Quelques brèves de Fabienne
S34 – 23 au 29 août 2021
Un peu de culture dans ce monde de brutes.
???????? « Blackbird » de Roger Michell avec Susan Sarandon, Kate Winslzt, Sam Neill, Mia Wasikowska… 
Lily souffre d’une maladie neurodégénérative qui ne lui laisse plus beaucoup de temps à vivre, et encore moins avant que son corps ne réponde plus. Elle a fait accepter à son mari Paul sa volonté d’avoir recours à l’euthanasie. Prévenues, leurs deux filles et leur famille débarquent dans leur villa de bord de mer pour partager ses derniers instants.
Alors déjà, nous avons droit à un casting comme seuls les américains en ont le secret. Ensuite, il y a l’immense plaisir de retrouver les géniales Susan Sarandon et Kate Winslet. Et enfin, un sujet qui interpelle, bouscule et questionne, celui de l’euthanasie choisie par le patient. À titre personnel, je suis pour et j’ai la chance de vivre dans un pays où celle-ci est autorisée. Bref. C’est beau, triste mais pas larmoyant. Magnifiquement interprété par 8 personnages dont les destins se croisent une dernière fois pour l’ultime we de Lily. Coup de 
! Et dernière chose, merci à Kate (46) et Susan (75) de ne pas avoir eu recours à la chirurgie esthétique et d’avoir continué à manger après 1992. Vous êtes tellement belles, Mesdames ! Et c’est vous qui avez le pouvoir de faire changer Hollywood et l’image que les studios ont des femmes qui vieillissent.
! Et dernière chose, merci à Kate (46) et Susan (75) de ne pas avoir eu recours à la chirurgie esthétique et d’avoir continué à manger après 1992. Vous êtes tellement belles, Mesdames ! Et c’est vous qui avez le pouvoir de faire changer Hollywood et l’image que les studios ont des femmes qui vieillissent.À voir ou à revoir :
???? « L’accusation » de Jacob Thuesen avec Sofie Gråbøl, Søren Malling, Troels Lyby… Netflix 
2005
Henrik, Nina et Stine composent une famille normale. Cependant, Stine traverse une période difficile et les rapports avec l’adolescente deviennent compliqués. Stine accuse son père d’agression sexuelle, mais l’adolescente est connue pour son penchant au mensonge et sa mère met en doute sa sincérité.
Drame en huis clos qui traite de l’inceste et des accusations fondées ou pas d’une adolescente en pleine crise. Un sujet éminemment « casse-gueule » mais le réalisateur évite les écueils trop faciles et maîtrise la partition de bout en bout. À voir.
???? « Physical » de Stéphanie Laing avec Rose Byrne, Rory Scovel, Paul Sparks, Geoffrey Arend… 10 X 30’ Apple TV
Située dans les années 1980 à San Diego en Californie, la série suit le personnage de Sheila Rubin, une femme au foyer dépressive qui retrouve peu à peu son énergie physique et mentale notamment grâce à l’aérobic.
Je me suis « accrochée » pour Rose Byrne (que j’adore depuis 2007 (« Damages ») et parce qu’il n’y avait que 10 épisodes de 30 minutes mais en vrai, je suis plutôt passée à côté de cette série qui n’a pas réussi à susciter chez moi, le moindre intérêt et/ou un attachement aux personnages. Et pourtant j’ai grandi avec Véronique et Davina !!! La voix off aussi m’a gênée ou disons que j’ai trouvé ça facile scenaristiquement parlant. Bref, regardez et dites-moi !
???? « Qui es-tu, Charlie Brown ? » de Michael Bonfiglio documentaire, 54´Apple TV+
Lupita Nyong’o prête sa voix à un documentaire sur Snoopy et son créateur, Charles M. Schulz. Des fans célèbres reviennent sur l’influence de la bande dessinée, tandis qu’une nouvelle histoire montre Charlie Brown dans une quête singulière.
La réponse à la question est : un personnage de comics-strips mais aussi une bande, les Peanuts (nom que détestait Charles M. Schulz quand son éditeur le lui a imposé en disant que ses personnages avaient des têtes de cacahuètes 
). À travers leurs aventures, publiées dans le monde entier entre 1950 et 2000, c’est le portrait en creux de son créateur qui se dessine. Il était tous ses personnages à la fois et a marqué des générations de lecteurs. C’est tendre, cruel, philosophique aussi. Schulz est mort le 17 février 2000, le jour de la parution de sa dernière BD. C’était toute sa vie ! Coup de
). À travers leurs aventures, publiées dans le monde entier entre 1950 et 2000, c’est le portrait en creux de son créateur qui se dessine. Il était tous ses personnages à la fois et a marqué des générations de lecteurs. C’est tendre, cruel, philosophique aussi. Schulz est mort le 17 février 2000, le jour de la parution de sa dernière BD. C’était toute sa vie ! Coup de 
« Starsky et Hutch » de William Blinn avec Paul Michael Glaser, David Soul, Antonio Fargas et Bernie Hamilton 92 X 48’ + 1 X 70’ 4 saisons 1975-1978 ABC
En France, la série est diffusée du 10 juin 1978 au 9 décembre 1984 sur TF1, puis à nouveau en 1986-1987, puis de 1989 à 1995 et de 1987 au printemps 1989, M6 a repris la diffusion. Puis aussi sur TMC en 2005, en 2008 sur Direct 8 et sur Polar+. Elle est aussi diffusée sur Série Club. Elle est diffusée sur RTL9, puis dès avril 2011 sur Ciné Cinéma Star .
Cette série met en scène deux policiers de Bay City (Californie), une ville imaginaire calquée sur Los Angeles. Le brun David Michael Starsky ayant grandi dans les rues de New York, est un peu naïf et très extraverti, tandis que son acolyte blond, Kenneth « Hutch » Hutchinson est plus réservé et réfléchi. Malgré leurs apparentes différences, ils sont comme des frères l’un pour l’autre. Aidés par leur ami « Huggy Bear » (dit « Huggy les bons tuyaux » dans la version française), ils résolvent de façon peu conventionnelle et très musclée les affaires qui leur sont confiées par leur capitaine Dobey. À l’appel de leur nom de patrouille « Zébra Trois », ils se lancent fréquemment dans d’épiques courses-poursuites au volant de leur emblématique Ford Gran Torino rouge zébrée de blanc.
Est-il encore nécessaire de présenter cette série culte ? Incontournable et multi-rediffusée, la série, arrivée en France 3 ans après les États-Unis doit aussi son succès à un doublage impeccable ! Une série policière estampillée 70’s qui reste un must avec, si on y prête attention, une vision plus sombre de la société, des lignes de dialogues truffées d’humour et une façon de filmer l’action et les enquêtes plutôt réalistes. Nostalgie…
???? « Et toujours les forêts », de Sandrine Collette, Le Livre de poche 
Corentin, personne n’en voulait. Ni son père envolé, ni les commères dont les rumeurs abreuvent le village, ni surtout sa mère, qui rêve de s’en débarrasser. Traîné de foyer en foyer, son enfance est une errance. Jusqu’au jour où sa mère l’abandonne à Augustine, l’une des vieilles du hameau. Au creux de la vallée des Forêts, ce territoire hostile où habite l’aïeule, une vie recommence. À la grande ville où le propulsent ses études, Corentin plonge sans retenue dans les lumières et la fête permanente. Autour de lui, le monde brûle. La chaleur n’en finit pas d’assécher la terre. Les ruisseaux de son enfance ont tari depuis longtemps ; les arbres perdent leurs feuilles au mois de juin. Quelque chose se prépare. La nuit où tout implose, Corentin survit miraculeusement, caché au fond des catacombes. Revenu à la surface dans un univers dévasté, il est seul. Humains ou bêtes : il ne reste rien. Guidé par l’espoir insensé de retrouver la vieille Augustine, Corentin prend le long chemin des Forêts.
Alors j’avoue que je ne connaissais pas les romans Sandrine Collette, auteure à « concepts » s’il en est. J’ai acheté et lu TOUS ses poches dans la foulée ! Roman sombre. Désespéré. J’ai adhéré et été embarquée par son idée de départ. C’est une vraie découverte même si « Et toujours les forêts » n’est que 4e dans mon classement. Elle bouscule mon top 10 des romancières francophones. Et ça, c’est bien !
