Quelques brèves de Fabienne

 

 

S50 – 13 au 19 décembre 2021

 

 

 

Un peu de culture dans ce monde de brutes.

???????? « The power of the dog » de Jane Campion avec Benedict Cumberbatch, Kirsten Dunst, Jesse Plemons 2021 ???????? ???????? Netflix

Originaires du Montana, les frères Phil et George Burbank sont diamétralement opposés. Autant Phil est raffiné, brillant et cruel – autant George est flegmatique, méticuleux et bienveillant. À eux deux, ils sont à la tête du plus gros ranch de la vallée du Montana. Une région, loin de la modernité galopante du XXème siècle, où les hommes assument toujours leur virilité et où l’on vénère la figure de Bronco Henry, le plus grand cow-boy que Phil ait jamais rencontré. Lorsque George épouse en secret Rose, une jeune veuve, Phil, ivre de colère, se met en tête d’anéantir celle-ci. Il cherche alors à atteindre Rose en se servant de son fils Peter, garçon sensible et efféminé, comme d’un pion dans sa stratégie sadique et sans merci…
Une chose est certaine, Jane Campion sait filmer, écrire un scénario et raconter des histoires. La photographie est magnifique, l’esthétisme de chaque plan soigné, les comédiens admirablement dirigés. Il s’agit d’une histoire de vengeance, bien plus nuancée qu’elle n’en a l’air, dure et sensuelle à la fois. À voir et dans les coups de ♥️ 2021.

À voir ou à revoir : 

???? « Le chant du loup » d’Antonin Baudry avec François Civil, Omar Sy, Mathieu Kassovitz 2019 ????????

Un jeune homme a le don rare de reconnaître chaque son qu’il entend. À bord d’un sous-marin nucléaire français, tout repose sur lui, l’Oreille d’Or.
Réputé infaillible, il commet pourtant une erreur qui met l’équipage en danger de mort. Il veut retrouver la confiance de ses camarades mais sa quête les entraîne dans une situation encore plus dramatique. Dans le monde de la dissuasion nucléaire et de la désinformation, ils se retrouvent tous pris au piège d’un engrenage incontrôlable.
Déception pour moi… j’avais pourtant entendu le plus grand bien de ce film. Au final, j’ai trouvé l’intrigue faiblarde, l’interprétation en demi-teinte, la réalisation poussive. Seul Reta Kateb est à sauver. Ça ne fait pas lourd pour tout un équipage de sous-mariniers !

???? « The morning show » de Michael Ellenberg et Kerry Ehrin avec Reese Witherspoon, Jennifer Aniston, Steve Carell, Billy Crudup et Julianna Marguiles 10 X 50’ Apple TV S2 ????????

L’équipe du Morning Show se relève après les dégâts causés par Alex et Bradley, pour découvrir une chaine transformée et un monde en pleine mutation, où l’identité est fondamentale et où le fossé entre les apparences et la vérité entre en jeu.
Grand « FOURZITOU » scénaristique que cette S2 qui aborde sans jamais aller au bout des choses la « pandémie », l’inclusivité, ou encore la place des « minorités » sur une grande chaîne télé… mais jamais, ô grand jamais, cette saison ne renoue avec l’énergie de la première qui avait été un succès critique et un coup de ♥️ pour moi ! Et rien à voir avec le fait que je sois dans ce milieu depuis deux décennies déjà. Les épisodes sont très inégaux, pas très bien montés, plutôt téléphonés, ce qui fait qu’on se lasse très vite et qu’on se désintéresse même du sort des personnages, ce qui est un comble. Et puis c’est douloureux à regarder au bout d’un moment les visages tous « bistourisés » et sans expression des comédiennes surtout qu’elles jouent quand même comme des savates ! Sauf Julianna !!! Écrivez lui une série bon sang !

???? « Vigil » d’ Isabelle Sieb, James Strong avec Suranne Jones, Rose Leslie, Shaun Evans… 6 X 55’ BBC 1 ????????

Comment la disparition d’un chalutier de pêche écossais et le décès d’un individu à bord d’un sous-marin nucléaire engendrent un conflit entre la police locale, la Royal Navy et les services de renseignement britanniques ?
Je suis fan de Suranne Jones (Gentleman Jack, Dr Foster) et de Rose Leslie (The Good Fight, Game of Thrones), et j’aime (si, si) les histoires de sous-marins mais comme avec « Le chant du loup », je n’ai pas accroché. Attention, j’ai trouvé ça mieux que le film mais nous sommes sensés, je le rappelle être sous haute-pression ! Je n’ai même pas retenu ma respiration… à voir bientôt en « clair » sur Arte si jamais.

???????????????????????? « Rémi sans famille » est un dessin animé japonais ???????? en 51 épisodes de 24 minutes, produit par TMS et diffusé du 2 octobre 1977 au 1er octobre 1978 sur Nippon TV. C’est l’adaptation du roman Sans famille d’Hector Malot, publié en 1878. En France, la série est d’abord diffusée sous le titre Rémi à partir du 17 février 1982 dans l’émission Mer-cre-dis-moi-tout sur TF1. Rediffusion en été 1986 dans Croque Vacances et à partir du 28 mars 1989 sur La Cinq dans Youpi! L’école est finie. Diffusion en 1997 sur France 3 dans l’émission Les Minikeums, de 2003 à 2005 sur France 5 dans Bonsoir les Zouzous puis sur la chaîne Mangas.

Au Québec, la série est diffusée sous le titre Rémi à partir du 17 septembre 1983 à la Télévision de Radio-Canada.
Rémi, un jeune garçon de huit ans, vit en France à Chavanon dans le Massif central. Il aide sa mère Madame Barberin aux travaux de la ferme. Il ne connaît pas son père Jérôme car celui-ci vit au loin à Paris. Rien ne laisse présager le terrible événement qui va survenir.
Jérôme Barberin est victime d’un accident à Paris. Il intente sans succès un procès à son employeur puis rentre à Chavanon. Rémi apprend alors qu’il est en fait un enfant trouvé[5] et que Jérôme aurait voulu qu’il soit placé en orphelinat.
Rejeté par son père, celui-ci prétextant qu’ils n’ont pas d’argent pour l’élever, Rémi est finalement vendu par Jérôme Barberin pour quarante francs — sans que sa mère Madame Barberin ne le sache — à un artiste de rue du nom de Vitalis. C’est ainsi que Rémi commence ses aventures en suivant la troupe de Vitalis sur les routes de France en compagnie des chiens Capi, Zerbino et Dolce et du singe Joli-cœur.
Après un très long voyage et de nombreuses péripéties, Rémi retrouve sa mère biologique qui se révèle être Madame Milligan, une dame de bonne famille appartenant à une riche famille anglaise.
Sans doute le dessin animé le plus triste du monde. C’était terrible chaque mercredi de retrouvé ce pauvre Rémi que la vie ne ménageait pas. Pourtant, il reste un de mes DA préférés.

???? « Garden of Love  », de Marcus Malte ????????

Troublant, diabolique même, ce manuscrit qu’Alexandre Astrid reçoit par la poste. Le titre: Garden of love. L’auteur : anonyme. Une provocation pour ce flic sur la touche, à la dérive, mais pas idiot pour autant. Loin de là. Il comprend vite qu’il s’agit de sa propre vie. Dévoyée. Dévoilée. Détruite. Voilà soudain Astrid renvoyé à ses plus douloureux et violents vertiges. Car l’auteur du texte brouille les pistes. Avec tant de perversion que s’ouvre un subtil jeu de manipulations, de peurs et de pleurs. Comme dans un impitoyable palais des glaces où s’affronteraient passé et présent, raison et folie, Garden of love est un roman palpitant, virtuose, peuplé de voix intimes qui susurrent à l’oreille confidences et mensonges, tentations et remords. Et tendent un redoutable piège. Avec un fier aplomb.
Grand Prix de lectrices Elle en 2008, ce roman est construit comme un puzzle ???? dans lequel s’emboîtent des pièces. Il faut se lancer, accepter de ne pas tout comprendre à la première lecture, suivre Astrid dans sa plongée en enfer et ne s’arrêter qu’à la toute dernière page, le souffle coupé par ce voyage auquel peu de romanciers nous ont habitués. Marcus Malte est un très grand auteur et je ne remercierai jamais assez Aurélie Barlet de m’avoir glissé son nom. Ce texte n’est pas mon préféré de lui (j’ai presque tout lu) mais c’est un très bon roman.

???? « Les beaux étés  », de Zidrou et Jordi Lafebre T6 Dargaud ????????/????????

Youpi, c’est les vacances ! Adieu Mons, bonjour le soleil ! Comme tous les ans, la tribu des Faldérault prend la direction du Sud à bord de Mam’Zelle Estérel, la 4L familiale. Pierre n’a pas terminé son album ? Pas grave, il bouclera les dernières planches au bord de la Méditerranée.
Les voilà tous les cinq partis pour ne rien faire. Enfin, cinq et demi plutôt, puisque Mado est enceinte. Mais sur la route, patatras. Un camion les double, il perd son chargement et voilà le pare-brise d’Estérel qui vole en éclats. Plus de peur que de mal, mais impossible de continuer. Pendant que le garagiste répare la 4L, la famille est hébergée par Esther et Estelle, deux femmes charmantes qui tiennent la ferme « Les Genêts ».
Tandis que Pierre se prend pour Cézanne et que Mado regarde le bébé pousser, les enfants aident à sortir les chèvres et découvrent les charmes de la campagne. Mais ils apprennent aussi les secrets de la vie… Sixième tome d’une série « feel good » qui nous embarque pour un voyage dans le temps, à la découverte du bonheur des vacances d’été en famille, des petites joies du quotidien et des plaisirs tout simples de la vie qui va.
Comme toujours, il suffit de monter dans la 4L pour voyager en « nostalgie ». C’est beau, c’est doux, c’est bon ! Une série à glisser sous le sapin ????

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