Quelques brèves de Fabienne
S48 – 30 novembre au 6 décembre 2020
Un peu de culture dans ce monde de brutes.
¯\_(ツ)_/¯
À voir ou à revoir :
???? « If these walls could talk 2 » de Jane Anderson, Martha Coolidge et Anne Hech avec Vanessa Redgrave, Chloë Sévigny, Michelle Williams, Sharon Stone et Ellen DeGeneres, HBO ????????????️????️???? 2000
Ce téléfilm raconte l’histoire de trois couples de femmes de 1961 à 2000. Chaque duo vit son homosexualité à sa manière et aussi en fonction des mœurs de son époque.
Cette trilogie illustre l’évolution des difficultés rencontrées par les lesbiennes durant les dernières décennies : du placard des années 1960 à la « lesboparentalité » des années 1990 en passant par un « sex, drug & butch » cher aux seventies.
1961 – Après des années de vie heureuse avec Abby, Edith doit affronter la perte brutale de sa compagne. Non seulement elle doit faire face à ce deuil et à la solitude en gardant secrète la nature véritable de leur relation, mais de plus, elle va devoir quitter leur maison qui appartenait à Abby et que sa famille souhaite vendre.
Ce premier volet aborde le thème de l’homosexualité chez les personnes âgées et du statut du couple homosexuel particulièrement après la mort d’un des compagnons.
1972 – Linda, jeune féministe, vit son homosexualité au grand jour au sein du campus. Un soir elle fait la connaissance d’Amy, jeune femme androgyne et qui se moque du qu’en-dira-t-on. Ses amies n’acceptent pas Amy, critiquant son allure masculine et ses attitudes libérées. Mais Linda tombe amoureuse et le couple va résister aux jugements et aux quolibets.
Ce deuxième épisode parle d’homophobie et d’homophobie intériorisée.
2000 – Fran et Kal forment un couple heureux, mais il manque un enfant à leur bonheur. Commence alors un véritable parcours du combattant.
Ce troisième volet traite du désir d’enfants par les homosexuel(le)s.
Cette collection de téléfilms a été initiée par HBO If theses walls could talk 1 portait sur l’avortement… Celui-ci raconte l’histoire de 3 couples de femmes qui se succèdent au fil des ans dans cette maison. Un lieu et un lien commun : l’amour qu’elles se portent l’une à l’autre. Coup de ❤️ d’alors et de toujours. La musique choisie aujourd’hui est un peu « trichée » car c’est la BO de « l’épisode avec Sharon Stone et Ellen DeGeneres ».
???? « Rita » de Christian Torpe avec Mille Dinesen, Lise Baastrup et Carsten Bjørnlund. S5. 8 X30’ ????????
Le pitch vous le connaissez depuis le temps. Rappel pour celles et ceux qui seraient passés à côté : une enseignante au caractère franc et indépendant, adorée de ses élèves, a du mal à faire l’unanimité auprès des adultes.
J’avoue avoir été déçue par cette saison alors que j’aime tellement cette comédienne ! Disons que sur 8 épisodes, j’en sauve 2-3 où j’ai vraiment retrouvé l’essence de la série. Celui qui se passe en Suède ???????? notamment m’a bien fait rire mais pas suffisamment pour figurer dans mon TOP 10 -2020. Hélas…
???? « Le tueur de l’ombre » d’Ina Bruhn avec Kenneth M. Christensen et Nathalie Madueno… 8 X 50’ Viaplay / Arte????????????????
Dans la banlieue de Copenhague, des femmes disparaissent. Un flic et une profileuse suivent la piste d’un tueur en série. « Le Tueur de l’ombre » est un thriller haletant et efficace qui aborde la question des violences faites aux femmes.
Énorme coup de ❤️ pour cette série nordique écrite par une femme et qui fait la part (belle, terrible, horrible) aux femmes. Dans ce thriller en 8 épisodes souvent jugé violent, la scénariste, à l’instar de Columbo, a fait le choix de nous révéler l’identité du tueur. La chasse à « l’homme » qui s’ensuit va nous obliger à décortiquer sa psychologie afin de comprendre pourquoi il a perpétré de telles atrocités. J’ai ADORÉ ! Une deuxième saison est déjà en préparation !
???? « Le petit garçon qui voulait être Mary Poppins » d’Alejandro Palomas, Le cherche midi, 2020 ????????
C’est l’histoire d’un petit garçon débordant d’imagination qui voue un amour sans bornes à Mary Poppins. L’histoire d’un père un peu bougon, qui vit seul avec ce fils sensible et rêveur dont il a du mal à accepter le caractère.
D’une institutrice qui s’inquiète confusément pour l’un de ses élèves qui vit un peu trop dans ses rêves. D’une psychologue scolaire à qui on envoie un petit garçon qui a l’air d’aller beaucoup trop bien. Quel mystère se cache derrière cette apparence si tranquille, et pourtant si fragile ?
Un roman choral aussi tendre que bouleversant, qui emprunte à l’enfance toute sa sincérité désarmante pour dire l’amour, le vide, le rêve et la puissance de l’imaginaire.
Quelle histoire ! Quelle fin ! Quelle tendresse !
À celles et ceux qui passent à côté de la littérature jeunesse (sous-genre n’est ce pas ?), vous manquez tellement de choses !!! Coup de ♥️, comment pourrait il en être autrement ?
???????? « La sorcière Anne Pourrie s’est installée sous le lit d’Edgar » d’Emilie Chazerand et Gérald Guerlais Gauthier Languereau ????????.
La sorcière Anne Pourrie s’est installée sous le lit d’Edgar. Elle sort toutes les nuits car elle adore les enfants désordonnés et désobéissants. Edgar se met à agir sagement et gentiment pour la faire fuir.
Gros coup de ❤️ pour cet album, comme du reste pour la plupart des écrits d’Emilie Chazerand ! Comme toujours les clins d’œil aux plus grands et l’humour à plusieurs degrés sont omniprésents. Foncez !!!
Et crever le silence
Quand c’est à toi que je pense
Je suis loin de tes mains, loin de toi, loin des tiens
Mais tout ça n’a pas d’importance
J’connais pas ta maison
Ni ta ville, ni ton nom
Pauvre, riche ou bâtard, blanc, tout noir ou bizarre
Je reconnais ton regard
Et tu cherches une image et tu cherches un endroit
Où je dérive parfois
Tu es de ma famille
De mon ordre et de mon rang
Celle que j’ai choisie, celle que je ressens
Dans cette armée de simple gens
Tu es de ma famille
Bien plus que celle du sang
Des poignées de secondes, dans cet étrange monde
Qu’il te protège s’il entend
Tu sais pas bien où tu vas
Ni bien comment, ni pourquoi
Tu crois pas à grand chose ni tout gris, ni tout rose
Mais ce que tu crois, c’est à toi
T’es du parti des perdants
Consciemment, viscéralement
Et tu regardes en bas mais tu tomberas pas
Tant qu’on aura besoin de toi
Et tu prends les bonheurs comme grains de raisin
Petits bouts de petits riens
Tu es de ma famille
De mon ordre et de mon rang
Celle que j’ai choisie, celle que je ressens
Dans cette armée de simple gens, oh
Tu es de ma famille
Bien plus que celle du sang
Des poignées de secondes, dans cet étrange monde
Qu’il te protège s’il entend
Tu es de ma famille
Tu es de ma famille
Du même rang, du même vent
Tu es de ma famille
Tu es de ma famille
Même habitants du même temps
Tu es de ma famille
Tu es de ma famille
Croisons nos vies de temps en temps
De temps en temps
Tu es de ma famille
Tu es de ma famille
Du même rang, du même vent
Du même vent
Tu es de ma famille
Tu es de ma famille
Même habitants du même temps
Du même temps
Tu es de ma famille
Tu es de ma famille
Croisons nos vies de temps en temps
Tu es de ma famille
Tu es de ma famille
Du même rang, du même vent
Tu es de ma famille
De mon ordre et de mon rang
Celle que j’ai choisie, celle que je ressens
Dans cette armée de simple gens, oh
Tu es de ma famille
Bien plus que celle du sang
Des poignées de secondes, dans cet étrange monde
Qu’il te protège s’il entend