Quelques brèves de Fabienne
S35 – 29 août au 4 septembre 2022
Un peu de culture dans ce monde de brutes.
???????? « En attendant Bojangles » de Régis Roinsard avec Virginie Efira, Romain Duris, Grégory Gadebois… 
Gary voit ses parents, Camille et Georges, danser tout le temps sur leur chanson préférée « Mr. Bojangles » de Nina Simone. Ils reçoivent leurs amis chez eux, entre plaisir et fantaisie. Avec le temps, Georges et son fils voient que la maman va beaucoup trop loin. Elle va les contraindre à tout faire pour éviter l’inéluctable, coûte que coûte.
Je suis totalement passée à côté de ce film et pourtant… j’aurais adoré ressentir la fantaisie hélas je me suis ennuyée. Quelle platitude dans la réalisation alors que le trio de comédiens semble être laissé en roue libre. Efira est sous-exploitée, Duris fait du sous-Belmondo… quel gâchis ! En tout cas, énorme déception pour moi.
???? « Stranger Things », des frères Duffer avec Millie Bobby Brown, Winona Rider, Finn Wolfhard, Gaten Matarazzo, Sadie Sink, Maya Hawks… S4 9 X – durée très variable mais pas moins de 85’ et jusqu’à 2h pour le dernier épisode. Netflix 
Six mois se sont écoulés depuis la bataille de Starcourt qui a semé terreur et désolation sur Hawkins. Encore titubants, nos amis se trouvent séparés pour la première fois – et la vie de lycéen n’arrange rien. C’est à ce moment de vulnérabilité qu’une nouvelle menace surnaturelle apparaît et, avec elle, un terrible mystère qui pourrait être la clé permettant de mettre fin aux horreurs du monde à l’envers.
Après une S3 très déceptive, une S4 très réussie tant au niveau visuel que scénaristique. Nous avons à faire à 9 longs métrages, rien de moins !
Ça y est ! Nous sortons enfin de « copiés-collés » (oui, c’est un brin exagéré) de l’univers de Stephen King et c’est tant mieux. La série gagne en puissance, les personnages secondaires s’émancipent, les héros s’affirment sauf peut être Will, qui est d’un ennui total et passe son temps à geindre (alors oui, il est différent, oui ce n’est pas facile d’être gay
, oui c’est lui que l’entité essaye d’atteindre mais bon, il n’est pas le seul à morfler…) et heureusement, on ne le voit pas beaucoup !
, oui c’est lui que l’entité essaye d’atteindre mais bon, il n’est pas le seul à morfler…) et heureusement, on ne le voit pas beaucoup !La BO a permis aux jeunes générations de se dire qu’on n’écoutait pas de la daube dans les 80’s !
Vivement la 5e et ultime saison de cette franchise qui sera, visiblement, déclinée en spin-off !
NB : Dès avant sa sortie, elle est considérée par les acteurs de la série comme étant la saison la plus « effrayante », « sombre » et « intense » de Stranger Things. Coup de 
pour cette saison !
pour cette saison !
« Stallone, profession héros » de Célia Cohen et Antoine Coursat Arte
Né en 1946 dans les bas-quartiers new-yorkais, Sylvester Stallone est un enfant mal-aimé et chétif, qui se réfugie dans le sport pour se construire une carrure. Après avoir frôlé la délinquance, il découvre le théâtre et enchaîne les petits rôles. Acteur mais aussi scénariste méconnu, Sylvester Stallone crée deux des héros les plus populaires de l’histoire du cinéma : Rocky et Rambo. Les malentendus et les paradoxes qui accompagnent sa carrière à rebondissements vont le mener de l’anonymat au triomphe, de la gloire à la moquerie. Stallone prend les coups mais ne s’avoue jamais totalement KO. Au bout de plus de quarante ans de carrière, après huit Rocky, cinq Rambo et des dizaines d’autres films, son histoire raconte aussi une certaine histoire de l’Amérique.
J’ai, étonnamment, une affection singulière pour Stallone et ce, depuis toujours. Ce doc retrace son parcours, d’une enfance pas très heureuse à son ascension spectaculaire, sa descente aux enfers et sa résurrection. Tel un chat 
, Sly semble avoir 9 vies !
, Sly semble avoir 9 vies !
???? « Le serpent majuscule », de Pierre Lemaitre
« Avec Mathilde, jamais une balle plus haute que l’autre, du travail propre et sans bavures. Ce soir est une exception. Une fantaisie. Elle aurait pu agir de plus loin, faire moins de dégâts, et ne tirer qu’une seule balle, bien sûr. »
C’est mon ami Olivier Souillé qui m’a dit le plus grand bien de ce roman et j’ai donc suivi ses conseils…
Mathilde Perrin. 63 ans en 1985.
Elle est relativement insignifiante, « petite, lourde et large » mais garde, dans ses seuls yeux, les vestiges d’une grande beauté.
Tueuse à gages, elle exécute sans état d’âme aucun, les missions assassines que lui confie le commandant « Henri », un ancien compagnon de résistance.
Jusqu’au moment où tout dérape et où « sa » réalité ne correspond plus du tout à « LA » réalité. Ca vous rappelle quelque chose ?
Il s’agit du 1er roman de Pierre Lemaître, roman qui n’avait jamais été publié et était resté dans un tiroir.
On retrouve les prémisses de ce qui nous séduira dans les romans noirs de l’auteur.
Mathilde n’est pas sans rappeler Mamie Luger de Benoît Philippon dont j’ai beaucoup parlé il y a 2 ans déjà.