Quelques brèves de Fabienne

 

S52 – 27 décembre au 2 janvier 2021

 

 

 

Un peu de culture dans ce monde de brutes.

???????? « The killing of two lovers » de Robert Machoian avec Clayne Crawford, Sepideh Moafi, Chris Coy… ????????

David tente désespérément de maintenir l’unité de sa famille alors qu’il se sépare de sa femme. Ils acceptent tous deux de voir d’autres personnes, mais David a du mal à accepter la nouvelle relation de sa femme.
Remarqué à Sundance, ce film dissèque la « presque » fin d’une histoire d’amour… la psychologie des personnages est impeccable, l’écriture remarquable, la mise en scène géniale possède un vrai parti pris tant sonore que visuel (c’est de plus en plus rare au cinéma comme en littérature du reste de soigner le style), la cadre est stupéfiant, toujours à distance, comme si nous restions enfermés dans la tête de David qui ne voit que la route qui le sépare de son ancienne maison où vivent sa femme et leurs 4 enfants et la maison de son père où il est retourné habiter. C’est douloureux car il se bat pour recoller les morceaux et que c’est vain… un film indépendant. Une vraie belle découverte et un coup de ♥️ pour terminer l’année en beauté 

 

À voir ou à revoir : 

???? « Don’t look up » de Adam McKay avec Leonardo di Caprio, Jennifer Lawrence, Cate Blanchett… Netflix ???????? 2021

Deux piètres astronomes s’embarquent dans une gigantesque tournée médiatique pour prévenir l’humanité qu’une comète se dirige vers la Terre et s’apprête à la détruire.
Satire qualifiée « d’apocalyptique fun » au casting prestigieux, ce film a une résonance toute particulière… Remplacez comète ☄️ par virus ???? et vous avez l’état du monde actuel et de celui que vous voulez pour « après ». ⏰⏰ !
Si ce n’était pas si triste ce serait drôle ! Et en vrai, on rit… jaune. Toute ressemblance avec… Blanchett est extraordinaire en femme de media égocentrée, Streep géniale en « poupette » politique incompétente, Rylance parfait en patron de « Ba$h Cellular » qui dirige le monde virtuel des datas (et plus encore – Ah la cryogénie dont ils rêvent tous pour devenir immortels), tandis que Di Caprio bascule un temps du côté obscur (mais avec des cas de conscience qui vont le ramener) et que Lawrence essaye de faire éclater la vérité tout en étant lynchée sur les RS (quelle complotiste celle-là !). Tout y est !
Un timing parfait pour la mise en ligne du film… mais le moment où j’aimais les dystopies genre « Black MIRROR » et autres « WALKING Dead » me parait bien loin car tout ce bronx ne m’amuse plus guère depuis deux ans… coup de ♥️

???? « La maison de la rue en pente » de Yukihiro Morigaki avec Kô Shibasaki, Seiichi Tanabe, Atsuko TakahataArte 6 X 50’ ????????

Jeune mère au foyer, Risako a dû cesser de travailler pour se consacrer à son mari et à leur fille de 3 ans. Sa vie bascule le jour où elle reçoit une convocation pour être jurée au procès d’une mère accusée d’avoir noyé son bébé. Elle va peu à peu découvrir de troublantes similitudes entre leurs deux histoires…
Comme pour le film « True Mother » de la japonaise Naomi Kawase, nous voilà plongés dans les affres de la maternité au Japon, une société qui met une pression folle sur les femmes tandis que les hommes semblent avoir été éduqués à l’italienne ! Vous comprendrez ce que je veux dire en regardant la série. Ici se crée un jeu de miroir troublant. L’actrice principale est une vraie découverte pour moi. À voir.

???? « La casa de Papel » d’Àlex Pina avec Álvaro Morte, Úrsula Corberó, Pedro Alonso… S5 ????????

Alicia s’apprête à trahir El Professor mais…
Heureusement la seconde partie de la S5 sauve la première ! On renoue avec le casse sans casse et ça fait du bien même si tout est prévisible ! Vale ! Vous pouvez terminer la série sur une bonne note.

????  « Lutins  » de Stefan Jaworski avec Ann Eleonora Jørgensen, Peder Thomas Pedersen, Vivelill Søgaard Holm 6 X 26´ ????????Netflix

En vacances sur une île isolée, un frère et sa sœur découvrent que des lutins assoiffés de sang règnent en maîtres sur les lieux.
Énorme potentiel pour cette série fantastique (même si elle aurait pu aller plus loin encore) qui se laisse bingewatcher sans déplaisir. Le format est génial pour ça, les comédiens sont parfaits, l’ado, ado à souhait et le troll fait penser à un mélange d’ET et de Greemlins. Le final est attendu et top car il augure une S2 qui pourrait être supérieure à la première). Petit crush ❤️

???????????????????????? « Champs Élysées  » est une émission de variétés de la télévision française présentée par Michel Drucker puis par Laurent Ruquier et diffusée en direct à partir du 16 janvier 1982 à juin 1985 et de janvier 1986 jusqu’au 29 juin 1990 tous les samedis soir sur Antenne 2 et de façon irrégulière sur France 2 du 13 novembre 2010 au 11 mai 2013.

L’émission doit son nom au fait qu’elle est réalisée en direct du Pavillon Gabriel, situé avenue Gabriel, le long de l’avenue des Champs-Élysées à Paris. L’indicatif musical du générique de l’émission a été composé par Jean-Pierre Bourtayre et Jean-Claude Petit. La chorégraphie du générique a été composée par Redha.
Beaucoup de vedettes des années 1980 sont passées dans cette émission, qu’elles soient débutantes ou confirmées. Certaines passaient plus fréquemment que d’autres telles Sylvie Vartan, Michèle Torr, Dalida, Rika Zaraï, Michel Sardou, Thierry Le Luron (beaucoup se souviennent du baiser de Bernard Giraudeau à Thierry Le Luron), Renaud, Coluche, Les Charlots, Jean-Jacques Goldman, Daniel Balavoine, Axel Bauer, Serge Gainsbourg, Michel Berger, Jacques Higelin… ainsi que quelques vedettes étrangères comme Kim Wilde, Phil Collins, Kate Bush ou Erasure… Céline Dion fit sa deuxième apparition en France dans Champs-Élysées. (La première étant dans l’émission Croque-Vacances). Le groupe The Cure y fera aussi deux apparitions pour y interpréter Close To Me et quelques mois plus tard, Boys Don’t Cry.
En décembre 1983, l’émission diffuse le clip vidéo de la chanson Thriller de Michael Jackson et soulève l’indignation d’une partie des téléspectateurs : « Je viens vous dire mon indignation à propos de Champs-Elysées où l’on a vu, dans cette émission de variétés, un extrait de film américain d’épouvante pendant treize minutes. Ce samedi, nous laissons nos enfants regarder cette émission et ils ont été terrorisés. Une de mes petites filles, s’est cachée la tête, même les adultes étaient atterrés devant ces horreurs. » En juillet 1985, Michel Drucker interrompt l’animation de l’émission pour cause de fatigue. L’émission est alors remplacée à la rentrée de septembre 1985 par Demain c’est dimanche, présentée par Désirée Nosbüsch et Les Charlots. Mais devant le succès mitigé de cette émission, Michel Drucker revient avec Champs-Elysées à l’antenne dès le mois de janvier 1986. En deux heures, chaque numéro de l’émission accueillait un invité d’honneur et passait en revue l’actualité musicale du moment, sans oublier l’actualité théâtrale ou cinématographique. L’émission s’est fait connaître dans les pays non francophones par la fameuse altercation entre Serge Gainsbourg et Whitney Houston. Entre 1988 et 1990, les diffusions de l’émission sont plus espacées, et moins fréquentes, pour diversifier les programmes du Samedi soir sur Antenne 2, d’autant plus qu’à la même période, l’émission est en concurrence avec l’émission de variétés Sacrée Soirée, animée par Jean-Pierre Foucault, diffusée sur TF1. Malgré un succès toujours présent, l’émission s’arrêta en 1990 lorsque Michel Drucker fut remercié par le président d’Antenne 2 de l’époque, Philippe Guilhaume, ce dernier jugeant que l’animateur était un « homme du passé ». Les émissions de cette période sont rediffusées régulièrement sur Télé Mélody.
Je rêvais déjà de monter à Paris (ce que j’ai fait à 22 ans) et de fouler un jour les Champs Elysées (qui a très peu d’intérêt, quand on est parisien « même d’adoption » tout le monde en convient) mais l’arrivée théâtralisée, le générique et « les belles toilettes » comme disait ma grand-mère participaient à l’ambiance festive du samedi soir.

???? « Les marcheurs  », de Frédéric Mars, La Mécanique générale, 2018 ????????

9 septembre, Manhattan. Un homme ordinaire reçoit une enveloppe anonyme et se met à marcher en direction du métro. À peine s’est-il arrêté sur le quai de la station qu’il explose, semant la mort autour de lui. Très vite, les mises en marche et explosions de ce genre se multiplient à une allure folle. Sam Pollack et Liz McGeary, les deux agents chargés de l’enquête, doivent admettre qu’ils sont confrontés à une attaque terroriste d’une envergure inouïe. Une attaque non revendiquée et d’autant plus difficile à contrer qu’elle transforme des innocents en bombes humaines, faisant d’eux les agents de ce scénario apocalyptique.
Tous se sont vu implanter un pacemaker piégé dans les deux dernières années.
Tous reçoivent ces fameuses enveloppes kraft et se mettent à marcher. S’ils s’arrêtent, la charge explosive se déclenche, où qu’ils soient, quels que soient leur âge, leur sexe et leur couleur de peau. La cavale sans fin de ceux qu’on appelle les marcheurs de la mort ne fait que commencer.
Tout peut arriver. N’importe quand. N’importe où. Il est clair qu’il aurait fallu couper dans ce roman de près de 800 pages et pourtant j’adore quand je ne vois pas le bout de ma lecture. Ici, l’auteur a voulu faire un livre « américain » et noie le lecteur sous des sigles parfois nébuleux ATS, EAS, Homeland Security, FPS, LARPA… (un glossaire existe en fin de livre) et une quantité hallucinante de personnages (une liste des principaux protagonistes figure elle, au début). La structure du livre est constituée d’une foultitude de chapitres (courts à très courts) qui selon moi casse le rythme de la lecture, la mienne en tout cas. Je suis quand même allée au bout (disons que ça résonne un peu en ce moment) mais sans conviction et ce, dès la moitié du roman. Un vrai regret car l’idée de départ était chouette, prendre des humains lambda et en faire des bombes humaines, entre espionnage, terrorisme, complots, magouilles, prises d’otages par le biais de la santé et autres abus de pouvoirs. Je vous laisse vous faire votre propre opinion.
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