Quelques brèves de Fabienne

 

 

S47 – 22 au 28 novembre 2021

 

 

 

Un peu de culture dans ce monde de brutes.

???????? « Flag Day » de et avec Sean Penn, Dylan Penn et Josh Brolin… 2021 ????????

John Vogel était un personnage hors norme. Enfant, sa fille Jennifer s’émerveillait de son magnétisme et de sa capacité à faire de la vie une grande aventure. Il lui a beaucoup appris sur l’amour et la joie, mais elle va découvrir sa vie secrète de braqueur de banques et faussaire.
Tiré d’une histoire vraie, celle de la journaliste Jennifer Vogel, le récit relate les relations difficiles qu’elle a entretenues avec son propre père, John Vogel, ce dernier, vivant de combines et larcins, avait purgé des peines de prison pour escroquerie et faux-monnayage, avant d’être abattu par la police lors d’un casse qui a mal tourné. Donc, Flag Day est le portrait d’une jeune femme luttant pour guérir des blessures de son passé, tout en reconstruisant sa relation père-fille.
Présenté en compétition officielle au dernier Festival de Cannes, Flag Day est… raté ! Après le calamiteux « The last face » sifflé sur la Croisette il y a 5 ans, stoppant net la carrière du film à l’international, nous, ou en tout cas moi, j’attendais beaucoup de celui-ci. Le retour du réal prodigue qui m’avait tellement émue avec « The Pledge », bouleversée avec « Into the Wild » et « Crossing-guard », embarquée avec « The Indian Runner »… eh bien c’est loupé ! Alors est-ce parce que Penn filme sa fille ? Est-ce parce qu’il ne se remet pas de sa traversée du désert ? Est-ce parce qu’il n’a plus rien à raconter ? Mais que c’est lent, mal filmé et poussif. Même le côté « vintage » 70’s sonne faux. Le récit est bâclé, les motivations des personnages laissent à désirer, les multiples gros plans sont inutiles et n’apportent rien, l’actrice principale, Dylan Penn donc, joue mal (même dans l’œil de son père qui ne cache pas ses efforts pour nous la faire aimer), le montage est approximatif, la BO bof, bref une cata ! Profitez des deux heures que je vous ai fait gagner pour faire un gâteau ???? par exemple !

A voir ou à revoir : 

???? « World Trade Center » d’Oliver Stone avec Nicolas Cage, Maria Bello, Maggie Gyllenhaal, Michael Peña… ????????2006, Netflix

Par cette chaude journée du 11 septembre 2001, Will Jimeno, policier new-yorkais, hésite à prendre une journée de congé pour profiter de sa famille. Il choisit malgré tout de se rendre au travail où il retrouve son collègue John McLoughlin. Quand une alerte se déclenche, les deux hommes se rendent au World Trade Center où ils entrent pour porter secours aux victimes. Mais quelques minutes après, les deux tours s’effondrent.
En cette année où nous avons tristement célébré le 20e anniversaire de l’effondrement des Twins Towers et le tournant historique que cet événement terrifiant a marqué, revoir ce film était comme une obligation. Tirée d’une histoire vraie donc (même Hollywood n’aurait jamais imaginé cette catastrophe), le long-métrage suit le calvaire des secouristes qui se sont retrouvés prisonniers des décombres. À voir pour ne jamais oublier !

???? « LWord Génération Q » de Marja Lewis Ryan avec Jennifer Beals, Laurel Holloman, Katherine Moenning, Leisha Hailey, Jamie Clayton, Sepideh Moafi… 10 X 52’ S2 ????????????️‍????????️‍⚧️

Dix ans après les événements de The L Word, la Generation Q suit un groupe d’amis dont la majorité est lesbienne. La série quitte son cadre original de West Hollywood pour s’installer à Silver Lake, à Los Angeles en Californie.
Déjà la S1 de ce reboot ne méritait guère qu’on s’y attarde mais cette S2 est un gâchis absolu !!! Tout est raté : la psychologie des personnages, le message de tolérance, la temporalité, les copiés-collés des épisodes de la série originelle, les histoires d’amour, les nouveaux personnages qui n’amènent strictement rien, sauf Gigi… MLR en a fait une espèce de « fourrezytout » pour essayer de retenir les fans de la première heure (qui désertaient le navire) et ratisser la nouvelle génération. Sauf que niveau audiences, c’est un catastrophe industrielle : -80% de visions par rapport à la 1re saison !
Il y a eu de grands effets d’annonce mais rien : Tibette ? Le couple n’existe plus ????. Le retour d’Helena ? Elle a dû tellement changer que personne ne l’a reconnue (en vrai elle n’a pas remis un orteil dans le show).
Il y a des revirements de situations tellement gros que s’en est risible : Alice ? Si elle redevenait « bi » ? Pipa ? Tiens, si on recopiait la relation de Bette avec Jodie pour rendre Tina jalouse ? Etc etc.
Et dire que MLR clamait partout : « cette série est un joyau, je vais lui rendre son écrin ! ». Alors déjà un conseil avant de s’attaquer à une série devenue culte avec le temps et pas que chez les lesbiennes, il faudrait apprendre à écrire et à être une vraie showrunneuse avec ses scénaristes parce que là, c’est du grand n’importe quoi !
Visiblement les fans se mobilisent avec le #ilenecomeback
Et tout cas, si S3 il y a, va falloir TOUT changer ! Et remettre Bette, Tina, Alice et Shane au centre de la saison et surtout, surtout dégager loin très loin Marja Ryan Lewis.
Mais de vous à moi, j’ai peu d’espoir…
Alors à défaut, reprenez les S1 à S6 et savourez.
Tibette ????

???? « Fantastic Fungi » de Louie Schwartzberg. Netflix 2019 ????????

Le film combine la cinématographie accélérée, CGI et des interviews dans un aperçu de la biologie, des rôles environnementaux et des diverses utilisations des champignons.
Visuellement très réussi, ce docu explore un monde que l’on connaît finalement très peu, celui des spores et de leurs immenses et infinies priorités. Ils sont à la fois à la fin et au commencement de toute chose. À voir !

???? « Celebrity Hunted » avec les youtubeurs Squeezie et Seb, les sportifs Florent et Laure Manaudou, les acteurs Franck Gastambide et Ramzy Bédia, et les frères de Maître Gim’s, Dadju et Darcy. 6 X 50’ Endemol Shine pour Amazon France ????????

Dans « Celebrity Hunted – Chasse à l’homme », les huit personnalités doivent tout faire pour disparaître sans laisser de traces et tenter d’échapper à des experts de la cybersécurité, du profilage et des professionnels de l’investigation. Elles pourront faire appel à leurs contacts – mais surtout compter sur leur inventivité – pour échapper aux experts. De leur côté, durant ces dix jours, ces chasseurs ont traqué les célébrités à travers toute la France, grâce notamment aux traçages d’appels, aux caméras de surveillance et aux plaques d’immatriculation. A l’issue des dix jours de cavale, les stars doivent rejoindre un lieu d’exfiltration, révélé le 9e jour, pour espérer remporter la compétition
Cette émission d’aventure, adaptation du jeu Hunted diffusé outre-Manche depuis 2015, consiste à suivre huit personnalités françaises poursuivies par une équipe d’experts de la traque et force est de constater que ça fonctionne plutôt bien. L’image est léchée, le jeu bien rythmé, le dispositif mis en place très impressionnant et les personnalités suffisamment différentes pour ratisser large. À voir pour tenter de répondre à la question suivante :
Aujourd’hui (si on ne s’appelle pas Dupont De Ligonnès) est-il encore possible de disparaître ?
Une chose est sûre, j’ai déjà ma liste de contacts et Nathalie Couderc, tu es dessus !!

???????????????????????? « Candy » est un manga créé par Yumiko Igarashi et Kyoko Mizuki ayant pour héroïne Candice White Ardley (キャンディス・ホワイト・アードレー). Il est prépublié entre 1975 et 1979 et compte un total de neuf volumes. Il est adapté par Toei Animation en série télévisée d’animation diffusée entre 1976 et 1979 et comprenant 115 épisodes de 26 minutes.

En France, Candy Candy est surtout connu grâce à la série d’animation, diffusée sous le titre Candy à la télévision à partir du 18 septembre 1978 sur Antenne 2 dans l’émission Récré A2. Depuis, la série a été rediffusée sur de nombreuses chaînes. Sous une forme papier, l’histoire a été partiellement déclinée par le magazine Télé Guide dès 1977 en bande dessinée avant que le manga original ne soit finalement publié en mars 1993 par les Presses de la Cité. Au Québec, elle a été diffusée à partir du 23 septembre 1978 à la Télévision de Radio-Canada. Le manga a remporté le Prix du manga Kōdansha en 1977 dans la catégorie « Shōjo », à égalité avec Marc et Marie (はいからさんが通る, Haikara-san ga tōru?) de Waki Yamato.
La diffusion ainsi que le développement du manga et de l’animé sont bloqués depuis de nombreuses années par les conflits sur les droits d’auteur générés par Yumiko Igarashi qui refuse de reconnaître les droits de ses scénaristes sur les œuvres qu’elle a dessinées.
L’histoire commence tout à la fin du xixe siècle, à La Porte, dans l’Indiana, dans un orphelinat situé non loin du lac Michigan. L’établissement est tenu par une vieille demoiselle, Mademoiselle Pony (Miss Pony), et une jeune religieuse, Sœur Maria (Sister Lane dans la version originale). Deux toutes petites filles abandonnées sont découvertes à la porte de l’orphelinat, dans un panier, un jour de neige (au printemps dans le manga) ; d’où le nom qui est donné à l’une d’entre elles : Candy Neige version française (Candy White en anglais version originale Japonaise par l’auteur de l’histoire Keiko Nagita). Candy est blonde, Annie a les cheveux foncés (elle est blonde dans le manga). Les deux enfants grandissent ensemble et deviennent inséparables. Les années passent et Annie, une fille timide et réservée tout autant que Candy est espiègle et exubérante, est adoptée par la famille Brighton. Mais ses parents adoptifs ne voulant pas qu’on sache que leur fille vient d’un orphelinat, Annie envoie donc une lettre d’adieu à Candy (version animée). Cette dernière, qui n’a toujours pas été adoptée, se retrouve à pleurer sous l’arbre d’une colline surplombant la Maison de Pony. C’est là que, jouant de la cornemuse et arborant un costume écossais, lui apparaît celui qu’elle surnommera « le prince de la colline ». Il disparait aussi vite qu’il est apparu, laissant tomber dans sa fuite un médaillon gravé du blason d’une riche famille, les André, et que Candy conservera précieusement. Elle a six ans (dans le manga, et douze dans l’animé). Peu de temps après, Candy est engagée comme jeune fille de compagnie chez les Legrands, une riche famille de la région. Mais Candy devient rapidement le souffre douleur des enfants Elisa et Daniel. C’est là qu’elle fera la connaissance de son premier amour, Anthony, qui vit dans la magnifique propriété de Lakewood, appartenant à une famille richissime, les André, dans laquelle vivent aussi deux jeunes cousins : Archibald et Alistair. Anthony ressemble étrangement au prince de son enfance et Candy croit au début que c’est la même personne, bien que six ans la séparent de sa rencontre avec le prince (version manga). Très vite, les deux adolescents tombent très amoureux. Candy fait aussi la connaissance de monsieur Albert, un vagabond qui vit dans la forêt avec les animaux. Il se prend d’affection pour Candy et il lui porte régulièrement secours. De son côté, Elisa, amoureuse elle aussi d’Anthony et folle de jalousie, s’arrange pour piéger Candy et la faire accuser de vol. Cette dernière est chassée de la famille Legrand et envoyée dans une de leurs fermes, au Mexique. En chemin, elle est enlevée par un inconnu qui la ramène à Lakewood auprès d’Anthony et de ses cousins. Là, elle apprend qu’elle est adoptée par le grand-oncle William, le chef de famille des André. Ce bonheur est de courte durée car Anthony meurt d’un accident de cheval lors de la chasse au renard organisée pour célébrer l’adoption de Candy. Terrassée par le chagrin, Candy retourne à la maison Pony. Au bout de quelques mois, le grand-oncle William l’envoie dans un collège en Angleterre pour parfaire son éducation. Elle y retrouvera ses cousins, mais aussi Annie avec laquelle elle redeviendra amie, mais surtout Terrence G. Grandchester, un jeune aristocrate, grand amateur de Shakespeare, qui sous ses airs arrogants et rebelles, cache un être sensible et à fleur de peau. Il est le fils illégitime d’un Duc et sa mère est une célèbre comédienne américaine qui le délaisse. Peu à peu, ces deux adolescents en souffrance se rapprochent et tombent follement amoureux l’un de l’autre. Mais Elisa, encore une fois, jalouse de cet amour, les piège et parvient à faire renvoyer Candy du collège. Inquiet de l’avenir réservé à Candy, Terry se sacrifie et quitte le collège à sa place. Candy s’enfuit à son tour à la poursuite de Terry, parti sur un bateau en direction de l’Amérique où il compte devenir comédien, comme sa mère. Candy retourne à son tour aux Etats-Unis, en voyageant clandestinement. Quand elle arrive à la maison Pony, elle manque Terry de peu, venu découvrir de ses propres yeux ce lieu dont elle lui avait tant parlé. Toujours dévouée aux autres, Candy a trouvé sa voie et décide de devenir infirmière. Elle part à Chicago. Un soir, Terry, devenu membre de la compagnie Startford, vient jouer en ville. mais de nombreux obstacles s »opposent à leurs retrouvailles. Ils parviennent à s’entrevoir néanmoins et commencent à s’écrire. Au même moment, elle retrouve Albert, blessé et amnésique. L’hôpital le prenant pour un brigand, ne veut plus le garder et Candy décide de louer une maison dans laquelle elle habitera avec Albert, qu’elle considère comme son grand-frère. Peu de temps après, Candy reçoit une invitation de Terry pour assister à la première de Roméo et Juliette à New-York. Malheureusement, Suzanna, une jeune comédienne folle amoureuse de Terry, perd une jambe en voulant sauver ce dernier de la chute d’un projecteur. Comprenant que sa carrière est fichue et refusant égoïstement de le perdre, elle exige qu’il prenne soin d’elle. Candy découvre tragiquement la situation et décide de s’effacer afin que Terry puisse s’occuper de Suzanna. Les deux jeunes gens, fous de douleur, se séparent en larmes, tout se promettant d’essayer d’être heureux. Candy, soutenue par Albert et ses amis, se lance à corps perdu dans son travail, tandis que Terry sombre dans l’alcool et quitte la troupe de théâtre. Candy le retrouve (version manga) dans un théâtre itinérant. Par sa seule présence qu’il croit être un rêve, elle lui intime de se ressaisir. Dans l’anime, il la regarde de loin travailler dans une clinique, et décide de suivre son exemple, et rejoint sa troupe. Un soir, Candy sauve Daniel des mains de voyous. Ce dernier s’amourache d’elle. Il lui tend un piège en lui faisant croire que Terry lui a donné rendez-vous en dehors de la ville. Candy se rend au rendez-vous et découvrant que Terry n’est autre que Daniel, elle le repousse violemment et s’enfuit. Daniel parvient à convaincre sa famille de le laisser épouser Candy. Horrifiée, Candy demande à rencontrer son protecteur et père adoptif, le grand-oncle William. Son homme de main, Georges, la conduit auprès de lui et Candy découvre que le grand-oncle William n’est autre qu’Albert. Ce dernier, ayant retrouvé la mémoire grâce aux bons soins de Candy, lui explique que c’est lui qui a décidé de l’adopter, puis de l’envoyer en Angleterre pour que l’éloignement adoucisse son chagrin. Candy comprend qu’il est non seulement son père adoptif mais aussi le prince de la colline qu’elle avait rencontré petite fille.
Le manga et l’anime s’achèvent sur cette fin ouverte. Mais le roman, « Candy Candy, Final Story », écrit par l’auteure du manga Keiko Nagita, et publié au Japon en 2010, apporte quelques révélations sur le devenir de Candy, notamment que : Terry n’a jamais épousé Suzanna et que cette dernière est morte. Terry envoie un an et demi plus tard une lettre à Candy dans laquelle il lui dit que ses sentiments n’ont pas changé. Puis l’auteure décrit une Candy mariée, dans sa trentaine, vivant en Angleterre, en compagnie de l’homme qu’elle aime…
C’est sans aucun doute l’un des dessins animés les plus populaires des années 80 et 90. Et évidemment, je voulais un raton laveur ???? !

???? « Avant les diamants  », de Dominique Maisons, Points ????????

Hollywood, 1953. L’industrie cinématographique est un gâteau fourré à l’arsenic que se disputent la mafia, l’armée et les ligues de vertu catholiques. Dans ce marécage moral et politique, ne survivent que les âmes prêtes à tout. Le producteur raté Larkin Moffat est de ceux-là. Abonné aux tournages de séries B, il fait vivoter les crève-la-faim du cinéma et enrage contre ce système qui l’exclue. Jusqu’au jour où il se voit proposer la chance de sa vie. Dans cette combine dangereuse vont graviter autour de lui le major Buckman, parieur et coureur invétéré, le très ambivalent père Santino Starace, l’impresario et proxénète Johnny Stompanato. Tous vont croiser leurs destins, multiplier les manœuvres et les crimes dans ce grand cirque du cinéma américain. Alors que défilent les Errol Flynn, Clark Gable, Hedy Lamarr et autres Frank Sinatra, ce petit monde sans scrupule va s’adonner à ce qu’il sait faire de mieux : manipuler les masses et veiller à son profit.
J’ai beaucoup aimé ce roman conseillé par Gérard Collard et je me suis laissée embarquer par l’écriture et l’histoire revisitée par l’auteur. C’est bien fichu, malin et met en avant les sombres affaires sous les paillettes hollywoodiennes. Coup de ♥️
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