2023
Un peu de culture dans ce monde de brutes.
???????? « The Whale » de Darren Aronofsky avec Brendan Fraser, Sadie Sink, Ty Simpkins…
Charlie, professeur d’anglais reclus chez lui, tente de renouer avec sa fille adolescente pour une ultime chance de rédemption.
Verbeux (trop ?), décor réduit à l’extrême (adaptation d’une pièce de théâtre), un tantinet (trop) larmoyant, The Whale m’a, au final, laissée assez froide au drame qui se joue sous nos yeux même si je lui reconnais des qualités, en particulier le travail sur le son et les prestations des deux actrices qui jouent aux côtés de Fraser.
Que retenir ? Qu’on ne peut pas sauver quelqu’un qui ne le veut pas ? Que l’obésité morbide est un fléau ? Que les RS permettent de se cacher et / ou de dénoncer / lyncher ? So what ?
Parce qu’au-delà de la transformation physique (aidée tout de même par des prothèses), la palette d’émotions de « La momie » est assez réduite, non ?
Plus globalement les Oscar cette année m’ont déçue par le côté TROP politique de la cérémonie (Vive les Golden Globes) !
Oui Hollywood aime les transformations physiques et aussi se faire pardonner en grande pompe
-Fraser avait accusé le milieu d’un viol à son encontre
-l’Académie n’avait jamais récompensé d’actrice asiatique
-Jamie Lee Curtis a rempli le quota +60 ans (ne vous méprenez pas, je l’adore depuis toujours )
-Et les USA aiment les films de guerre comme autant de propagande pour promouvoir celle qu’ils livrent en Europe…
-Enfin la mannequin (influenceuse) qui interviewe Hugh Grant sur le tapis et se plaint de ses réponses (mais « ma chérie », ce n’est parce que tu as x mille followers sur les RS que tu es une bonne journaliste). Influenceur, ce n’est PAS un métier ! Bref, tout ça est un peu trop écœurant à mon goût.
???? « The last of us », de Neil Druckmann, Craig Mazin avec Pedro Pascal, Bella Ramsey, Anna Torv, Mélanie Lynskey… 9 X 60’
Pour Joel, la survie est une préoccupation quotidienne qu’il gère à sa manière. Mais quand son chemin croise celui d’Ellie, leur voyage à travers ce qui reste des États-Unis va mettre à rude épreuve leur humanité et leur volonté de survivre.
Très honnêtement, je ne comprends pas cet engouement ou alors c’est pour les gens qui n’ont JAMAIS regardé ce genre de séries !!
Parce que, en l’état, du réchauffé les zombies / infectés etc…
Pour revenir à l’écriture de cette série : déjà, faire mourir Anna Torv au 2e épisode, c’est débile ! Ensuite, il n’y a absolument rien de novateur dans cette série post apocalypse (Station Eleven, Walking Dead…).
Pleurer pour l’épisode 3 ? Sérieux ? Revoyez ou « louez-vous » « Torch Song Trilogy » ou encore regardez la S11 de AHS, vous aurez besoin de plus d’un Kleenex…
L’épisode 6 ? Un ventre mou sous fond de flashback.
Enfin, toute la série j’ai eu l’impression de voir la fille cachée d’Anne Roumanoff et de Tom Hanks et franchement… bref.
« Affaire Fourniret : dans la tête de Monique Olivier » de Michelle Fines et Christophe Astruc 5 X 50’ Netflix
De 1987 à 2003, les crimes de Michel Fourniret en font le meurtrier le plus tristement célèbre de France. Simple pion ou complice active, son épouse, qui purge actuellement une peine de prison à perpétuité, reste quant à elle une énigme.
Visuellement le documentaire est impeccable. L’image est léchée. Les 5 épisodes rondement menés mêlant archives et témoignages.
Hélas, nous n’en apprenons pas davantage tant Monique Olivier reste impénétrable. Une chose est certaine pour moi, elle est tout aussi monstrueuse que le monstre. Si vous ne l’avez pas lu, je vous conseille « La mésange et l’ogresse » d’Harold Cobert.
???? « La couleur des choses », de Martin Panchaud
Simon, un jeune anglais de 14 ans un peu rondouillard, est constamment l’objet de moqueries de la part des jeunes de son quartier, et il est recruté pour toutes sortes de corvées. Un jour où il fait les courses pour une diseuse de bonne aventure, celle-ci lui révèle quels vont être les gagnants de la prestigieuse course de chevaux du Royal Ascot. Simon mise alors secrètement toutes les économies de son père sur un seul cheval, et gagne plus de 16 millions de livres. Mais quand il revient chez lui, Simon trouve sa mère dans le coma et la police lui annonce que son père a disparu. Étant mineur, Simon ne peut pas encaisser son ticket de pari. Pour ce faire, et pour découvrir ce qui est arrivé à sa mère, il doit absolument retrouver son père. Au terme d’une aventure riche en péripéties et en surprises, Simon, l’éternel perdant, deviendra un gamin très débrouillard.
Ce roman graphique est CAPTIVANT !!! Je n’ai jamais rien tenu de semblable entre les mains. L’histoire est intégralement dessinée en vue plongeante sans perspective et tous les personnages sont représentés sous forme de cercles de couleurs, avec une technique graphique surprenante, mêlant architecture, infographies et pictogrammes à foison. C’est brillant, désarçonnant et une vraie réussite ! Au delà du « coup » de génie sur le dessin, il y a une vraie histoire un peu dingue mêlant, drame, fable et polar avec une certaine dose d’humour. J’ai ADORÉ ! Le RG a reçu tous plein de prix !!! Foncez