Quelques brèves de Fabienne
S17 – 25 avril au 1er mai 2022
Un peu de culture dans ce monde de brutes.
???????? « Licorice Pizza » de Paul Thomas Anderson avec Alana Haim, Cooper Hoffman, Bradley Cooper… 
1973, dans la région de Los Angeles. Alana Kane et Gary Valentine font connaissance le jour de la photo de classe au lycée du garçon. Alana n’est plus lycéenne, mais tente de trouver sa voie tout en travaillant comme assistante du photographe. Gary, lui, a déjà une expérience d’acteur, ce qu’il s’empresse de dire à la jeune fille pour l’impressionner. Amusée et intriguée par son assurance hors normes, elle accepte de l’accompagner à New York pour une émission de télévision. Mais rien ne se passe comme prévu…
Nouvelle variation du réalisateur sur la rencontre amoureuse mais je suis complètement passée à côté de son histoire. Séduite ni par les comédiens, ni par le thème, ni même par la reconstitution des 70’s à LA… Ils se cherchent. Se trouvent. Se fuient. Se retrouvent. Bref. Mais je n’ai sans doute pas vu ce film au bon moment. Donnez-lui sa chance !
???? « Suspicion » d’après Maria Feldman et Amit Cohen, réalisée par Chris Long / showrunner US Rob Williams avec Uma Thurman, Kunal Nayyar, Noah Emmerich, Georgina Campbell… 8 X 45´
Leo, le fils d’une femme d’affaires américaine richissime, est enlevé dans un grand hôtel du centre de New York. L’événement a été enregistré puis diffusé sur Internet. Quatre britanniques séjournant à l’hôtel deviennent les principaux suspects.
Remake honorable, selon moi de « False Flag », la série israélienne qui était elle, un petit bijou. L’écriture est tendue, les acteurs très bien dirigés et habitués aux séries à succès, l’intrigue prenante. Qui ment ? Qui dit la vérité ? Pourquoi ? À voir même si elle ne figurera pas dans mon TOP 10 2022…
« Le journal d’Andy Warhol » d’Andrew Rossi produit par Ryan Murphy 6 X 60’ Netflix
Après avoir survécu à une tentative d’assassinat en 1968, Andy Warhol illustre sa vie et ses sentiments. Ce documentaire, narré par Andy Warhol lui-même grâce à un procédé de haute technologie, nous plonge dans ses journaux intimes.
La série se compose au total de six chapitres d’une durée approximative d’une heure. Chacun tente d’expliquer les événements marquants de la vie de l’artiste.
signaux de fuméeCet épisode parle de la jeunesse d’Andy et comment il a quitté sa ville natale de Pittsburgh afin d’aller à New York pour commencer sa vie dans le monde de l’art.
Ombres : Andy et JedCet épisode examine comment l’insatisfaction et l’hédonisme de l’époque ont affecté la vie amoureuse de Warhol.
Double vie : Andy et JonGrâce à l’implication d’Andy dans le monde du mannequinat, de la télévision et de sa nouvelle relation avec Jon, le plasticien explore son identité à travers l’univers « drag ».
Collaboration : Andy et BasquiatLes rues de New York sont habillées et inspirées par le pop art développé par Warhol. Ce chapitre aborde l’amitié qu’il entretenait avec Jean Michel Basquiat.
15 minutesAndy devient de plus en plus présent dans le monde de la télévision, mais après une collaboration avec Basquiat, leur relation commence à avoir des problèmes.
aimer l’extraterrestreAlors que le VIH fait rage à New York, Warhol crée ses propres versions de The Last Supper, memes qui acquièrent un nouveau sens après la mort de l’artiste.
En fait Warhol m’a toujours mise mal à l’aise et la série a renforcé ce côté même s’il demeure, sans conteste possible, l’artiste POP le plus inventif de tous les temps… à voir… ou pas !
???? « Si la bête s’éveille » de Frédéric Lepage, Plon/Pocket, 2021 
Adam et le singe capucin se regardent droit dans les yeux. Lui ne voit plus en Clara un animal, mais un homoncule, une sorte d’enfant dépravé, une version dégradée et corrompue de tous les ancêtres de l’homme. L’animal en lui jauge l’homme en elle. Ce regard si sombre lui fait perdre ses repères. La peur le gagne, non celle des sévices qu’elle va lui faire subir, mais l’épouvante de ne plus savoir à quelle catégorie du vivant il appartient. Adam, un jeune enquêteur du NYPD victime d’un inexplicable règlement de compte. Un crime atroce commis dans un immeuble maudit, le Dakota. Un singe auxiliaire de vie, censé aider le flic. Et soudain, entre eux, une haine incompréhensible. Le cauchemar peut commencer…
Arrive-t-on, lorsqu’on cherche l’animal en l’homme, à confondre les assassins ? Le mystère sera-t-il résolu avant que la bête s’éveille ?
Je suis fan du genre et j’ai lu la critique dithyrambique de @VirginiePlatel (Librairie La Pléiade à Cagnes sur Mer). J’ai un peu plus de réserves cependant. A partir de la moitié, je n’étais plus dans le page Turner du début et c’est, sans doute, de là que vient ma petite déception…