Quelques brèves de Fabienne

 

 

S43 – 25 au 31 octobre 2021

 

 

 

Un peu de culture dans ce monde de brutes.

A voir ou à revoir : 

???? « Adrift » de Baltasar Kormákur avec Shailene Woodley, Sam Claflin, Jeffrey Thomas… Netflix 2018 ????????

1983, à Tahiti. Un couple de navigateurs, la Californienne Tami Oldham âgée de 24 ans et le Britannique Richard Sharp âgé de 33 ans, accepte de ramener à San Diego le voilier Hazaña de Peter et Christine Crompton pour 10 000 dollars. Le 13 octobre, l’Hazaña est pris dans l’ouragan Raymond, le plus violent qui se soit jamais abattu sur l’océan Pacifique. Le voilier chavire. Tandis que Richard est projeté par dessus bord, Tami est assommée dans la cabine. Lorsqu’elle reprend ses esprits, à bord du bateau en ruines, Tami constate vite l’absence de Richard, puis repère le canot de sauvetage flottant au loin, sur lequel est agrippé son fiancé. Après avoir récupéré Richard, gravement blessé, Tami, sans aucun moyen de communiquer ni d’appeler à l’aide, doit se battre durant 41 jours pour rester en vie et parcourir les 2 500 kms qui la séparent d’Hawaï.
Drame tiré d’une histoire vraie, ce film est une réussite de bout en bout. On se laisse emporter par la vague (oui c’était facile), jusqu’au switch final qui le place définitivement dans les très bons films du genre. Coup de ♥️ et très très belle surprise !
Et si vous êtes attentifs le nom du réal vous rappellera une semaine puisqu’il est aussi à l’origine de la série ???????? Katla !! To loop the loop comme disent les anglo-saxons. Perso, j’adore !
 

???? « The White Lotus » de Mike White avec Murray Bartlett, Connie Britton, Jennifer Coolidge, Alexandra Daddario, Fred Hechinger… 6 X 52’HBO ????????

Dans une station balnéaire au paysage de carte postale, des clients profitent de leurs vacances dans un cadre idyllique, pris en charge par un personnel des plus agréables et serviables. Très vite, il devient clair que le bonheur apparent et les sourires de façade sont trompeurs.
Série chorale, comparée à tort selon moi à Agatha Christie par la critique, The White Lotus dépeint des très riches qui se veulent progressistes mais restent résolument égocentrés, inclusifs mais pas trop, concernés par des combats idéologiques, politiques ou sociétaux mais dont ils se désintéressent assez vite. Bref, un monde, ce monde, où chacun finalement doit reprendre sa place et jouer avec les cartes qui lui sont données, qu’il a volées ou gagnées par le jeu, le sexe ou que sais-je. Dans le LM « I care a lot », il y a cette phrase qui dit « les règles ont été inventées par les riches pour maintenir les pauvres dans leur monde (sous entendu : et pour qu’ils ne viennent jamais se frotter de trop près à nous… » C’est cruel, grinçant, et donc parfaitement analysé et rendu !! Il y a bien la jeune mariée qui se pose des questions sur son avenir de femme « trophée » mais l’argent, s’il ne fait pas le bonheur… y contribue fortement. Coup de ♥️ pour cette série et son casting 5 ⭐️ impeccable !

???? « Innommables » de Malika Attar, Sylvie Chevalier et Joeri Vlekken, 4 X 52’ RTBF / VRT ????????

Série documentaire inédite qui retrace le combat et le courage des victimes de l’affaire Dutroux.
Parce qu’il n’y a pas de mots, je reprends ici l’article paru sur le site RTBF.be
Ce qui est innommable, c’est la peur, la douleur et la frustration des parents dans les premières heures de la disparition de leur enfant. Innommable, c’est la bataille qu’ils doivent mener seuls face à une police et une justice peu humaine, qui n’entend pas leur désespoir et leur lutte. Innommable, c’est l’horreur dans laquelle est plongé l’été 1996 : quatre jeunes filles mortes et deux autres vivantes mais marquées à jamais par l’emprisonnement et les viols qu’elles ont subis dans une cache immonde.
Innommable, c’est aussi l’incroyable soutien et les attentes de tout un peuple : 350.000 personnes marchent habillées de blanc à Bruxelles pour montrer que l’engagement des parents des victimes est devenu le leur. Innommable…
Cette série documentaire offre une nouvelle approche intime d’une histoire et d’une colère tristement collectives à l’aide d’archives de vidéos de l’époque. Cette immersion dans les années sombres de la Belgique nous fait véritablement comprendre et vivre la détresse des parents tout au long de l’enquête, depuis les premières disparitions, jusqu’au procès.
Les témoins nous racontent comment ils ont été touchés, émus et transformés par cette affaire. Avec ces images, nous constatons douloureusement les failles des systèmes policier et judiciaire de l’époque ainsi que la colère du peuple belge face à cela, qui ne peut que soutenir les familles et ressentir leur douleur.
Trois journalistes spécialistes de l’affaire Dutroux depuis 25 ans ont travaillé avec scénaristes et réalisateurs dans une approche cinématographique et immersive en travaillant sur des milliers d’heures d’archives. C’est ainsi que pour la première fois, nous pouvons vous proposer un document inédit avec des séquences hors du temps. À voir absolument pour ne jamais, jamais oublier à l’heure où l’avocat de Dutroux fait remonter dans la presse la pseudo dépression de son monstrueux client !!! ♥️ et ???? évidemment…

???? « Being James Bond » de Baillie Walsh 45’ Apple TV+

Il y a 15 ans, Daniel Craig enfilait le costume de James Bond, agent secret au service de sa Majestée, pour la première fois. Faisant ses preuves dans l’excellent Casino Royale, l’acteur a ainsi succédé à Pierce Brosnan. Alors que No Time To Die s’apprête à sortir en salle, Apple TV+ revient sur 15 ans dans la peau de l’agent le plus célèbre du monde. Au programme, des images d’archives inédites issues de chacun des films de James Craig, (Casino Royale, Quantum of Solace, Skyfall, Spectre ainsi que No Time to Die). Petit bonus, Daniel Craig s’entretient avec deux producteurs de 007, Michael G. Wilson et Barbara Broccoli.
De son premier casting aux attaques sur sa blondeur (« James Bond doit être brun » dixit les journalistes), en passant par sa transformation physique impressionnante sans oublier les blessures de tournage (9 mois d’immobilisation à cause d’une jambe cassée) et le volet 5 repoussé pour cause de Covid, voilà une façon « douce-amère » de dire au-revoir à celui qui restera pour moi le meilleur James Bond de tous. 00???? ever !

???????????????????????? « Ricky ou la belle vie », Ricky ou la belle vie est une série télévisée américaine en 116 épisodes de 23 minutes, créée par Howard Leeds, Ben Starr et Martin Cohan et diffusée entre le 25 septembre 1982 et le 11 mai 1986 sur le réseau NBC et entre le 15 septembre 1986 et le 4 mars 1987 en syndication.

En France, la série a été diffusée d’abord sous le titre La Belle vie dans l’émission Destination Noël du 21 décembre 1984 au 2 janvier 1985, puis dans Vitamine et sous le titre Ricky la belle vie dans Croque-vacances sur TF1. Rediffusion sous le titre Ricky ou la Belle Vie à partir du 11 octobre 1990 dans le Club Dorothée, qui diffusera ensuite des épisodes inédits des saisons 4 et 5 dès le 31 août 1992 sur TF1. Rediffusion sur TMC et AB1.

Ricky débarque dans la vie de son père, Edward Stratton, un créateur de jouets milliardaire qu’il n’a jamais connu. Pour éviter l’école militaire dans laquelle sa mère l’a envoyé, Ricky convainc son géniteur de le laisser vivre avec lui.
Voici la version masculine de Punky dont j’ai parlé précédemment. La recette est quasi la même : des personnages attachants, des historiettes qui se terminent forcément bien, un générique sympa, un père qui évolue au milieu d’un tas de jouets et le gros gros plus, le train qui circule dans la maison !!!

???? « Les fureurs invisibles du cœur  », de John Boyne, Le livre de poche ????????

Cyril n’est pas « un vrai Avery » et il ne le sera jamais – du moins, c’est ce que lui répètent ses parents, Maude et Charles. Mais s’il n’est pas un vrai Avery, qui est-il ? Né d’une fille-mère bannie de la communauté rurale irlandaise où elle a grandi, devenu fils adoptif des Avery, un couple dublinois aisé et excentrique, Cyril se forge une identité au gré d’improbables rencontres et apprend à lutter contre les préjugés d’une société irlandaise où la différence et la liberté de choix sont loin d’être acquises.
Boyne écrit aussi pour la jeunesse c’est dans cette catégorie que je l’ai découvert avec « Le garçon en pyjama rayé » pour n’en citer qu’un. Ici nous partons sur une « saga » irlandaise en suivant Cyril de son adoption à quelques jours jusqu’à la fin de sa vie. La catholique Irlande coincée et rétrograde l’empêche de vivre sa sexualité et son identité librement. J’ai aimé mais pas adoré. Je pense que le roman aurait gagné à être plus court. Il y a quelques incohérences mais cela reste un bon texte. A découvrir. Et de vous à moi, lisez le chez les ados !!!
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