L’homme sous l’orage – Gaëlle Nohan

 

Si vous aimez les romans où la petite histoire épouse la Grande, si vous appréciez être emporté par la puissance romanesque d’une fiction mettant en scène des personnages en proie à des sentiments contrastés… alors ce roman est fait pour vous!

 

 

 

Éditeur : ‎ L’Iconoclaste

Nombre de pages : 348

Parution : août 2025

Si vous aimez les romans où la petite histoire épouse la Grande, si vous appréciez être emporté par la puissance romanesque d’une fiction mettant en scène des personnages torturés en proie à des sentiments contrastés, si vous êtes sensible aux histoires d’amour contrariées, si Jane Eyre a su vous toucher…. Alors le dernier roman de Gaëlle Nohant est fait pour vous!

Cela fait trois ans que la première guerre mondiale a éclaté. Isaure gère son domaine viticole du mieux qu’elle peut, son mari et son fils étant mobilisés au front. Elle consacre entièrement son temps libre aux blessés de guerre. Un soir d’orage, un homme frappe à sa porte. C’est un peintre qu’elle a connu jadis, aujourd’hui un déserteur cherchant refuge: tout ce qu’elle exècre. Aussi l’éconduit-elle sans le moindre ménagement. Mais sa fille de 19 ans, Rosalie, décide contre toute attente d’accueillir Théodore dans le plus grand secret. Le sauver relève de l’évidence sans qu’elle ne puisse se l’expliquer. Cloitré dans le grenier à l’insu de toute la maisonnée, ou presque…, l’artiste va s’installer dans une certaine routine, rythmée par les visites de la jeune femme venue le ravitailler. Se noue alors entre eux un dialogue surprenant. Un huis clos tendu et menaçant où chacun à tant à perdre, en proie à une culpabilité immense, doublée en ce qui concerne Rosalie d’un conflit opposant empathie surprenante et loyauté familiale.

Gaëlle Nohant nous plonge avec toute sa sensibilité – que l’on avait notamment tant appréciée dans sa «Légende d’un dormeur éveillé» à la découverte de Desnos –  dans les coulisses de la Grande Guerre, embrassant en particulier le regard des femmes: esseulées, elles durent prendre seules en charge les moyens de subvenir aux besoins de leurs familles et, par la suite, composer avec le retour de leurs hommes, profondément traumatisés.

Une émancipation que l’on retrouve également à travers le personnage de Rosalie: n’écoutant que son cœur, elle brave tous les interdits, sociaux et familiaux, et acquiert une liberté dont le prix sera élevé. Les personnages masculins ne sont toutefois pas totalement absents de ce roman. Avec Théodore, la romancière nous propose le portrait d’un homme éprouvé par une guerre vaine qui cède à un élan de survie un soir d’orage, suscitant alors un véritable déluge! Coup de cœur!

©️Jérôme Bonnet

 

À propos de l’auteure

Née en 1973, Gaëlle Nohant explore, roman après roman, les méandres du passé pour en raviver la flamme, offrant aux lecteurs des récits où l’histoire devient chair et souffle. Révélée par L’Ancre des rêves, elle s’impose avec La Part des flammes avant de frapper les esprits avec Légende d’un dormeur éveillé, hommage au poète Robert Desnos. Chaque livre est une invitation à écouter les voix enfouies, à sonder l’âme humaine avec une élégance aussi érudite qu’émotive.

Quelques pages en extrait du livre :

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