Quelques brèves de Fabienne
S12 – 20 au 26 mars 2023
Un peu de culture dans ce monde de brutes.
???????? « The Fabelmans » de Steven Spielberg avec Gabriel LaBelle, Michelle Williams, Paul Dano… 
Portrait profondément intime d’une enfance américaine au XXème siècle, The Fabelmans de Steven Spielberg nous plonge dans l’histoire familiale du cinéaste qui a façonné sa vie personnelle et professionnelle. À partir du récit initiatique d’un jeune homme solitaire qui aspire à réaliser ses rêves, le film explore les relations amoureuses, l’ambition artistique, le sacrifice et les moments de lucidité qui nous permettent d’avoir un regard sincère et tendre sur nous-mêmes et nos parents.
Passionné de cinéma, Sammy Fabelman passe son temps à filmer sa famille. S’il est encouragé dans cette voie par sa mère Mitzi, dotée d’un tempérament artistique, son père Burt, scientifique accompli, considère que sa passion est surtout un passe-temps. Au fil des années, Sammy, à force de pointer sa caméra sur ses parents et ses sœurs, est devenu le documentariste de l’histoire familiale ! Il réalise même de petits films amateurs de plus en plus sophistiqués, interprétés par ses amis et ses sœurs. Mais lorsque ses parents décident de déménager dans l’ouest du pays, il découvre une réalité bouleversante sur sa mère qui bouscule ses rapports avec elle et fait basculer son avenir et celui de ses proches.
Le problème quand on te « survend » un truc (films, livres, séries), c’est que tu t’attends à être chamboulé… cela n’a pas été le cas pour moi. Il s’agit une gentillette chronique familiale (il s’avère que cette famille est celle du réalisateur), rien de plus.
Les comédiens sont très bien, parfaitement dirigés mais « so what » ? Spielberg a fait tellement plus, tellement mieux ! Oh, on ne s’ennuie pas et si vous n’allez pas souvent au cinéma, vous en redemanderez mais moi, je n’ai été « que » spectatrice. Dommage mais j’ai aimé l’apparition de David Lynch en forme de clin d’œil.
???? « Yellostone », de Taylor Sheridan avec Kevin Costner, Kelly Reillly, Wes Bentley… S5 / 1e partie 8 X 50’
Rappelons que « Yellowstone » suit la famille Dutton, dirigée par le patriarche John Dutton, un fermier de sixième génération et père de quatre enfants. Cependant, ce n’est un simple fermier, car sa propriété est le plus grand ranch des États-Unis avec une ville en expansion, une réserve indienne et le premier parc national américain à ses frontières. De quoi attiser la convoitise des politiciens, des entreprises corrompues et des promoteurs accapareurs de terres. La famille Dutton doit ainsi protéger constamment le ranch en plus des différends familiaux qu’elle doit aussi régler.
Je ne sais pas pourquoi mais j’ai une affection particulière pour cette série. Je me suis attachée aux personnages et suis tombée amoureuse du Montana. Les décors sont sublimes ! Hélas, la saison 5 de Yellowstone sera peut-être la dernière. Pour rattraper le coup, un spin-off avec Matthew McConaughey est chargé de la remplacer.
À suivre donc…
« Mothering sunday » d’ Eva Husson avec Olivia Colman, Odessa Young, Josh O’Connor, Colin Firth… 
En 1924, par une chaude journée printanière, Jane Fairchild, orpheline et femme de ménage, se retrouve seule le jour de la fête des mères. Ses employeurs, M. et Mme Niven, sont sortis et elle a l’occasion de passer du temps avec son amant secret, Paul, le fils des propriétaires du manoir voisin. Paul et Jane s’aiment depuis longtemps, bien qu’il soit fiancé à une autre femme, amie d’enfance et fille d’amis de ses parents. Mais des événements inattendus vont changer la vie de Jane à jamais.
Malgré un casting 5 étoiles (les britanniques : Olivia Colman, Colin Firth et « le Prince Charles de The Crown » Josh O’Connor… et l’australienne Odessa Young), ce long métrage reste un « petit film », sans réelle intensité dramatique. Pendant plus d’1/3 du temps, les acteurs sont à poil sans que cela apporte quoique ce soit au propos. Le reste du temps, on comprend bien que tout l’enjeu porte sur le choix de Paul (va t il épouser une femme de sa condition ou bien la petite bonne des voisins ?). Et puis, comme pour éviter de trop donner d’explications, on choisit de faire une romancière du personnage principal… une solution de facilité pour moi. Dommage.
???? « La longue marche des dindes », de Kathleen Karr et Leonie Bischoff 
Missouri, été 1860. Après avoir quadruplé son CE1 à 15 ans, Simon diplômé d’office par Miss Rogers se voit refuser l’entrée en CE2 et doit gentiment déployer ses ailes. Aussi, le soir même de cette mauvaise nouvelle, lorsqu’il apprend que les dindes sur pattes valent 20 fois plus à Denver que chez lui, il décide d’acquérir 1000 têtes pour les convoyer sur 1000 kilomètres et prouver ainsi qu’il a le sens des affaires. Il recrute pour l’escorter une équipe improbable avec laquelle il va devoir traverser le désert, affronter les rocheuses et négocier avec les Indiens ! Ces derniers accepteront-ils de laisser passer cette étrange caravane qui doit atteindre Denver pour y faire fortune ?
Une adaptation très réussie (et multi récompensée) de ce désormais classique roman jeunesse américain. Les dessins s’adaptent parfaitement au récit. C’est doux et tendre. C’est pour les plus jeunes mais les plus grands retrouveront leurs émotions d’antan parce qu’il y a du Tom Sawyer dans Simon ! Une chose est certaine, il faut croire en ses rêves et les poursuivre ! Vive les 
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