« Perdu de vue » est une émission télévisée française d’appel à témoin (de type reality show), diffusée chaque mois sur TF1 du 17 septembre 1990 au 30 avril 1997, animée par Jacques Pradel et Jean-Marie Perthuis. Son objectif était de faire se retrouver des personnes s’étant perdues de vue.
Il y a eu 67 émissions.
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Quelques chiffres, fournis à l’époque par Jacques Pradel, donnent l’importance de cette émission, premier « reality show » de la télé française qui, au fil de 66 numéros, a reçu 60 000 demandes, ouvert 6 000 dossiers et résolu 1 400 cas dont 305 à l’antenne.
Plusieurs émissions ont marqué les esprits. Notamment une diffusée en février 1992 où Patrick, chauffeur routier, tente de retrouver un frère jumeau dont il a appris l’existence à la trentaine. Ce dernier, Sidali, est retrouvé en Algérie. Il exerce le même métier que Patrick, mais contrairement à son frère de confession juive, Sidali, lui, est musulman. Autre affaire en octobre 1994 avec Lucie et Élodie. Deux fillettes enlevées par un père séparé et emmenées à Madagascar. Christine, leur mère, a pu les retrouver après 15 mois d’attente. Encore une autre avec Olga, une ancienne basketteuse de l’université de Clermont que ses coéquipières recherchent en janvier 1994. Olga coincée à Sarajevo, alors pris d’assaut par les troupes serbes durant la guerre de Bosnie, pourra être exfiltrée de la ville assiégée. Une dernière avec la petite Marion Wagon. La fillette de 10 ans, disparue dans la région d’Agen en novembre 1996, n’a hélas jamais été retrouvée ni par la police ni par les équipes de Jacques Pradel.
Perdu de vue est, à l’époque un rendez-vous très suivi, presque un phénomène. Quand elle s’est achevée, Perdu de vue était encore regardée par plus de six millions de téléspectateurs. Mais elle a battu son record d’audience (9 millions de téléspectateurs) en octobre 1992 avec l’affaire Karen, une jeune Anglaise retrouvée errante, sourde et muette à la suite d’un dédoublement de personnalité.
Beaucoup décriée pour son « voyeurisme », l’émission avait des fans et je ne détestais pas regarder certaines de ces émissions. Je me souviens d’ailleurs de celle « sobrement intitulée » L’affaire Karen.