Quelques brèves de Fabienne
S33 – 15 au 21 août 2022
Un peu de culture dans ce monde de brutes.
???????? « Le train » de Pierre Granier-Deferre avec Jean-Louis Trintignant, Romy Schneider, Nike Arrighi, Régine… 
En mai 1940, Julien Maroyeur, modeste reparateur de postes de radio dans un village du Nord de la France, decide de fuir avec sa femme Monique, enceinte, et leur petite fille. Dans le train bondé, les hommes sont parqués dans les wagons à bestiaux. Séparé de sa femme, Julien fait la connaissance d’Anna, une jeune Allemande qui fuit ses compatriotes car elle est d’origine juive.
Un chef d’œuvre revu à l’occasion de la mort de Jean-Louis Trintignant. Il s’agit d’un film d’une sensibilité folle mêlant drame personnel et tragédie historique. L’espace d’un voyage, tout est possible. L’amour comme la mort. La désolation comme l’espoir. Lui comme elle sont stupéfiants de beauté et de charme. Schneider était par ailleurs tombée folle amoureuse de son partenaire sur le tournage qui, celui-ci terminé, retourna auprès de la mère de ses enfants. Coup de 
absolu !!!
absolu !!!???? « Heartstopper », créée par Alice Osman d’Euros Lyn avec Kit Connor, Joe Locke, Sebastian Croft, William Gao, Corinna Brown, Olivia Colman… 8 X 30’ Netflix 
Partageant une passion commune pour le rugby, les deux adolescents Charlie et Nick deviennent vite amis. Pour ne pas risquer de gâcher cette relation, Charlie, amoureux de son ami, décide d’enfouir ses sentiments.
Série Teen adaptée d’une BD publiée directement sur le Net, « Heartstopper » suit la vie, les amitiés, les amours et les chagrins de Charlie, jeune gay de 15 ans. Les anglais sont très très forts et ce, depuis l’excellent « Sugar Rush » (2005-2007) et cette série (vue lors de sa mise en ligne mais j’avais beaucoup d’avance en séries) est un coup de pour moi.
pour moi.Mention spéciale à Olivia Colman qui affiche son soutien à la cause 
et aux jeunes acteurs.
et aux jeunes acteurs.Si vous avez reconnu Kit Connor (jouant Reginald « Reggie » Dwight, le jeune Elton John dans « Rocketman », c’est une première pour Joe Locke, casté parmi plus de 10.000 comédiens. Une réussite !
Une saison 2 a été commandée.
« En apnée : traversée sous la glace » de Ian Derry, Netflix 
Dans ce documentaire, suivez l’apnéiste Johanna Nordblad alors qu’elle tente de battre le record du monde de la plus longue distance parcourue en apnée sous la glace.
Alors qu’elle retient son souffle sous l’eau gelée, nous retenons tous le nôtre à l’extérieur et à l’air libre.
Et comme si ce n’était pas assez difficile de battre un record de distance en apnée dans une eau à 3 degrés, il faut en plus, comme l’exige le règlement, le faire en maillot de bain sinon c’est moins drôle 
… c’est encore un mec qui a dû écrire le règlement. Quelle leçon de courage !!
… c’est encore un mec qui a dû écrire le règlement. Quelle leçon de courage !!À voir absolument !
???? « A(NI)MAL », de Cécile Alix
Je suis un homme
« Tu ne dis pas d’où tu viens, tu ne dis pas ton nom, tu oublies ton pays, compris ? Tu m’oublies. Et tous les autres que tu connais, que tu as connus, tous, tu les oublies aussi. Et qui tu es, tu l’oublies. À partir de maintenant, tu n’es personne, tu n’es de nulle part. À toi de redevenir quelqu’un, c’est possible. C’est possible, tu m’entends ? À ton âge, tout est possible ».�Avoir 15 ans dans un pays en guerre, être forcé de devenir un homme, se retrouver projeté sur les chemins de la clandestinité, effleurer les limites de l’humanité, apprendre à survivre, s’effacer, oublier… �Puis �Vivre – à nouveau �Ressentir – encore �Faire confiance – petit à petit �Garder espoir – toujours �Le parcours d’un migrant, des difficultés indicibles de son voyage jusqu’à la résilience.
Alors certes vous pourrez trouver que je ne suis pas impartiale car non seulement j’aime l’œuvre que laisse Cécile dans son sillon depuis plusieurs années mais en plus, c’est quelqu’un que j’apprécie énormément à la ville. Ceci étant dit, vous auriez tort de le penser parce que ce roman est une « pépite ». Il y a le style de Cécile bien sûr, sublimé par l’histoire qu’elle décrit, ses petites trouvailles linguistiques qui font mouche et ce personnage attachant qu’on tient par la main de bout en bout. Le twist final ne m’a pas cueillie parce que je l’ai deviné au début mais c’est brillant et deux « adultes » autour de moi l’ont lu en se faisant « avoir » !
Comme tous les bons livres, il faut réfléchir sur qui nous sommes. Bravo et coup de