Quelques brèves de Fabienne

 

 

S21 – 25 au 31 mai 2020

 

 

 

Un peu de culture dans ce monde de brutes.

:
¯\_(ツ)_/¯
Alors on se rattrape sur les DVD d’acc ?

À voir ou à revoir : 

????  « Liting ou la délicatesse de Hong Khaou  » de Hong Khaou avec Ben Whishaw, Pei-Pei Cheng, Naomi Christie ???????? ????️‍???? 2014
Londres. Dans une maison de retraite, Junn, une mère sino-cambodgienne pleure la disparition de son fils, Kai. Son deuil est dérangé par l’arrivée soudaine de Richard. Elle ne sait pas ou ne veut pas savoir qu’il a été le compagnon de Kai. Ils ne parlent pas la même langue mais, aidés d’une interprète, vont essayer de communiquer dans le souvenir de celui qu’ils ont aimé.
Ce long-métrage a remporté, l’année de sa sortie, le Prix de la meilleure photographie au Festival du Film Indépendant de Sundance. Ce drame, qui prend pour point de départ l’histoire de la propre mère du réalisateur est tout en nuances et d’une extrême délicatesse. Une mère dans une maison de retraite, un fils qui lui cache son homosexualité et l’amant qui joue le rôle d’un simple colocataire. Jusqu’à ce que la mort s’invite et se redessine une nouvelle carte en souvenir du défunt. C’est triste, c’est beau  ❤️  .

???? « La leçon de piano » de Jane Campion avec Holly Hunter, Anna Paquin, Harvey Keitel… ???????? 1993
Ada McGrath, jeune femme muette, veuve et passionnée de musique, débarque avec Flora, sa fille, sur une plage de Nouvelle-Zélande où elle doit épouser Alistair Stewart, un colon qu’elle ne connaît que par courrier. Le voyage pour rejoindre la ferme est difficile et Stewart préfère troquer l’encombrant piano auquel elle tient tant contre des terres appartenant à son voisin, George Baines, un être fruste qui vit comme les Maoris.
Ce film est d’une puissance telle que presque 30 ans après, il n’a pris aucune ride et continue à faire partie des chefs d’œuvres du cinéma… Campion s’est, depuis toujours, efforcée de placer la femme au centre de son œuvre, œuvre féministe s’il en est (cf sa formidable série : Top of the lake)… elle offre à Holly Hunter un rôle à la mesure de son talent malgré (ou grâce) au mutisme que lui impose son personnage. Histoire d’une émancipation féminine de toute beauté. Coup de cœur d’alors et de toujours. À voir et revoir ABSOLUMENT ♥️

???? « Goliath » de David E. Kelley avec Billy Bob Thornton, Maria Bello (juste la S1 malheureusement), Tania Raymonde et Nina Arianda 3 X 8 épisodes S4 en tournage Amazon Prime ????????
Billy McBride, un avocat en disgrâce, accepte de prendre la responsabilité d’un procès pour défendre un cas de mort injustifiée dans l’espoir de se venger du cabinet qu’il a aidé à créer.
Pourquoi regarder cette série ? La réponse tient en un seul nom : Billy Bob Thornton. Il est parfait, sexy à souhait, des tas de femmes gravitent autour de lui et lui n’a qu’une envie qu’on le laisse tranquille. Sauf qu’une affaire pas très nette se présente et qu’il est le meilleur avocat de LA.
Une jolie découverte mais arrêtez vous à la S1, les S2 et S3 sont vraiment moins intéressantes.
A voir, vraiment ❤️.

????  « Dead to me »  de Liz Feldman avec Christina Applegate, Linda Cardellini et James Marsden S2 10 X32’ Netflix ????????
La saison 2 de Dead to Me montre les conséquences directes de la mort de Steve et son effet sur Judy, qui traverse donc une épreuve plus que familière pour Jen. Comme dans la première saison, la relation entre les deux amies est aussi complexe que juste et de nouveaux rebondissements leur permettent de découvrir de nouvelles facettes d’elles-mêmes.
Je suis accro à ces deux comédiennes et au duo de choc qu’elles forment dans cette série. De leur dynamique interne nait le ressort comique qui entraîne l’intrigue (cousue de fil blanc, on est bien d’accord) d’épisode en épisode. À souligner le casting, IMPECCABLE, des comédiens principaux aux rôles secondaires. Mention spéciale à la lieutenant Perez (Diana Maria Riva). Vivement la S3 !

???? « Aurélien » de Louis Aragon, 1944, Folio ????????
« La première fois qu’Aurélien vit Bérénice, il la trouva franchement laide. Elle lui déplut, enfin. Il n’aima pas comment elle était habillée. Une étoffe qu’il n’aurait pas choisie. Il avait des idées sur les étoffes. Une étoffe qu’il avait vue sur plusieurs femmes. Cela lui fit mal augurer de celle-ci qui portait un nom de princesse d’Orient sans avoir l’air de se considérer dans l’obligation d’avoir du goût ».
4e roman du cycle du Monde réel d’Aragon, Aurélien parle d’amour « adulescent », d’une quête d’absolu pour une jeunesse en perte de repères après une guerre interminable. Les jeunes hommes se remettent comme ils peuvent et puis survient l’amour ou plutôt l’obsession de l’autre alors qu’on n’y est pas préparé. Aurélien ne sait pas ce que c’est. Il va s’y brûler et consumer sa maîtresse. « Aurélien pensait pendant ce temps à ce que lui avait dit Blanchette : Vous la détruirez tout simplement... ». Un peu comme « Belle du seigneur » d’Albert Cohen qu’on « vend » comme une histoire d’amour alors qu’il parle surtout de manque et de chagrins. D’abord, il ne l’aime pas, puis en tombe éperdument amoureux. Elle est mariée, ne veut pas, ne peut pas, résiste, succombe, se reprend sans le « fameux » passage à l’acte. Lui jalouse le mari, sa vie sans lui, la voue aux gémonies, ne pense qu’à elle, la désire… C’est une histoire d’amour inassouvie, belle et triste et intemporelle. Et cet épilogue terrible, sans aucun doute un des plus chagrins de la littérature française : « L’insupportable tournait à la douleur »…
Peut-être qu’on aime moins bien aujourd’hui, avec moins d’intensité qu’à cette époque et c’est dommage… Aurélien, c’est évidemment un classique qu’on nous fait lire trop tôt je crois, pour passer les épreuves du BAC. Le relire maintenant, avec les blessures amoureuses qui m’ont (détruites) construites, a naturellement une autre saveur. Et puis c’est « So chic » de (re)lire Aragon, non ?

???????? « Le prince tigre » de Chen JiangHong, L’Ecole des loisirs, 2005 ????????
Dans la forêt, la tigresse pleure la mort de ses petits tués par des chasseurs. Un soir, elle attaque le village, dévore les hommes et les bêtes mais cela n’apaise en rien sa colère. Le pays est plongé dans la terreur. Le roi consulte la vieille Lao Lao qui lui explique que le seul moyen de la calmer est de lui donner son fils unique, Wen et qu’il ne lui arrivera aucun mal.
L’auteur revisite un conte classique (un bronze chinois du 11e siècle) avec de magnifiques dessins réalisés comme des estampes. Comme tous les contes c’est cruel, mais c’est beau. Coup de ❤️

???? « Crocodile Rock »,  d’Elton Jones et Bernie Taupin Universal Music Publishing Group 1973 ????????
I remember when rock was young
Me and Suzie had so much fun
Holding hands and skimming stones
Had an old gold Chevy and a place of my own
But the biggest kick I ever got
Was doing a thing called the Crocodile Rock
While the other kids were Rocking Round the Clock
We were hopping and bopping to the Crocodile Rock
Well Crocodile Rocking is something shocking
When your feet just can’t keep still
I never knew me a better time and I guess I never will
Oh Lawdy mama those Friday nights
When Suzie wore her dresses tight
And the Crocodile Rocking was out of sight
La lalalala la lalalala la lalalala la
But the years went by and the rock just died
Suzie went and left us for some foreign guy
Long nights crying by the record machine
Dreaming of my Chevy and my old blue jeans
But they’ll never kill the thrills we’ve got
Burning up to the Crocodile Rock
Learning fast as the weeks went past
We really thought the Crocodile Rock would last
Well Crocodile Rocking is something shocking
When your feet just can’t keep still
I never knew me a better time and I guess I never will
Oh Lawdy mama those Friday nights
When Suzie wore her dresses tight
And the Crocodile Rocking was out of sight
La lalalala la lalalala la lalalala la
I remember when rock was young
Me and Suzie had so much fun
Holding hands and skimming stones
Had an old gold Chevy and a place of my own
But the biggest kick I ever got
Was doing a thing called the Crocodile Rock
While the other kids were Rocking Round the Clock
We were hopping and bopping to the Crocodile Rock
Well Crocodile Rocking is something shocking
When your feet just can’t keep still
I never knew me a better time and I guess I never will
Oh Lawdy mama those Friday nights
When Suzie wore her dresses tight
And the Crocodile Rocking was out of sight
La lalalala la lalalala la lalalala la
La lalalala la lalalala la lalalala la
La lalalala la lalalala la lalalala la

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