Quelques brèves de Fabienne
S20 – 17 au 23 mai 2021
Un peu de culture dans ce monde de brutes.
Toujours compliqué…
¯\\_(ツ)_/¯
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À voir ou à revoir :
???? « The World to Come », de Mona Fastvold avec Katherine Waterston, Vanessa Kirby, Christopher Abbott et Ben Affleck, 2020
Quelque part à la frontière de la côte-est américaine au milieu du XIXe siècle. Deux couples luttent contre les difficultés et l’isolement dans un paysage splendide mais éprouvant qui les met au défi à la fois physiquement et psychologiquement.
Le deuxième film de la norvégienne Mona Fastvold raconte « le monde de demain », celui d’une histoire d’amour qui n’aura pas le temps de s’épanouir au cours d’une année, celui d’une attirance entre deux femmes qui ne peut s’exprimer qu’à l’ombre de leurs maris. Le montage (concernant l’année amoureuse écoulée) de ce film est une très belle trouvaille. Les acteurs sont parfaits. Les hommes enfermés et enferrés dans leurs rôles. Les femmes sensuelles, secrètes et « mal – heureuses ». Vanessa Kirby, révélée par « The Crown » crève l’écran. À voir.
???? « Snowpiercer » de Josh Friedman et Graeme Manson avec Sean Bean, Daveeds Digg, Alison Wright, Iddo Goldberg 10 X 50’ S2, Netflix
Avec la Belle Alice arrimée au Transperceneige, M. Wilford entreprend de reprendre le contrôle de son train, mais Mel et Layton ne l’entendent pas de cette oreille.
Je suis remontée à bord du Snowpiercer pour un 2e tour et ma foi, j’avoue avoir trouvé cette saison moins rythmée (des épisodes 4 à 8, quel ennui !). Pourtant Wilford est de plus en plus méchant, Ruth toujours aussi parfaite, mais on perd Mélanie (Jennifer Connelly) et ça franchement !!! Bref, déception pour moi. Une saison 3 est commandée, voyons si elle saura raccrocher les wagons !
???? « Des vies en suspens » de John Haptas, Kristine Samuelson Netflix
Traumatisés face aux incertitudes de la vie, des centaines d’enfants réfugiés en Suède se retranchent dans une sorte de coma : le syndrome de résignation.
Face aux violences que subissent leurs familles, face aux expulsions possibles après une demande d’asile, des enfants (ayant pour origine ethnique les pays d’Europe de l’Est) n’ont d’autres solutions que de se résigner jusqu’à sombrer dans une sorte de coma.
Un documentaire qui en dit long (et pourtant en moins de 40 minutes) sur les traumatismes de l’immigration.
Depuis 3 ans, le nombre de cas s’est accru (plus de 200) et on en « recense» aussi dans les centres de rétention pour enfants en Australie. Quand l’esprit et le corps se résignent en attendant mieux… mention spéciale aux parents de ces 3 enfants qui se confrontent à des situations inédites… sidération pour moi qui n’avais jamais entendu parler de cette maladie. À voir ABSOLUMENT ! Merci Julie découverte.
« Code Quantum » de Donald P. Bellisari avec Scott Bakula, Deborah Pratt et Dean Stockwell 91 X 46’, 3 X 90’ 5 saisons diffusée du 26 mars 1989 au 5 mai 1993 sur le réseau NBC
En 1995, le docteur Samuel Beckett dit « Sam », scientifique de génie, émet l’hypothèse qu’il est possible de voyager dans le temps au cours de sa propre vie. Voulant prouver que sa théorie est juste, il tente l’expérience sur lui-même en entrant dans l’accélérateur temporel. Mais cela tourne mal. Désormais, Sam saute d’une époque à une autre, au cours de la seconde moitié du 20e siècle aux États-Unis. Souffrant d’une amnésie partielle liée à sa propre identité, il est aidé par le contre-Amiral Al Calavicci, qui lui apparaît sous forme d’hologramme. Al tient dans sa main « l’Interrogateur », un appareil multicolore lui permettant d’entrer en contact avec Ziggy. Cet « ordinateur hybride » exécute le projet « Code Quantum » et les renseigne sur le contexte historique de chaque voyage dans le temps.
Convaincu que son périple n’est pas dû au hasard, mais que Dieu ou une force inconnue décide de ses sauts spatio-temporels, Sam Beckett essaie de réparer les erreurs du passé ; intervenant dans la vie d’individus dont il occupe les corps (hommes, femmes, parfois animaux). Espérant à chaque fois, que son prochain saut le ramènera à sa propre époque.
Série culte des 80’s (un remake serait envisagé), Code Quantum est un super souvenir télé. Au fur et à mesure des épisodes bouclés (c’était toujours le cas dans les années 80 et 90), Sam, qui s’incarne dans de nombreuses personnalités lors de ses voyages temporels, va changer de façon subtile, le cours de l’histoire en rectifiant le « mal » en « bien » ou plutôt « en mieux ». Coup de d’alors et si j’en crois mon ami Fred Ricou, de toujours…
???? « La mésange et l’ogresse » de Harold Cobert, Plon, Point, 2016
22 juin 2004. Après un an d’interrogatoires, Monique Fourniret révèle une partie du parcours criminel de son mari, « l’Ogre des Ardennes ». Il sera condamné à perpétuité. Celle que Michel Fourniret surnomme sa Mésange reste un mystère : victime ou complice ? Instrument ou inspiratrice ? Mésange ou ogresse ? En faisant résonner la voix de Monique Fourniret jusqu’aux tréfonds de la folie, la traque de ces deux monstres révèle un diabolique face-à-face avec les enquêteurs.
Personnage ô combien énigmatique que Monique Olivier, ex Fourniret. Harold s’empare d’un des faits divers les plus marquants du début des années 2000 et se glisse dans la peau de la « mésange » de Fourniret. Qui est cette femme d’apparence banale, limitée intellectuellement, tremblotante et timide ? Rien de ce à quoi elle a voulu faire croire à la police qui pendant plus d’une année et quelques 130 auditions a essayé de la faire craquer. Ce n’est qu’à quelques jours de la libération de Fourniret, qu’elle va balancer. Celle qui enregistre un QI de 131 (bien supérieur à lui) serait-elle la vraie ogresse ?
Un page-Turner que je vous conseille si comme moi, vous aviez laissé « dormir » ce roman dans votre bibliothèque !