Quelques brèves de Fabienne

 

 

S37 – 13 au 19 septembre 2021

 

 

 

Un peu de culture dans ce monde de brutes.

 ???????? « Benedetta » de Paul Verhoeven avec Virginie Efira, Charlotte Rampling, Daphné Patakia, Louise Chevillotte, Lambert Wilson, François Pierre… ???????? ???????? ????????

Au 17ème siècle, alors que la peste se propage en Italie, la très jeune Benedetta Carlini rejoint le couvent de Pescia en Toscane. Dès son plus jeune âge, Benedetta est capable de faire des miracles et sa présence au sein de sa nouvelle communauté va changer bien des choses dans la vie des soeurs.
Quelle déception ! Tout y était pourtant : le casting 5 étoiles emmené par Virginie Efira et Charlotte Rampling, l’histoire (vraie), les moyens, la promo sulfureuse et l’attente des spectateurs…. malheureusement Verhoeven offre une version tellement datée et « mâle gaze » (« moins pire » que Kechiche qui lui semble avoir été élevé au porno lesbien filmé par des « réalisateurs » hétérosexuels) que s’en est oubliable sitôt le générique de fin lancé. Il ne me reste rien de ce LM vu dimanche dernier. Rien du tout. Je ne sais toujours pas ce qu’il a voulu nous montrer, nous raconter et quel est son point de vue de réalisateur. Parce que c’est ça quand même le cinoche, un point de vue. A part nous montrer des seins, en veux tu en voilà (la mère, la sainte et la putain – quelle modernité dans ce triptyque vieux passablement éculé !) et des nus qui n’ont aucun intérêt dans la narration (si ce n’est permettre à certains dans le fond de la salle de se rincer « l’œil » – la scène de fin est un must du genre). Rien ne m’a choqué, ni le langage « hyper moderne », ni les scènes de sexe « accessoirisées » qui elles, scandaliseront sans doute les « pratiquants »… Probablement que Virginie Efira (je l’adore depuis ses débuts) est trop charnelle et sensuelle pour qu’on puisse adhérer à la dimension mystique inhérente à Benedetta. En tout cas, quel dommage d’être passé si loin de son sujet !

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À voir ou à revoir : 

???? « The book of Henry » de Gregg Hurwitz avec Naomi Watts, Jaeden Lieberher, Jacob Trembley, Dean Norris… 2017 ????????Netflix

Susan Carpenter, une mère célibataire, vit avec ses deux jeunes fils : Henry et Peter. Henry est amoureux de Christina qui mène une vie difficile aux côtés d’un beau-père dangereux qui la maltraite. Il planifie alors un plan pour la sauver.
Le testament d’un jeune surdoué pour mettre son petit frère et sa mère à l’abri du besoin ainsi que sa meilleure amie en sécurité loin de la violence d’un père flic. Une histoire comme on en a déjà vu cinquante fois mais Naomi Watts et le jeune Jaeden Lieberher sont très bien.

???? « Solos » de David Weil avec Helen Mirren, Anne Hataway, Morgan Freeman ou encore Uzo Aduba 7 X 30’ Amazon Prime ????????

Série d’anthologie dramatique, Solos met en avant des histoires uniques, chacune racontée du point de vue d’un personnage et à une période différente.
Cette série tournée pendant l’épidémie de Covid qui autorise cette mise en scène sous forme de monologue avec 7 acteurs tous avérés est pour moi, globalement, une réussite. Du syndrome de la cabane, en passant par le voyage dans le temps ou l’achat d’un clone pour que la vie continue après la mort, la série explore le lien humain dans une humanité qui s’effiloche. Les épisodes sont assez inégaux malheureusement et un concept qui ne tient plus à partir de l’épisode 5, c’est dommage. Même si le dernier est celui avec Morgan Freeman. Mitigée donc… et j’en suis la première attristée. Préférez la série Black Mirror où la plupart des thèmes sont abordés.

???? « Post Mortem – personne ne meurt à Skarnes » de Petter Olmsen avec Kathrine Thorborg Johansen, Elias Holmen Sørensen, Andrée Sørum 6 X 50’ ????????

Une femme déclarée morte se réveille avec une soif de sang incontrôlable, redonnant par là même espoir à l’entreprise de pompes funèbres sur le déclin de sa famille.
On prend une pincée de « Six Feet Under », la famille tient une entreprise funéraire, on saupoudre d’un peu de fantastique (vampires et un peu Frankenstein), on plante le décor en Norvège et c’est parti. On est au plus près des personnages et de leurs troubles. Et c’est plutôt bien réussi sans être un coup de cœur. Mention spéciale au générique que je trouve sublime !

???????????????????????? « Punky Brewster »de David W. Duclon avec Soleil Moon Frye, George Gaynes, Cherie Johnson… 88 X 25’ 4 saisons ???????? 1984-1988

La sitcom jeunesse a été diffusée sur le réseau NBC (les deux premières saisons) et entre le 30 octobre 1987 et le 27 mai 1988 en syndication (un système qui consiste à vendre à plusieurs diffuseurs le droit de reproduire un contenu ou de diffuser un programme).
En France, les deux premières saisons ont commencé à être diffusées dans l’émission Destination Noël du 23 décembre 1985[1] au 2 janvier 1986[2], puis tous les mercredis à partir de la mi-avril 1986[3] dans Vitamine et Croque-vacances sur TF1. Rediffusion dans le Club Dorothée dès le 2 novembre 1987. Les saisons 3 et 4 restant inédites, et au Québec à partir du samedi 22 mars 1986 sur le réseau Pathonic et le jeudi suivant à Télé-Métropole.
Âgée de seulement 7 ans, l’adorable Punky Brewster est abandonnée par sa mère dans un centre commercial de Chicago, en compagnie de son chien. Elle se réfugie dans un immeuble et le gérant, un gentil vieillard nommé Henry, décide de la recueillir.
Une série douce et tendre portée par une jeune comédienne attachante qui était la copine qu’on voulait tous avoir !
Et pour aller plus loin le site Ciné-série explique ce qui se cache derrière le nom de l’héroïne : Le nom Punky Brewster n’a pas été choisi au hasard, bien au contraire. Il est venu de Brandon Tartikoff, alors président de NBC. Quand il était jeune, en 1966, l’Américain fréquentait l’école préparatoire de Lawrence Township dans le New Jersey. Il y suivait les cours du professeur Brewster et avait le béguin pour sa fille Peyton, surnommée « Punky ». Au moment de donner un nom à la petite fille de la série, il s’en souvint et lui donna celui-là en souvenir. Pour bien faire les choses et rendre hommage à cet amour de jeunesse, les avocats de NBC ont retrouvé celle qui était devenue Peyton Rutledge. En échange de l’utilisation de son nom, la jeune femme allait donc toucher des royalties. Clin d’œil ultime, elle apparaît également dans un épisode dans le rôle d’une enseignante. Croisant la route de la jeune fille, elle lui demande son nom et s’entend répondre « Punky Brewster ». La réaction de l’adulte ? « Quel drôle de nom ! ». Tout simplement génial. Sinon, il y a un Revival pour les extra-fans !!

???? « Le journal impubliable  », de George Pearl d’Éliane Saliba Garillon Arlea ????????

Architecte new-yorkais, George Pearl décide de tout quitter et de s’exiler à Rome pour jouir d’une retraite bien méritée. À travers son journal, le misanthrope nous révèle ce retrait mouvementé.
Comme une bleue, je me suis laissée piéger par la couverture (made in Voutch). En vrai, ce roman n’a malheureusement pas beaucoup d’intérêt ni dans le fond (des romans qui mettent en « avant » des misanthropes, il y en a pléthore et des plus intéressants), ni dans la forme (mais peut-être est-ce dû à un problème de traduction ?, je l’ignore). Bref sitôt lu, sitôt oublié… et déposé dans une boîte à livres ???? et je ne me sépare JAMAIS de mes livres, c’est dire. Ce qui, de vous à moi, est un problème quand on arrive à plus de 5000 et qu’on n’est pas une bibliothèque municipale. ????
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