Les âmes guéries – Tamara Magaram

Plus qu’un roman, le livre de Tamara Magaram interroge la notion d’instinct maternel et le sort des enfants mal aimés.

 

Éditeur : Ramsay

Nombre de pages : 272

Parution : juin 2020

Prix : 19 €

Version ebook disponible

Est-il possible de survivre à l’absence d’amour de ses parents et, dans l’affirmative, comment ?

C’est ce que cherche à déterminer Hélène, étudiante en Sciences sociales. Pour nourrir sa thèse sur la guérison des blessures d’enfance, elle intègre un groupe de parole de personnes ayant vécu des enfances particulièrement douloureuses et difficiles. Elle y fait la connaissance de Nina et s’étonne de la trouver épanouie parmi tous les autres participants, à l’inverse, en grande souffrance.

De quelle manière est-elle parvenue à surmonter son enfance ? Se noue alors un dialogue entre les deux femmes duquel il ressort qu’un enfant ayant subi les foudres de l’un de ses parents qui, de toute évidence, ne l’aimait pas ou pire, l’aimait mal, ne peut s’en sortir que s’il parvient à comprendre et à accepter ce fait. En aucun cas à le pardonner.

C’est donc la notion de résilience qui est au cœur de ce livre, à travers l’histoire de Nina et de sa mère Térésa, que l’on découvre au fur et à mesure du récit, avec nombre d’allers-retours dans le passé.

Se détacher de l’image sacrée revêtue par un parent relève de l’exploit et nécessite une force de caractère certaine. Les enfants qui n’y parviennent pas perpétuent en général leurs souffrances envers leurs propres enfants. Térésa fait partie de ces enfants. En revanche, sa fille Nina, si elle a longtemps souffert, a réussi à trouver les clés d’un nouvel équilibre et est devenue une « âme guérie ».

À propos de l’auteur

​ »Ma nature curieuse me conduit à voir les extrêmes qui œuvrent en chacun d’entre nous. Ce qui m’intéresse chez un personnage c’est l’intensité de son caractère qui agit et génère des actions, donnant naissance à l’histoire. On imagine qu’écrire c’est raconter et inventer une histoire, pour moi c’est laisser des personnages se raconter, comme si l’existence était cette extension immense et sublime de ce que nous sommes intimement. Mes écrits abordent la transformation de soi, les métamorphoses que nous connaissons, il y a quelque chose de magique dans cette dimension cachée et omniprésente de nos vies, c’est là où l’amour se vit, où la vie germe, où nous assistons aux naissances. »

Quelques pages en extrait du livre….

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