La petite bonne – Bérénice Pichat

 

 

Au service d’un couple, une petite bonne accepte de rester deux jours pour assister Monsieur – une gueule cassée – en l’absence de Madame. Un séjour qui changera leurs vies. Superbe !

 

 

Éditeur : ‎Les Avrils

Nombre de pages : 272 p.

Parution : août 2024

C’est avant tout un style atypique
mêlant à la perfection
prose et vers libres

Une alchimie parfaite
pour retracer l’histoire d’Eugénie
petite bonne de l’entre-deux-guerres

Différents emplois pour rythmer ses journées
Toujours un sceau trop lourd
des corvées enchaînées
au service des autres

De son mari
gentil
quand il ne boit pas trop

Et puis une mission
du genre de celles qui changent une vie
à jamais

Alexandrine sa patronne, se dévoue corps et âme depuis vingt ans
à son époux revenu de la bataille de la Somme
La gueule cassée, affreusement mutilé

Du pianiste qu’il était
Ne demeurent que des pinces
des moignons
une cicatrice en guise de menton

Pour lui
Elle a renoncé à tout

Un sacerdoce

Deux vies brisées en réalité
Et cette idée folle appuyée par son mari
d’une escapade
De deux jours
ou trois

Alors elle confie Blaise à Eugénie

Et dans ce huis clos
à l’air saturé
se noue
une bien étrange relation

Lui
n’en peut plus

Elle
surmonte l’appréhension
la peur
le dégoût

Pour ce corps
et cet esprit dévastés

Jusqu’où iront-ils ?

Une histoire de confessions
de regards
de mélodies
de voix qui s’entrelacent

Une complicité
une intimité
Une liberté retrouvée
peut-être

Une humanité

Il ne s’y est pas trompé

Et puis
une voix
en particulier
désespérée

Résonne
au fil du récit

Une réussite
Prix des libraires 2025

© Chloé Vollmer-Lo

À propos de l’auteure

 

Bérénice Pichat est professeure des écoles au Havre. Passionnée d’histoire, elle raconte dans La Petite Bonne les répercussions intimes de la Grande Guerre dans la France des années 1930. Grâce à une alchimie parfaite entre prose et vers libres, elle tisse un huis clos bouleversant entre deux êtres que tout oppose hormis le poids du destin, et où la tension happe dans un crescendo envoûtant.

Quelques pages du livre en extrait.

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