Quelques brèves de Fabienne
S45 – 8 au 14 novembre 2021
Un peu de culture dans ce monde de brutes.
???????? « 5e set » de Quentin Reynaud avec Alex Lutz, Ana Girardot, Kristin Scott Thomas… 
Âgé de presque 38 ans, Thomas est un joueur de tennis qui n’a jamais connu de gloire. Pourtant, il était l’un des plus grands espoirs du tennis lorsqu’il avait 17 ans. À cause d’une défaite en demi-finale, il est traumatisé depuis et reste dans le bas du classement. Aujourd’hui, il se prépare pour ce qui devrait être son ultime tournoi et il refuse d’abdiquer. Soudainement pris d’un désir de sauver son honneur, il se lance dans une lutte improbable dont le résultat demeure incertain.
Ce LM fait échos à l’épisode de « L’envers du sport », série documentaires dont je parlerai la semaine prochaine sur Mardy Fish (joueur américain que la plupart ont oublié…). Immersion réussie dans le sport de haut-niveau où, plus qu’ailleurs, il y a beaucoup d’appelés et très peu d’élus. J’ai trouvé les acteurs très justes et me suis laissée prendre par le « match ». C’est le moins qu’on puisse dire. Bravo à Alex Lutz très crédible dans ce rôle. Coup de 
A voir ou à revoir :
???? « Trilogie Baztàn » de Fernando González Molina avec Marta Etura, Carlos Nene Librado, Elvira Minguez, Itziar Aizpuru…
Netflix
Le gardien invisible 2017 :
Au bord de la rivière Baztan en Navarre est découvert le corps nu d’une adolescente dans la même disposition que lors d’un crime commis un mois auparavant. Une inspectrice de police revenue de formation au FBI mène donc une enquête à Elizondo, son village natal au cœur de la communauté forale de Navarre où elle s’était jurée de ne plus jamais revenir. Malgré son lourd passé, elle tente de trouver à tout prix le tueur en série, au cours d’une enquête errant entre superstition et sorcellerie…
De chair et d’os 2019 :
Un an après les événements de « El Guardian Invisible » où l’inspectrice Amaia Salazar avait réussi à résoudre la vague de crimes qui terrorisait la vallée de Baztán, nous la retrouvons enceinte de plusieurs mois et bien décidée à laisser derrière elle ce qu’elle a vécu à Elizondo.
Cependant sa vie va être de nouveau bouleversée par le suicide de plusieurs prisonniers qui ont tous laissé le mot Tartallo avant de mourir. Quatre mois après son accouchement elle va reprendre du service pour enquêter sur la profanation d’une petite église. Un mystère qui va faire resurgir les dangers dont la policière pensait ne plus avoir à faire face.
Une offrande à la tempête 2020 :
Dans la vallée du Baztan, une petite fille décède étouffée dans son berceau. Très vite ce meurtre va lever le voile sur une série de morts subites de nourrissons suspecte. Sombre et cruel, ce dernier épisode clôt magnifiquement la trilogie.
Adaptés des romans éponymes de Dolorès Redondo, la trilogie est à voir impérativement dans l’ordre. Elle mélange plusieurs genres, policier et fantastique notamment. J’ai trouvé ça plutôt réussi même si le premier film n’est plus égalé par la suite. Mention spéciale à la comédienne qui tient le rôle principal et à la météo exécrable qui rend l’ambiance bien pesante et propice aux découvertes macabres, passées et présentes !
???? « The Chair » de Amanda Peet, Annie Wyman avec Sandra Oh, Jay Duplass, Everly Carganilla,Taylor Holland… 6 X 30’ Netflix 
La première femme de couleur à devenir directrice essaie d’être à la hauteur des exigences folles du département d’anglais en perdition d’une grande université.
Le scénario est truculent et le casting 5 étoiles pour cette mini-série qui se déroule à l’Université de Pembroke où les « vieux croulants » s’accrochent, où les hyper connectés cherchent querelle et où les femmes essayent (enfin) de marquer ces lieux de leurs empreintes. C’est drôle et cruel. Coup de
???? « 10 ans avec Hayao Miyazaki » de Kaku Arakawa, 4 X 50’ 
Un documentaire exclusif relatant le processus de création du légendaire réalisateur japonais Hayao Miyazaki. La série de reportages le décrit comme artisan passioné, pionnier inconditionnel et père de qui se confronte à son fils.
De 2006 à 2013, la caméra embarquée nous permet de suivre le génie de l’animation nippone, co-créateur du studio Ghibli. L’occasion de découvrir les thèmes qui le hantent, sa façon de travailler, son perfectionnisme poussé à la folie, sa relation houleuse avec son fils… Si après cela vous n’avez pas envie de revoir Ponyo, Totoro, Nausicaa, Chichiro ou encore la colline aux coquelicots alors passez votre chemin. Coup de absolu !!! Et cerise 
sur le gâteau, un film de lui est annoncé pour 2023 !
absolu !!! Et cerise sur le gâteau, un film de lui est annoncé pour 2023 !
« L’agence tous risques » (The A-Team ou ATR) est une série télévisée américaine en 98 épisodes de 45 minutes créée par Frank Lupo et Stephen J. Cannell, et diffusée entre le 23 janvier 1983 et le 8 mars 1987 sur le réseau NBC.
En France, la série est diffusée à partir du 1er juillet 1984 sur TF1 (saisons 1 à 4) puis la cinquième saison inédite du 5 février 1996 au 16 février 1996 sur TF1. Elle a ensuite été rediffusée à plusieurs reprises, du 6 juillet 2002 au 8 mai 2004 sur M6 ; en 2003 sur 13e rue, de juin 2010 à août 2013 sur TMC ainsi qu’à partir du 16 décembre 2013 jusqu’en juillet 2014 sur HD1 et depuis le 19 février 2015 sur Paris Première. Rediffusée sur RTL9 dès le 5 décembre 2016, la série est ensuite diffusée sur TV Breizh.
Le 16 juin 2010, un film du même nom est commercialisé par 20th Century Fox.
En 1972, pendant la guerre du Viêt Nam, le chef hiérarchique d’une équipe de soldats américains qui composera la future « Agence tous risques », le général Morrison, leur donne l’ordre de voler la banque de Hanoï afin de précipiter la fin de la guerre. La mission est un succès mais, quatre jours après la fin de la guerre, l’escouade de soldats retrouve le général Morrison assassiné par les Viet Cong et le quartier général de leur supérieur entièrement brûlé. Aucune preuve n’indiquant que les soldats agissaient sur ordres de Morrison, les membres de l’équipe passent alors devant une cour de justice militaire, celle-ci les condamnant à la prison. Incarcérés aux États-Unis à Los Angeles au début des années 1980, ils s’évadent rapidement.
Depuis, le groupe, baptisé l’« Agence tous risques » (The A-Team en VO) et dirigé par l’ancien colonel John « Hannibal » Smith, mène une vie de mercenaires clandestins au « service de la veuve et de l’orphelin », combattant les injustices locales, si l’on parvient à les trouver.
Ce qui est dingue, c’est que la plupart d’entre nous a oublié la « back Story » que j’ai retranscrite de Wikipedia. Les choses dont on se souvient sont les phobies de Barracuda, le sens de la répartie d’Hannibal, le sex appeal de Futé et la douce dinguerie de Looping, les méchants qui systématiquement les enferment tous les 4 dans un endroit où même si tu n’es pas McGyver tu peux sortir alors 4 mercenaires… quoiqu’il en soit, on savait qu’on allait passer un bon moment quand le générique retentissait.
???? « Le petit monde », de Terada et Jean-David Morvan intégral, Dargaud
Sur une colline surplombée de superbes villas et ceinturée par une autoroute lui servant de rempart, vit Kumiko, la fille d’une famille très riche. En contrebas de l’autoroute, se situe « le petit monde », un sordide bidonville où survit Piedra, orphelin et chef d’une bande de gamins des rues. Tout s’oppose avec violence à ce que ces deux adolescents se rencontrent. Pourtant…
« Bonjour, tu peux m’appeler Piedra. Soit tu plonges avec moi et je te fais découvrir toute l’horreur, la crasse et la violence du PETIT MONDE, soit tu as peur et je te renvoie faire les rêves gnangan que ta maman te paye. Tu as 15 secondes pour te décider. »
Suite à cette invitation, l’aventure débute. Nous sommes dans un futur proche et plutôt apocalyptique quand on vit en « bas ». Beaucoup, je l’ai lu après coup, ont comparé ce manga une revisite de Peter Pan. Pour ma part, je n’ai pas cherché à raccrocher cette histoire à un « classique » et me suis laissée emporter par la force et la violence des dessins. Le scénario est tout aussi puissant avec ce qu’il faut de trouvailles futuristes et d’ancrages contemporains pour équilibrer son propos. C’est un coup de cœur .
.Merci Valérie !
