Quelques brèves de Fabienne
S25 – 21 au 27 juin 2021
Un peu de culture dans ce monde de brutes.
Toujours compliqué…
¯\\_(ツ)_/¯
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À voir ou à revoir :
???? « Le bal des 41 », de David Pablos avec Alfonso Herrera, Emiliano Zurita, Rodrigo Virago, Fernanda Echevarría… 2020 Netflix
Ils étaient 42, mais l’Histoire n’en retient que 41. Pour son troisième long métrage, David Pablos plonge dans le passé de son pays. Il s’intéresse à cet incident qui ébranle les mœurs de la société mexicaine au matin du 18 novembre 1901. La veille, la police procède à un raid dans une propriété privée, située rue La Paz, dans le quartier Colonia Tabacalera à Mexico. Elle y découvre une fête fréquentée uniquement par des hommes. Dix-neuf d’entre eux portent des robes. Arrêtés sur le champ, les participants deviendront, dès le lendemain, la risée du pays. Les identités de chacun ne sont pas officiellement révélées dans la presse, mais les hommes sont surnommés « los 41 maricones » – « les 41 pédales » en français – dans les journaux. La plupart des personnes emprisonnées parviennent à payer leur caution pour retrouver leur liberté, mais 12 sont envoyées à Yucatán, condamnées à du travail forcé.
Cent-vingt ans plus tard, David Pablos remet en lumière ce scandale dans un pays où l’homophobie est plus insidieuse, mais bien présente. Plutôt que de se concentrer uniquement sur le bal, le cinéaste choisit d’angler son film sur Ignacio de la Torre, un personnage qui a réellement existé. Député et futur candidat au poste de gouverneur, il est marié à Amada Díaz, la fille du président mexicain de l’époque, Porfirio Díaz. Ignacio de la Torre est le 42e participant du bal. Son nom fut préservé pour ne pas porter atteinte à sa réputation et à celle du chef d’État.
???? « Mare of Easttown » de Brad Ingelsby avec Kate Winslet, Julianne Nicholson, Jean Smart, Evan Peters 7 X 57´ HBO
Dans un bourg rural de Pennsylvanie, une policière, meurtrie par des tragédies personnelles, enquête sur le meurtre d’une adolescente et la disparition d’une enfant.
J’ai regardé les épisodes de cette série, semaine après semaine, tant il était impossible pour moi d’attendre la mise en ligne de tous les épisodes et j’ai teasé à maintes reprises. En un mot comme en cent, ne passez pas à côté de « Mare of Easttown », qui fait son entrée directe dans mon TOP 3 2021 (classement définitif à suivre mais Kate est incroyable). C’est sans doute une des meilleures séries policières de ces dernières années avec la so british « Happy Valley » et la nordique « The Killing ». 3 femmes, 3 styles, 3 vies brisées au service de l’autre. Coup de absolu.
J’en parle aussi dans l’émission de Jean-Marc Panis « Des belges bien barrés » et mes coups de cœur seront repris dans l’émission « Le Mug » sur la Première RTBF. RV la semaine du 28/6 !!!
« Fame » de Christopher Gore avec Debbie Allen, Irène Cara, Lee Curreri, Gene Anthony Ray, Lori Singer… 6 saisons 136 X 49’ 1982-1987 NBC
En France, la saison 1 a été diffusée du 6 mars 1982 au 19 juin 1982 sur TF1. Les saisons 2 et 3 à partir du 24 décembre 1987, puis dans La Une est à vous du 6 février 1988 au 26 mai 1990 sur TF1. Rediffusion, puis diffusion des saisons 4 à 6 inédites du 20 janvier 1996 au 1er avril 1996 sur Série Club. Puis rediffusion des saisons 1 à 3, du 22 avril 1996 au 4 novembre 1996 et des saisons 4 et 5 (épisode 19), du 27 octobre 1997 au 8 mai 1998 ; saison 5 (épisode 20) et saison 6 du 13 mars 2000 au 29 juillet 2000 sur France 3. Puis sur France 4, Direct 8 et Jimmy. Au Québec, la série a été diffusée dans les années 1980 sur le réseau TVA et rediffusée dans les années 2000 sur MusiMax.
Cette série raconte le quotidien des élèves d’une école new-yorkaise, la School of Performing Arts (École des arts du spectacle). Elle trouve son origine dans le film du même nom (Fame), réalisé par Alan Parker en 1980, et évoque le rêve américain : des jeunes gens, aux origines les plus diverses mais tous talentueux, intègrent cette école afin de devenir danseurs, chanteurs, musiciens, acteurs…On retrouve plusieurs personnages du film : Leroy et Coco, en section danse, Doris et Montgomery, inscrits en comédie, Bruno, le pianiste et deux nouveaux élèves, Danny, un apprenti comique et Julie, une violoncelliste timide. Le grand succès de la série est certainement dû au fait que chaque épisode est ponctué de numéros musicaux et de chorégraphies.
J’ai rêvé de toutes mes forces d’intégrer cette école (fictive, à l’époque) d’art new-yorkaise ! Tout semblait possible et conquérir le monde avec son seul talent faisait fantasmer. On sait bien sûr, aujourd’hui et en vieillissant, qu’il ne suffit pas. Malheureusement… Théâtre, danse, musique. Show must go on !
???? « Kérozène » d’Adeline Dieudonné, L’Iconoclaste, 2021
Une station-service, une nuit d’été, dans les Ardennes. Sous la lumière crue des néons, ils sont douze à se trouver là, en compagnie d’un cheval et d ‘un macchabée. Juliette, la caissière, et son collègue Sébastien, marié à Mauricio. Alika, la nounou philippine, Chelly, prof de pole dance, Joseph, représentant en acariens… Il est 23h12. Dans une minute tout va basculer. Chacun d’eux va devenir le héros d’une histoire, entre elles vont se tisser parfois des liens.
Comme beaucoup, j’attendais le 2e roman de l’auteure de « La vraie vie » (que j’avais bien aimé) avec une certaine excitation. Malheureusement, je n’ai pas accroché et pourtant, je n’ai absolument rien contre le trash, au contraire ! J’ai eu l’impression d’un « catalogue » qu’on déroulait et d’une liste qu’on checkait :
Violeur
Psychopathe
Obsédé sexuel
Suicidaire
Dauphin pédophile
Quoi d’autre ? Ah oui…
Cheval tueur… (c’est d’ailleurs le portrait de ce dernier qui m’a le plus plu).
Bref, je suis passée à côté (très à côté même), bien que le pitch ait, encore une fois et à priori, tout pour me plaire. Les situations trop surréalistes et fortement improbables m’ont à chaque fois sortie du roman, empêchant la fluidité de la lecture. Trop théâtral pour moi sans doute… Suis passée à côté