Quelques brèves de Fabienne

S51 – 20 au 26 décembre 2021

Un peu de culture dans ce monde de brutes.

???????? « Annette » de Leos Carax avec Marion Cotillard, Adam Driver, Simon Helberg… 2021

Los Angeles, de nos jours. Henry est un comédien de stand-up à l’humour féroce. Ann, une cantatrice de renommée internationale. Ensemble, sous le feu des projecteurs, ils forment un couple épanoui et glamour. La naissance de leur premier enfant, Annette, une fillette mystérieuse au destin exceptionnel, va bouleverser leur vie.

J’avais lu ceci à la sortie du 6e LM de Leos Carax : « Avec Annette, on est soit emportés, soit mis de côté »… j’ai choisi la voie du milieu. D’une manière générale, les comédies ou tragédies / drames musicaux, ce n’est pas tellement mon truc mais je suis plutôt touchée par les films du très rare réalisateur et j’aimais ses comédiens. J’ai trouvé plusieurs moments fulgurants de justesse et de poésie, j’ai été en empathie avec la petite Annette, détesté la folie et la jalousie destructrices d’Henry, été en colère contre Ann qui ne protège pas sa fille et la « laisse » à son triste sort. Le cinéma doit provoquer des émotions, c’est même selon moi son but premier, en ce sens Annette a fait son œuvre. À voir ! Pour rappel, le film, qui a été projeté à l’ouverture, a remporté le Prix de la mise en scène au dernier Festival de Cannes.

À voir ou à revoir :

???? « Beckett » de Ferdinando Cito Filomarino avec John David Washington, Alicia Vikander, Boyd Holbrook… Netflix 2021

Un touriste américain en Grèce se retrouve en fuite après qu’un accident tragique l’ait plongé dans une conspiration politique qui fait de lui une cible d’assassinat.

Un couple de ressortissants américains a un accident de voiture dans le nord de la Grèce. Lui seul survit. En retournant deux jours plus tard sur le lieu de l’accident, il se fait tirer dessus par des policiers. S’ensuit une cavale qui va le mener à Athènes. Un côté 70’s qui n’est pas sans rappeler (dans l’ambiance) la série The Serpent dont j’ai déjà parlé ici. Le film est bien réalisé, le cast impeccable, quelques longueurs auxquelles nous ne sommes plus vraiment habitués mais la machination n’est pas inintéressante. Quand tu n’as plus rien à perdre…

???? « Finch » de Miguel Sapochnik avec Tom Hanks, Caleb Landry Jones, Lora Martinez Cunningham Apple TV+

Rare survivant d’un phénomène solaire cataclysmique qui a transformé le monde en désert, Finch vit dans un bunker depuis des années qu’il partage avec son chien, Goodyear. Il a créé un robot pour veiller sur Goodyear lorsqu’il n’en sera plus capable. Alors que le trio se lance dans un voyage périlleux dans un ouest américain désert, Finch s’efforce de montrer à sa création, qui se fait appeler Jeff, la joie et l’émerveillement que procure la vie.

Étonnamment, mais finalement, la fin du monde tel que nous le connaissons est déjà en marche, je me suis laissée happer par ce film qui repose sur Tom Hanks, un chien

et un robot

. C’est dire ! Un long-métrage qui parle d’humanité au milieu de la noirceur, de désintérêt et de transmission. C’est le parfait film de fin d’année. Coup de

???? « Modern Love » de John Carney avec Anna Paquin, Tobias Menzies, Lulu Wilson… S2 8 X 50’ Amazon Prime

Il n’y a pas de règle en amour. Chaque épisode de cette anthologie met en scène des relations, des connexions, des trahisons et des révélations. Inspiré de faits réels.

Premiers émois amoureux, réminiscence d’un amour disparu, relations diachroniques, rencontre post-confinement et retrouvailles touchantes… ainsi est vendue cette saison 2 qui m’a laissée de marbre. Autant j’avais aimé la S1 qui avait su toucher mon cœur d’artichaut par la tendresse des propos autant là, à part peut être l’épisode avec Lucy Boynton et Kit Harington, je suis passée complètement à côté. Dommage… pour moi !

???? « Squid Game » de Hwang Dong-hyeok avec Jung-jae Lee, Park Hae-Soo, Jung Ho-Yeon 9 X 50’ Netflix

456 personnes, qui ont toutes des difficultés financières dans la vie, sont invitées à prendre part à une mystérieuse compétition de survie. Participant à une série de jeux traditionnels pour enfants, mais avec des issues mortelles, elles risquent leur vie pour gagner le prix de 45,6 milliards de wons (soit environ 32 millions d’euros).

C’est violent, gore, amoral et immoral, pas très subtile dans le jeu mais, comme tous les huis-clos, ça marche ! On veut savoir qui des 456 sera le gagnant et surtout de quelle manière il y parviendra… en vendant son âme ou pas.

Ce qu’on nous dit de retenir c’est que si tu es très pauvre ou très riche, c’est pareil… tu es seul ! Enfin, je pense comme le grand Charles que la misère est moins pénible au soleil

Bonne série qui se laisse regarder même si le phénomène planétaire me laisse plutôt pantoise.

« Il était une fois… » est une série télévisée d’animation française en 26 épisodes de 25 minutes, créée, écrite et réalisée par Albert Barillé en 1986. Elle a pour sous-titre La fabuleuse histoire du corps humain. En France, elle est diffusée à partir du 10 décembre 1986 sur Canal+ dans l’émission Cabou Cadin puis à partir du 13 septembre 1987 sur FR3 d’abord sans émission jeunesse, puis dans Sam’Dynamite. Elle est rediffusée dans les années 90 sur Canal J puis sur France 3 dans Les Minikeums puis sur Télétoon en 2001-2002, vers 2004-2005 sur Ma Planète et puis aussi Gulli à partir du 6 février 2006. La version restaurée et en HD de 2016 est diffusée depuis le 4 mars 2017 sur France 4.

Cette série est destinée aux enfants et aux adultes curieux du fonctionnement du corps humain.

Elle raconte de façon ludique l’architecture et la composition des différents types cellulaires, des tissus biologiques et des organes ainsi que leurs fonctions respectives. De plus, ces descriptions microscopiques des composants du corps s’intègrent dans des scénarios pédagogiques traitant plus globalement du développement du corps humain, de ses fonctions physiologiques principales, du cycle de la vie et de l’éducation à la santé.

???? « Leurs enfants après eux », de Nicolas Mathieu

Août 1992. Une vallée perdue quelque part dans l’Est, des hauts-fourneaux qui ne brûlent plus, un lac, un après-midi de canicule. Anthony a quatorze ans, et avec son cousin, pour tuer l’ennui, il décide de voler un canoë et d’aller voir ce qui se passe de l’autre côté, sur la fameuse plage des culs-nus. Au bout, ce sera pour Anthony le premier amour, le premier été, celui qui décide de toute la suite. Ce sera le drame de la vie qui commence.

J’ai mis longtemps à lire ce roman pourtant dans ma bibliothèque depuis des années. Dès les premières pages sont sommes les témoins volontaires du mal être et du blues d’adolescents qui tentent vaille que vaille de tuer le temps qui passe, agités par leurs hormones, leurs convictions chevillées au corps qu’ils feront mieux que leurs parents… 4 étés successifs pour plonger au cœur de cette France « d’en-bas » qui marque (souvent) au fer rouge les générations qui se suivent et se ressemblent. Peu d’espoir donc mais un bon Goncourt (au style simple et à l’écriture fluide – merci) moi qui les fuient en général comme la peste. Dans mon top 10 Livres

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