Quelques brèves de Fabienne
S3 – 18 au 24 janvier 2021
Un peu de culture dans ce monde de brutes.
Toujours compliqué…
¯\_(ツ)_/¯
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À voir ou à revoir :
???? « La grande évasion » de John Sturges avec Steve McQueen, James Garner, Charles Bronson 1963
Durant la Seconde Guerre mondiale, le stalag Luft North est un camp de prisonniers d’où l’on ne s’échappe pas ! C’est là que sont réunis et étroitement surveillés tous les spécialistes et récidivistes de l’évasion. Le commandant von Luger explique au colonel Ramsey comment et pourquoi l’évasion dans ce stalag est absolument impossible. Mais ce n’est pas l’avis de certains prisonniers alliés. Ils préparent une évasion massive.
Inspiré de faits réels retranscris (lire le récit éponyme de Paul Brickhill), le suspens est inexistant : l’évasion aura lieu, l’évasion réussira ! Et pourtant quelle maitrise dans l’adaptation scénaristique, quel charisme des acteurs ! Le début, traité de façon humoristique permet de se plonger et d’accrocher immédiatement à ce qui reste un film de guerre de presque 3 heures. Merci Arte de m’avoir fait revivre un souvenir d’enfant très vivace.
???? « Banana » de Russell T Davies avec Luke Newberry, Freddie Fox et Fisayo Akinade. 8 X 23’ Channel 4 / Auvio
Huit histoires de couples LGBTQI+ dans leur recherche de l’amour en passant par le chagrin d’amour, le sexe et le drame.
Série confidentielle (sauf si vous avez un intérêt particulier pour cette communauté) et assez inégale (puisque tout dépend du personnage mis en avant) mais deux épisodes magnifiques dont un sublime (le 6 ) qui, selon moi, fait que cette série mérite d’être regardée dans son entièreté.
Pour info, son créateur est aussi celui de « Queer as folk » et de « Years and Years » ! La première vue, il y a des années dans la version UK et US et la seconde pitchée ici dans une semaine culturelle (en 2019). Si vous ne les avez pas vues, foncez !!
???? « Fran Lebowitz » produit par Martin Scorsese, Netflix.
Explorez les rues de New York et l’esprit fascinant et incisif de l’écrivaine, humoriste et conteuse Fran Lebowitz au fil d’un entretien avec Martin Scorsese.
De l’art de bien choisir ses proches et ceux qui nous accompagnent dans la vie. Martin Scorsese nous fait découvrir (en Europe, Fran Lebowitz est assez méconnue) sa meilleure amie. Pour le meilleur et pour le rire. Elle est, à elle seule, l’encyclopédie de NY de 1970 à nos jours. Le génie et le sens de la répartie sont jouissifs et jubilatoires. Je me suis régalée. Coup de !
« Jeopardy! »
Jeopardy! est un jeu télévisé créé par Merv Griffin (aussi créateur de La Roue de la fortune) et diffusé depuis le 30 mars 1964, aux États-Unis (source Wikipedia)
À partir de réponses communément appelées des indices, trois candidats doivent trouver la question correspondante. Chaque bonne réponse (c’est-à-dire chaque bonne question) rapporte une somme, chaque erreur la fait perdre. Ils peuvent choisir entre six catégories et cinq valeurs d’indices par catégorie.
Les deux premières rondes font s’affronter les trois candidats qui s’éliminent selon leur rapidité à buzzer pour répondre. Lors de la troisième et dernière ronde, ils répondent par écrit pour trouver une question, et parient secrètement une somme avant la présentation de la réponse. Le gagnant est celui qui a gagné le plus d’argent pendant l’émission, lui donnant le droit de revenir pour la suivante.
En France, le jeu a été présenté par Philippe Risoli de 1989 à 1992 sur TF1.
Allusions au cinéma ou à la télé :
• Dans le film Sans plus attendre, Morgan Freeman ne rate pas cette émission et il répond avant les candidats de la télévision.
* Dans le film Un jour sans fin, Bill Murray nommé Phil Connors profite d’une de ses nombreuses soirées de ce 2 février pour répondre avant les candidats de la télévision, pour épater et même quelque peu faire peur à ses convives.
* Dans l’épisode des Simpson « Un Noël d’enfer », Marge va à Jeopardy! afin de gagner de l’argent, mais finalement elle perd et doit même de l’argent à la production de l’émission.
* Dans l’épisode « La grande épreuve » (Nanny and the Professor) de la saison 3 de la série Une nounou d’enfer, le frère de C.C. parie avec elle qu’il peut faire l’impossible comme faire participer Fran à Jeopardy!
* Dans l’épisode « Le jeu des questions » de la série Beverly Hills 90210, saison 5, Brandon et Claire s’affrontent au jeu, mais c’est Andrea qui est candidate.
* Dans le film Les Blancs ne savent pas sauter, la compagne de l’un des deux personnages principaux est obsédée par ce jeu télévisé, elle s’entraîne sans relâche pour participer à l’émission et ainsi gagner une grosse somme d’argent.
* Dans un épisode la série Clarence, Jeff regarde l’émission.
* Dans le film Rain Man, Raymond (Dustin Hoffman) est obsédé par la télé et les horaires des jeux télévisés, dont Jeopardy! qu’il ne faut jamais rater.
* Dans la série Bones, Vincent-Nigel Murray, un des internes du Dr Tempérance Brennan, gagne un million de dollars en participant à Jeopardy!.
* Dans Friends, quand Ross dit a l’infirmière que Marcel (le singe) est comme un humain, celui-ci regarde Jeopardy!
* Dans Fringe, saison 3 épisode 4, Peter dit à Walter que ce qu’il lui a dit lui servirait s’il participait à Jeopardy!
* Dans le film California man, Stoney fait allusion à Jeopardy! comme son émission préférée.
* Dans l’épisode « Possédés » de Stargate Atlantis (saison 2 épisode 16), Sheppard et McKay explique à Ronon que les Terriens s’occupent en regardant la télé.
* Dans l’épisode pilote « Le monde selon Lénine » de la série Sliders : Les Mondes parallèles, alors qu’il s’apprête à se substituer à son double pour libérer Rembrandt Brown, le professeur Maximillian Arturo fait référence à Jeopardy!, qu’il devrait être en train de regarder en sirotant un tasse de thé. À cette remarque, Quinn Mallory lui répond que cette semaine a lieu le tournoi des champions.
* Dans l’épisode « Questions and Answers », Saison 7 épisode 17 de Les Craquantes (Golden Girls). Dorothy se prépare à participer au jeu et en fait un véritable défi, pour finalement ne pas être retenue malgré ses bonnes réponses en pré-sélection.
* Dans l’épisode La Rencontre avec le grand Stan de la série The Big Bang Theory, quand Leonard réfléchit et hésite sur ce qu’il va choisir de faire dédicacer à Stan Lee, Raj lui fait la blague de passer le thème musical de l’émission avec le haut-parleur télécommandé intégré à son chandail.
J’ai beaucoup, beaucoup aimé cette émission (à tel point que j’en parle dans mon roman « Mon ami Ham, le chimpanzé des étoiles » LDPJEUNESSE. Une façon de rendre hommage à ce jeu dont je trouve le concept fabuleux !
???? « Betty » de Tiffany McDaniel éditions Alfred A. Knopf Gallmeister, 2020
La Petite Indienne, c’est Betty Carpenter, née dans une baignoire, sixième de huit enfants. Sa famille vit en marge de la société car, si sa mère est blanche, son père est cherokee. Lorsque les Carpenter s’installent dans la petite ville de Breathed, après des années d’errance, le paysage luxuriant de l’Ohio semble leur apporter la paix. Avec ses frères et sœurs, Betty grandit bercée par la magie immémoriale des histoires de son père. Mais les plus noirs secrets de la famille se dévoilent peu à peu. Pour affronter le monde des adultes, Betty puise son courage dans l’écriture : elle confie sa douleur à des pages qu’elle enfouit sous terre au fil des années. Pour qu’un jour, toutes ces histoires n’en forment plus qu’une, qu’elle pourra enfin révéler.
Autant dire que j’attendais impatiemment (que le Père Noël passe et me le dépose dans mes chaussons) pour me plonger dans ce roman. Je n’ai pas eu le coup de cœur que j’espérais, m’attendant sans doute à plus. C’est toujours la même chose quand on en parle trop. Mais, entendons nous, l’histoire est forte, entourée des mystères de l’enfance… ce roman parle aussi de la perte de l’innocence… c’est dur, cruel parfois, déchirant aussi. Betty dépeint une famille sur laquelle pèse quantité de malédictions (viols, incestes, morts prématurées d’enfants, suicides… toute la liste est cochée), une famille en quête de sens qui se perd, se cherche et se retrouve, dans ce monde ou dans l’autre. En résumé, Betty c’est avant tout pour moi, un chant d’amour d’une fille à son père Cherokee.
Ah oui et le coup du « loup » et de la légende qui raconte comment on évolue en fonction de comment on le nourrit, on aurait pu faire l’impasse mais… Sinon je trouve la couverture FR très laide contrairement à celles des autres pays et j’ai aussi appris que le manuscrit avait été refusé par les américains, acheté et publié par les italiens avant de connaître le succès d’aujourd’hui. Nul(le) n’est prophète dans son pays…
Son palmarès parle pour lui :
Prix du roman Fnac 2020
Prix America du meilleur roman 2020
Roman étranger préféré des libraires – Palmarès Livres Hebdo 2020
Prix des lecteurs de la Librairie Nouvelle de Voiron
Prix des lecteurs des librairies Attitudes
Sélectionné parmi les 100 livres de l’année 2020 par le magazine Lire.