Quelques brèves de Fabienne

 

 

S4 – 24 au 30 janvier 2022

 

 

 

Un peu de culture dans ce monde de brutes.

???????? « The card counter » de Paul Schrader avec Oscar Isaac, Willem Dafoe, Tiffany Haddish, Tye Sheridan… ????????

William Tell, ancien militaire devenu joueur de poker, sillonne les casinos, fuyant un passé qui le hante. Il croise alors la route de Cirk, jeune homme instable obsédé par l’idée de se venger d’un haut gradé avec qui Tell a eu autrefois des démêlés. Alors qu’il prépare un tournoi décisif, Tell prend Cirk sous son aile, bien décidé à le détourner des chemins de la violence, qu’il a jadis trop bien connus.
Il aurait pu compter les petits pois au lieu des cartes, ça ne changeait pas grand chose parce que, contrairement à ce que le titre peut laisser entendre, « The card counter » n’est pas un film sur les casinos. Réalisé par Paul Schrader, scénariste entre autres de « Taxi Driver », « Obsession » et « Raging Bull », produit par Martin Scorsese, le film parle avant tout de vengeance. Le récit est plus basé sur la psychologie du personnage, son côté glacial et glaçant et la mise à distance (en comptant pour ne pas « tilter ») de l’autre afin de ne plus jamais perdre pied. Un film plutôt lent et linéaire qui m’a laissée sur ma faim.

???? « Yellowstone » de Taylor Sheridan avec Kevin Costner, Kelly Reilly, Cole Hauser, Wes Bentley… S4 10 X 52’ Paramount Network ????????

La nouvelle saison fait suite au cliffhanger dramatique de la saison 3 qui a vu John, Beth et Kayce Dutton se faire attaquer. Après les tentatives d’assassinat calculées, les Dutton se tournent rapidement vers ceux qui pourraient vouloir leur mort alors que de nouveaux antagonistes émergent et que l’avenir du ranch de Yellowstone et de ses environs est à nouveau remis en question.
Malheureusement la magie a cessé d’opérer cette saison 4 même si je reste « in love » du Montana, de Kevin Costner (qu’est ce qu’il vieillit bien) et surtout de Kelly Reilly ♥️. La série tourne désormais en rond et on s’ennuie… Dommage parce qu’après le final de la S3, j’en attendais beaucoup… ????
Je vous parle du spin of dans quelques semaines.
 

???? « L’enfance volée  » de Jan Broberg de Skye Bergman Netflix ????????

1974 : la petite Jan Borberg disparaît. Elle est en compagnie de son voisin Robert Berchtold, un voisin et ami intime de ses parents, qui devait l’emmener à son cours d’équitation. L’enfant et son kidnappeur reparaîtront cinq semaines plus tard, reprenant leur vie sans aucun problème. Jusqu’au second enlèvement.
Le documentaire explore les dessous proprement effrayants de ce fait divers.
Portrait sans concession d’un prédateur sexuel qui est, non seulement un dangereux psychopathe mais aussi un pervers manipulateur. Du noyautage de la famille de sa future proie, en passant par la dépendance et l’exploitation des croyances de celle-ci, le documentaire nous laisse impuissant à sauver l’enfant, non seulement de son violeur mais aussi de ses parents, victimes certes mais aussi coupables, selon moi… A glacer les sangs !
 

???? « Les yeux des ténèbres » de Dean Koontz

Danny, âgé de neuf ans, meurt dans un accident d’autocar alors qu’il partait en camping. C’est ce que déclarent les autorités à sa mère, Tina Evans, autorités qui, en outre, lui déconseillent d’aller identifier le corps de son enfant, horriblement mutilé. Cependant un an plus tard, Tina découvre, inscrit à la craie sur le tableau noir de l’enfant, un message de celui-ci. Désespérée et craignant de devenir folle, Tina demande à faire ouvrir la tombe, mais elle va se trouver face aux services secrets qui vont tout essayer pour empêcher cette mère de connaître la vérité. Au fil du récit, le lecteur apprend qu’une arme bactériologique de type viral a été créée dans un laboratoire chinois (soviétique lors de la première édition; le lieu a été modifié en 1989) dans la banlieue de la ville de Wuhan. Celle-ci, créée à l’origine pour éliminer des dissidents, va faire peser une véritable menace sur les habitants de la planète.

Et voilà donc le thriller qui avait prédit l’épidémie du Covid 19 (lieu de fabrication – il n’est pas question de pangolin, symptômes, effets secondaires…) et qui a propulsé Koontz au rang des auteurs prophètes. Malgré cela, un genre qui me plaît et un sujet « sensible », je n’ai pas vraiment accroché. Je pense que c’est un problème de traduction, parce que j’ai lu quelques romans de Koontz par le passé, mais là quelle horreur ! Le livre nous tombe presque des mains tellement les phrases sont mal fichues, les expressions mièvres et datées et le style inexistant. Pourtant, le livre, même s’il oscille entre fantastique et enquête (celle d’une mère pour retrouver son fils), ne manquait pas d’intérêt. J’ai aimé les quelques pages de la « conclusion » (la prophétie) où le fin mot de l’histoire est révélé, où les « scientifiques » avides de succès ne travaillent plus pour la santé et le bien-être (mais a-t-il été un jour question de santé ?), ne cherchent surtout pas à traiter (les gouvernements font pression) mais utilisent ce cobaye vivant pour tout autre projet, non explicité (c’est chouette on peut tout imaginer). 14 injections donc pour le gamin qui, s’il ressemble à un mort vivant, a le « malheur de résister à ce virus fabriqué en labo ». 14 !!! Allez plus que 10 les gars…
Sinon, essayez de vous procurer la toute première version (sous le pseudo de Leigh Nichols paru en 1981), je pense que la qualité de la traduction est supérieure …
Share This