Quelques brèves de Fabienne

 

 

S1 – 3 au 9 janvier 2022

 

 

 

Un peu de culture dans ce monde de brutes.

???????? « La main de Dieu » de Paolo Sorrentino avec Filippo Scotti, Toni Servillo, Teresa Saponangelo, Luisa Ranieri ????????

Naples dans les années 80. Fabietto Schisa, adolescent mal dans sa peau, vit avec sa famille excentrique et haute en couleurs. Mais son quotidien est soudain bouleversé lorsque Diego Maradona, légende planétaire du football, débarque à Naples et le sauve miraculeusement d’un terrible accident. Cette rencontre inattendue avec la star du ballon rond sera déterminante pour l’avenir du jeune homme. Avec La Main de Dieu, Sorrentino revient dans sa ville natale pour réaliser son film le plus personnel, qui mêle le destin et la famille, le sport et le cinéma, l’amour et les illusions perdues.
Projet le plus personnel du réalisateur italien oscarisé pour « La grande bellezza » en 2014 qui fait référence à l’expression utilisée par Diego Maradona pour qualifier son but marqué volontairement avec la main, contre l’Angleterre (score final 2-1 pour l’Argentine) lors du quart de finale de la Coupe du monde 1986, le 22 juin, dans le stade Azteca de Mexico (Mexique), geste illicite que le corps arbitral, estimant que Maradona avait marqué de la tête, n’avait pas vu.
Pour tout dire, je suis plutôt hermétique au cinéma de Sortentino même si je lui reconnais un immense talent. Le côté grand guignol et vulgaire me gêne toujours un peu même si j’ai du sang du Sud de l’Italie qui coule dans mes veines… Quoiqu’il en soit, à l’instar de Fabietto, je suis évidemment tombée amoureuse de Zia Patrizia… comment ne pas ?

???? « Clickbait » de Tony Aires avec Adrian Grenier, Zoe Kazan, Betty Gabriel, Phœnix Rael… 8 X 42’ Netflix ????????

Père aimant, mari dévoué et frère attentionné, Nick Brewer disparaît mystérieusement. Une vidéo diffusée sur Internet le montre couvert d’ecchymoses, tenant un carton sur lequel est écrit « Je maltraite les femmes. À 5 millions de vues, je mourrai« .
Nom parfait pour cette série qui se traduit littéralement par « Appât à clics » où comment la société devient folle quand on lui laisse les « commandes » planquée derrière un ordinateur.
Une série qui ne tient pas tellement ses promesses surtout un inventant un coupable dans le tout dernier épisode. C’est dommage parce que l’idée de départ n’était pas inintéressante.

????« Monopoly follow the money » de Tim Gielen

Cette vidéo révèle que les actions des plus grandes entreprises du monde sont détenues par les mêmes investisseurs institutionnels. Ils sont tous propriétaires les uns des autres. Cela signifie que des marques « concurrentes », comme Coke et Pepsi, ne le sont pas vraiment, puisque leurs actions sont détenues par exactement les mêmes sociétés d’investissement, fonds de placement, compagnies d’assurance, banques et, dans certains cas, gouvernements. C’est le cas dans toutes les industries…
L’introduction est un peu longue mais nécessaire à la démonstration et cela va encore plus loin… Ne pas regarder, ne veut pas dire que ça n’existe pas.
À voir, absolument ♥️⏰ !!
Vous reconnaîtrez quelques « experts »…

???? « Les lumières de l’aube » de Jax Miller ????????

30 décembre 1999, Welsh, Oklahoma. Lauria Bible passe la soirée chez sa meilleure amie Ashley Freeman, 16 ans. Le lendemain matin, le mobile home familial est en feu et les deux jeunes filles ont disparu. Les corps des parents d’Ashley sont découverts dans les décombres, deux balles dans la tête. L’affaire est restée non résolue et les jeunes filles n’ont jamais été retrouvées. Que s’est-il passé cette nuit-là ?
Passionnée par ce fait divers, Jax Miller a entrepris de mener elle-même l’enquête. Entre règlement de comptes, trafic de drogue et corruption, elle nous plonge dans les villes oubliées de l’Amérique profonde, là où les plus sombres secrets peuvent s’épanouir.
Plus enquête que roman, on suit les rebondissements et les conversations avec les témoins. Tout du long, l’auteure est emportée voire submergée par son sujet ce qui pose problème, je trouve. Selon moi, le style n’est pas très bon mais le sujet fort, ce qui équilibre néanmoins l’ensemble. Au final, il n’y a pas de pire torture que l’espoir d’un parent qui ne retrouve jamais le corps de son enfant… alors que des gens savent… forcément !
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