Quelques brèves de Fabienne
S22 – 31 juin au 6 juillet 2021
Un peu de culture dans ce monde de brutes.
Toujours compliqué…
¯\\_(ツ)_/¯
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À voir ou à revoir :
???? « Prayers for Bobby », de Russel Mulcahy avec Sigourney Weaver, Ryan Kelly, Henry Czerny, Scott Bailey. 2009. Amazon Prime
Mary a élevé ses enfants selon les principes conservateurs de l’Église presbytérienne. Le jour où Bobby confie être attiré par les hommes, Mary conseille à son fils de prier pour conjurer le mal. Loin des siens durant ses études et après une déception sentimentale, Bobby se suicide. Cette tragédie va remettre en cause la foi de sa mère qui, au contact d’un révérend tolérant, décide de défendre la cause de la communauté gay.
Prévu directement pour une sortie télé, j’étais passé à côté de ce téléfilm et pourtant. Derrière la caméra, le réalisateur de Highlander, devant la caméra la « grande » Sigourney Weaver, sur le papier, une histoire vraie et tragique, celle de Bobby, jeune homosexuel ayant grandi au sein d’une famille ultra-religieuse qui va se donner la mort. C’est le parcours d’une mère qui lutte contre ses préjugés et défend désormais la cause LGBT et les droits des homosexuels. À voir !
???? « What happened Miss Simone ? » de Liz Garbuz Netflix
L’histoire de la chanteuse Nina Simone, mêlant des enregistrements jamais diffusés à de rares images d’archives, le tout bercé par ses plus grands succès.
Tour de force pour ce documentaire qui parvient en 1h40 à balayer et la carrière, et la vie de cette légende du jazz. J’ai été profondément touchée par son destin (je ne connaissais que quelques bribes de son histoire personnelle) et bien sûr par sa voix inoubliable qui déclare en ouverture : « La liberté c’est de ne pas avoir peur. De rien. »
Coup de
« Chapeau melon et bottes de cuir » est le titre français de deux séries télévisées : la série britannique The Avengers et sa suite, la série franco-canado-britannique The New Avengers. Ces deux séries, mélangeant espionnage, science-fiction et action, mettent en scène le personnage de John Steed, un agent secret britannique.
La première série, ayant pour titre original The Avengers (« les Vengeurs »), se compose de 161 épisodes de 52 minutes, dont 104 en noir et blanc, et fut créée par Sydney Newman et Leonard White. Elle a été diffusée du 7 janvier 1961 au 21 mai 1969 sur le réseau ITV1.
Au Québec, elle a été diffusée à partir du 5 janvier 1967 à la Télévision de Radio-Canada, et en France, dès le 4 avril 1967 sur la deuxième chaîne de l’ORTF, à partir de la quatrième saison. La rediffusion de la saison 4 et des épisodes en noir et blanc restés inédits en version originale sous-titrée a eu lieu à partir du 1er juillet 1991 dans Continentales d’été sur FR3. Les saisons 2 et 3 inédites ont été diffusées en version originale sous-titrée du 19 février 1998 au 2 avril 1999 sur 13e rue.
À l’occasion du cinquantième anniversaire de la série, Arte diffuse, à partir du 6 décembre 2010, pour la première fois quelques épisodes de la saison 1 inédite en version originale sous-titrée et restaurée. En 2018, Eurochannel diffuse la série avec une introduction d’Alain Carrazé pour chaque épisode.
La seconde série, intitulée en anglais The New Avengers (« les Nouveaux Vengeurs »), créée par Brian Clemens et Albert Fennell, se compose de 26 épisodes de 52 minutes. Elle a été diffusée entre le 22 octobre 1976 et le 18 novembre 1977 sur ITV1. En France, elle a été diffusée à partir de 1977 sur TF1, avant d’être rediffusée en 1987, puis en septembre 1989 dans La Une est à vous sur TF1.
Je vais parler ici de la 2e « salve » (moins connue) réalisée par Brian Clemens avec Patrick Macnee, Joanna Lumley, Gareth Hunt 2 saisons. 26 X 50’ 1976-1977
John Steed, agent secret britannique, s’est entouré de deux nouveaux agents : Purdey et Gambit. Ensemble, ils doivent contrer les plans élaborés d’ennemis toujours plus diaboliques, partout dans le monde.
J’étais archi-fan, déjà, de Joanna Lumley et je me suis régalée des prises de bec entre Purdey (qu’elle incarnait) et Gambit. Une tension sexuelle sous-jacente, comme à chaque fois dans ces années-là, jamais assouvie évidemment, le tout sous le chapeau melon bienveillant de John Steed. Quant aux enquêtes, comment dire ? Coup de
???? « Canicule » de Jane Harper, Le Livre de poche,
Kiewarra. Petite communauté rurale du sud-est de l’Australie. Écrasée par le soleil, terrassée par une sécheresse sans précédent. Son bétail émacié. Ses fermiers désespérés. Désespérés au point de tuer femme et enfant, et de retourner l’arme contre soi-même ? C’est ce qui est arrivé à Luke Hadler, et Aaron Falk, son ami d’enfance, n’a aucune raison d’en douter. S’il n’y avait pas ces quelques mots reçus par la poste : Luke a menti. Tu as menti. Sois présent aux funérailles… Les blessures de son départ précipité de Kiewarra sont encore à vif, mais Aaron a une dette, et quelqu’un a décidé que le moment est venu de la payer.
Premier roman entre ambiance « calcinée » et polar qui réussit le pari de nous tenir en haleine. Je me suis laisser embarquer dans le bush et dans cette histoire où le passé et le présent se mêlent jusqu’au drame. Première apparition d’Aaron Falk qui continue ses enquêtes dans les autres romans de l’auteure. À découvrir !