Quelques brèves de Fabienne

 

 

S14 – 6 au 12 avril 2020

 

 

 

Un peu de culture dans ce monde de brutes.

????????. ¯\_(ツ)_/¯
Alors on se rattrape sur les DVD d’acc ?

À voir ou à revoir : 

???? « Random hearts » de Sydney Pollack avec Harrison Ford, Kristin Scott-Thomas et Charles S. Dutton 1999 Netflix

Dans un monde parfait, ils n’auraient jamais dû se rencontrer jusqu’à cet accident d’avion où chacun d’eux perd son conjoint. Les deux disparus étaient amants. Après le choc de la douleur, vient la révélation de la trahison. Lui cherche à comprendre, Elle, ne veut surtout pas savoir. A coups de doutes, de tensions et de faux pas, ils redessinent une histoire qui n’est pas la leur, au nom d’une vérité qui risque de bouleverser leur vie, à jamais.
C’est étrange mais j’ai loupé ce film à sa sortie en salles. Une belle et bonne séance de rattrapage avec une Kristin Scott-Thomas très très touchante et pourtant, à part dans 4 mariages et un enterrement, elle m’agace souvent. Sans doute un de ses plus beaux rôles dramatiques. J’ai beaucoup aimé. Coup de 20 ans après !

???? « Viola di mare » de Donatella Maiorca avec Valeria Solarino et Isabella Ragonese 2009

C’est l’histoire d’amour entre deux jeunes femmes, Angela et Sara, qui ont toutes deux grandi dans le même microcosme, entourées par un paysage magnifique et envoûtant. L’intrigue est basée sur des faits réels qui ont eu lieu sur une des îles près de Sicile dans la seconde moitié du 19e siècle. Angela essaye de survivre au scandale de son homosexualité, acceptant de se faire passer pour un homme.
Un film très épuré et très émouvant sur la non acceptation et le combat de deux femmes pour faire « comprendre » leur amour dans une Italie du 19e complètement verrouillée à cette idée. Les comédiennes sont jolies ce qui ne gâche rien bien au contraire.

???? « Hush/ Du venin dans les veines » de Jonathan Darby avec Jessica Lange, Gwyneth Paltrow, Johnathon Schaech 1998 (Netflix)

Helen (Gwyneth Paltrow) est la petite amie de Jackson Baring (Johnathon Schaech). Quand elle tombe enceinte, ils décident de se marier et d’aller vivre à Kilronan, là où vit la mère de Jackson et là où il a grandi. Les rapports entre Helen et Martha (Jessica Lange), sa belle-mère, se dégradent rapidement lorsque la jeune femme se rend compte que la future grand-mère semble en vouloir au bébé qu’elle porte.
Fabuleuse Jessica Lange en mère abusive avec pour une fois une belle-fille qui ne se laisse pas faire. Alors évidemment ça va saigner ! Bon thriller à ne pas bouder ! En plus vous avez le temps, non ?

???? « His dark materials  » de Philip Pullman avec Dafne Keen, Ruth Wilson, James McAvoy 8 X 50’. BBC One / HBO

Élevée dans l’austère et étouffante université Jordan College à Oxford, Lyra Belacqua et son dæmon (une expression de l’âme humaine extérieure au corps, qui adopte une apparence animale), apprennent fortuitement l’existence de la Poussière. Il s’agit d’une étrange particule que le Magisterium (le bras armé d’une Église toute-puissante et radicalisée) pense être le fruit du Péché originel. Des érudits ont en effet observé que cette Poussière est moins attirée par l’innocence des enfants que par l’expérience des adultes. Des savants, avec le soutien de l’Église, entament de terrifiantes expérimentations sur la Poussière en utilisant des enfants kidnappés dans toute l’Angleterre, et envoyés dans les royaumes glacés du Grand Nord. Lyra s’engage à la poursuite de ces kidnappeurs d’enfants, qui ont notamment capturé son meilleur ami Roger. Dans son périple, elle croise la route d’aventuriers, d’ours en armure et de sorcières; elle apprendra en outre à se servir de l’aléthiomètre, un lecteur de vérité, et découvrira les secrets de l’univers ainsi que les forces qui s’assemblent autour de sa propre existence et de sa destinée exceptionnelle.
Philipp Pullman auto-adapte sa trilogie à succès À la croisée des mondes. Alors pour la profane que j’étais les premiers épisodes sont assez plan-plan, mettant en place la « back story » des personnages principaux. C’est chose faite à l’épisode 4 qui nous embarque (enfin) dans l’aventure, l’héroïne partant dans le Nord à la recherche de son ami Roger tout en étant poursuivie par Melle Coulter. La S2 a déjà été commandée et laisse présager une jolie suite. En tout cas l’échec commercial et public du film a été balayé et l’aventure Fantaisy rend très bien en série. Pas un coup de cœur mais un bon moment !

???? « Unorthodox  » de Maria Schrader avec Shira Haas, Amit Rahav et Jeff Wilbusch 4 X 60´ Netflix

Esther Shapiro, Esty, est une jeune femme juive de 19 ans qui s’enfuit de sa communauté ultra-orthodoxe new-yorkaise pour vivre une vie plus libre à Berlin. Son mari, Yakov nommé Yanky, tente désespérément de la retrouver avec son cousin Moische, même s’il est conscient qu’elle était malheureuse.
Adaptée de la véritable histoire de Deborah Feldman, Unorthodox est une série qui prend aux tripes. Elle raconte la « cavale » de NY à Berlin, d’une jeune femme éprise de musique et de liberté. C’est une histoire de courage absolu. Le milieu ultra isolationniste des juifs orthodoxes est un microcosme qui soulève de nombreuses questions. Ici, tout est régi par la religion et « expliqué » par l’Histoire. Les femmes ne servent qu’à « pondre » une descendance et sont privées de libre pensée. Leurs envies, leurs désirs sont bafoués et la « prise de conscience », quand elle survient, est d’une violence terrible. Évidemment, on pense au merveilleux livre ET film « Désobéissance  » et aux documentaires « One of us » et « M » que j’ai pitchés ici même l’année dernière. Cette mini-série est un énorme coup de ! Elle aurait dû être présentée en compétition au Festival International Série Mania qui a été annulé en raison du Coronavirus. Vous avez la possibilité de ne pas la louper. Le petit plus : regarder la série en yiddish (sous titré ou pas, d’ailleurs)…
Elle est aussi forte que « When they see us » dont j’ai aussi déjà parlé dans une semaine culturelle 2019.

???? « Elevation », de Stephen King, Le Livre de poche, 2019 

À Castle Rock, Scott Carey est affecté par un mal étrange. Il perd rapidement du poids tout en conservant la même masse corporelle. De plus, tout objet qu’il porte sur lui perd également son poids. Quand il expose son cas à son ami, le médecin à la retraite Bob Ellis, celui-ci avoue son incompréhension et son impuissance devant ce phénomène.
Un très court roman qui s’éloigne du genre horrifique qu’affectionne l’auteur. Ici c’est empli de lumière, de poésie, de tendresse. Que ferions-nous si on savait à l’avance combien de temps il nous reste avant le grand final ? Coup de

???? « Surface », d’Olivier Norek Pocket

Ici, personne ne veut plus de cette capitaine de police.
Là-bas, personne ne veut de son enquête.
Ceux qui suivent mes posts savent que j’ai découvert les romans de Norek l’année passée. Je les ai tous lu (en poche) et me voici avec sa dernière parution. Comme pour les précédents, j’ai été happée par son écriture nerveuse et son style d’une efficacité redoutable. Contrairement à ses « confrères », il n’écrit jamais le même livre et c’est ce qui fait de lui, pour moi, le meilleur auteur de polars français. Coup de !

???????? « Caca boudin », de Stéphanie Blake, Ecole des loisirs,  2002 

Le petit lapin dit de gros mots au grand étonnement de ses parents. Un jour, il rencontre un grand loup qui le mange. Ne se sentant pas bien le grand loup se rend chez le médecin qui l’examine et trouve le petit lapin dans son ventre.
L’expression préférée des enfants se trouve à chaque page de ce livre et cela les fait se tordre de rire ! Un classique !

 

???? « S’envoler jusqu’au bout », Jeanne Mas Warner Chappell Music 1986

Tout doucement, elle ondule si fragile,
Timidement l’envie se déshabille
Inconsciemment son espoir me respire, encore.
Impertinent, ce frisson qui s’infiltre,
Passionnément, un soupçon qui s’éclipse,
Sans contrôle elle me frôle et sa peau me console.
A contretemps, souffrir dans sa chaleur,
Toucher son ventre, et rougir de douceur,
Désir intense, nos deux corps se ressemblent,
Sans expérience, sans vouloir même comprendre
S’envoler jusqu’au bout,
S’envoler jusqu’au bout.
Et lentement, nos silences se retirent,
Aveuglément, je n’veux pas qu’elle me quitte,
Physiquement, ce mystère qui m’inspire, encore.
Imprudemment, mes doigts la redessinent,
Jalousement, me blottir sur son île,
M’égarer dans l’erreur, son chagrin me fait peur.
A contretemps, souffrir dans sa chaleur,
Toucher son ventre, et rougir de douceur,
Désir intense, nos deux corps se ressemblent,
Sans expérience, sans vouloir même comprendre
S’envoler jusqu’au bout,
S’envoler jusqu’au bout.
A contretemps, souffrir dans sa chaleur,
Toucher son ventre, et rougir de douceur,
Désir intense, nos deux corps se ressemblent,
Sans expérience, sans vouloir même comprendre
S’envoler jusqu’au bout,
S’envoler jusqu’au bout.
Tout doucement, elle ondule si fragile,
Timidement l’envie se déshabille
Inconsciemment son espoir me respire, encore.
Magnifiques paroles, cette femme sait écrire c’est indéniable.
Chorégraphie très Jeanne !
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