Quelques brèves de Fabienne
S3 – 16 au 22 janvier 2023
Un peu de culture dans ce monde de brutes.
???????? « White noise » de Noah Baumbach avec Adam Driver, Greta Gerwig, Don Cheadle… Netflix 
À la fois drôle et terrifiant, flamboyant et absurde, banal et apocalyptique, White Noise brosse le portrait d’une famille américaine d’aujourd’hui. Tandis que parents et enfants tentent de gérer tant bien que mal les conflits du quotidien, ils explorent aussi les mystères universels de l’amour et de la mort – et se demandent comment faire pour être heureux dans un monde instable.
Satire désenchantée sur un monde dénué de sens dans lequel tente de surnager des personnages perdus. Je me suis globalement ennuyée sur cette adoption du roman phare du post-modernisme de Don Delillo. Je crois que je préférai quand Baumbach était le chouchou des festivals indépendants. Dire que c’est lui qui réalise « Barbie », ça me barbe !!
En tout cas, pour effacer cette impression plus que mitigée et me « remonter le moral » 
, je vais revoir « Marriage Story » !
, je vais revoir « Marriage Story » !???? « Slow horses » S2 de Morwenna Banks, Will Smith, Jonny Stockwood et Mark Denton avec Gary Oldman, Chris Reilly, Jack Lowden, Kristin Scott-Thomas… 8 X 50’ Apple TV + 
Cette série d’espionnage à l’humour noir suit une équipe d’agents secrets britanniques mis au placard par le MI5 suite aux erreurs qu’ils ont commises en mission. Placés sous les ordres d’un chef aussi brillant qu’irascible, le célèbre Jackson Lamb, ils luttent pour se racheter et défendre la Grande-Bretagne contre les forces ennemies.
Jackson Lamb est sur le qui-vive lorsqu’un ancien espion est retrouvé mort. Min et Louisa sont tentés par une proposition qui n’émane pas de l’Étable. Ce deuxième opus nous replonge dans la « Guerre Froide » avec des agents dormants qui sont réactivés ! Les 3 premiers épisodes sont un peu plan-plan, le tout décolle au 4e et ça vaut le coup de « s’accrocher ». Vivement la S3.
Oldman est dégoûtant à souhait et tout bonnement génial ! Coup de 
« From Abdul to Leila » de Leila Albayaty 
Après un accident qui lui fait perdre la mémoire et plusieurs d’années d’exil, une jeune femme franco-iraquienne reprend contact avec sa famille pour comprendre qui elle est. Réunis dans la maison familiale du sud de la France, Leila confronte son père, Abdul, à son propre passé, la guerre d’Irak, et décide d’apprendre l’arabe pour mettre en chanson les poèmes qu’il lui a écrits. La langue et la musique lui ouvrent peu à peu la voie vers des souvenirs longtemps refoulés et l’emportent vers la découverte de ses origines et du monde arabe. L’odyssée d’une femme qui chante son histoire pour se réinventer, habitée par un irrépressible désir de vivre.
Un énorme, mais vraiment énorme coup de 
pour ce documentaire tout à la fois album musical filmé, cheminement d’une jeune femme (la réalisatrice) vers sa propre histoire, hymne à l’amour qu’elle porte à ses parents, analyse fine sur ce morceau d’histoire qui s’est écrit – la 2e guerre du Golfe déclarée par les américains sur base d’un des plus gros mensonge de l’Histoire… (Les armes de destruction massive de Sadam Hussein) qui a conduit à la naissance de Daesh. Les « sauveurs du monde » sont coutumiers du fait, hélas… Ce film qui « répare » est à voir absolument !
pour ce documentaire tout à la fois album musical filmé, cheminement d’une jeune femme (la réalisatrice) vers sa propre histoire, hymne à l’amour qu’elle porte à ses parents, analyse fine sur ce morceau d’histoire qui s’est écrit – la 2e guerre du Golfe déclarée par les américains sur base d’un des plus gros mensonge de l’Histoire… (Les armes de destruction massive de Sadam Hussein) qui a conduit à la naissance de Daesh. Les « sauveurs du monde » sont coutumiers du fait, hélas… Ce film qui « répare » est à voir absolument !
???? « New-York Odyssée », de Kristofer Jansma
Irene, Jacob, William, George et Sara, inséparables depuis l’université, viennent de s’installer à New York. Ils ont vingt-cinq ans, sillonnent la ville, naviguent entre fêtes et premiers jobs. Mais la maladie d’Irene bouleverse tout et donne une direction nouvelle à leur existence.
Avec New York Odyssée, Kristopher Jansma signe un magistral portrait de groupe avant de basculer vers le drame intime de chacun. Un roman ironique, juste et sensible sur le deuil et l’amitié.
J’aime NY, j’aime les « sagas », j’aime les histoires d’amitié mais suis complètement passée à côté de ce roman que j’ai trouvé extrêmement prétentieux (sans en avoir le talent), ne fut ce que par sa taille, débordant de détails qui rendent la lecture fastidieuse, sans réel style et assez vain. Les 100 dernières pages ont zéro intérêt. J’ai lu jusqu’au bout car j’ai toujours beaucoup de mal à arrêter une lecture en cours mais après presque 500 pages passées en compagnie des protagonistes, aucun des 5 ne me manque ! Déception…