Quelques brèves de Fabienne
S44 – 2 au 8 novembre 2020
Un peu de culture dans ce monde de brutes.
Toujours compliqué…
¯\_(ツ)_/¯
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À voir ou à revoir :
???? « Troop zero » de Bert et Bertie avec McKenna Grace, Viola Davis, Allison Janney. Amazon Prime 2019
En 1977, une pré ado habitant en Georgie rêve de quitter sa campagne. Elle fédère autour d’elle quatre jeunes tout aussi marginaux qu’elle (qu’on surnomme « la pisseuse ») : un jeune gay, une bagarreuse, une bigote à un œil et une qui adore casser tout ce qui passe à portée de main. Le groupe décide alors de participer à un concours dont le prix est d’enregistrer une chanson qui sera envoyée dans l’espace pour les extraterrestres …
Un film sans prétention mis en catimini sur le catalogue Amazon et qui mérite d’être connu. Le casting est parfait, la BO incroyable et l’histoire extrêmement touchante. Quand on n’a rien à perdre, on a tout à gagner… Coup de !
???? « J’ai perdu mon corps » de Jérémy Clapin, animation avec les voix de Hakim Faris, Victoire Du Bois, Patrick d’Assumçao 2019
À Paris, Naoufel tombe amoureux de Gabrielle. Un peu plus loin dans la ville, la main tranchée d’un jeune homme s’échappe d’une salle de dissection, bien décidée à retrouver son corps. S’engage alors une cavale vertigineuse à travers la ville, semée d’embûches et des souvenirs de sa vie jusqu’au terrible accident. Puis c’est la rencontre avec Gabrielle.
Auréolé du grand prix de la Semaine de la critique à Cannes, d’un prix à Cabourg et de celui du Festival international du film d’animation d’Annecy (en plus du prix du public), acheté par Netflix et favori pour l’Oscar du meilleur film d’animation, le premier long métrage de Jérémy Clapin est précédé d’une aura de superchampion de l’animation française. Odyssée poétique en perpétuel mouvement, « J’ai perdu mon corps », trace deux timelines vouées à rester distinctes mais réussit haut la main son classement dans les plus belles découvertes 2020. Écran large qualifie ce film de cinéma premier et primaire dans le bon sens du terme… À voir pour le scénario (même si je ne suis pas fan du trait) et pour la mise en scène parfaitement maîtrisée.
???? « Good Girls » de Jenna Bans avec Christina Hendricks, Retta, Maé Whitman 3 saisons 10 X 45’ Netflix
Trois meilleures amies se regroupent pour arrêter de jouer selon les règles et prendre le contrôle de leur vie. Elles tiennent une épicerie pour sauver leurs familles en difficulté mais du fait d’être novice, s’en tirer ne sera peut-être pas si facile.
L’alchimie entre les trois comédiennes principales fonctionne très très bien malheureusement, au fil des saisons, on tourne en rond. Ne vous emballez pas si vous lisez des comparatifs avec « Desperate housewives » ou « Weeds », on reste quand même très loin du compte et c’est dommage… bon en attendant comme on reconfine, vous serez peut être plus indulgents ? Bonne découverte !
???? « Mylène Farmer, l’ultime création » de Mathieu Spadaro et produit par la société de production de Mylène Farmer Stuffed Monkeys. 3 X 50’. Amazon Prime
Après avoir été diffusé au cinéma devant 162 000 spectateurs dans plus de 600 salles dans 18 pays lors d’une séance unique record le 7 novembre dernier, puis en prime time sur W9 devant un million de téléspectateurs – un record là aussi pour un concert sur la chaîne -, l’impressionnant Live 2019 de Mylène Farmer va enfin révéler ses coulisses. Le jour de son 59ème anniversaire, le samedi 12 septembre dernier, un mystérieux extrait audio de quinze petites secondes avait fait son arrivée sur les réseaux sociaux. « Non je me retourne comme ça, et je marche, et hop je commence à marcher plus vite. Je m’envole. Je fais ce que je veux », pouvait-on entendre de la voix amusée et rare de Mylène Farmer. Ces mots étaient extraits d’un documentaire divisé en trois épisodes narrés par la chanteuse elle-même, et dans lequel les caméras la suivent tout au long de la conception et la préparation de ce show unique et grandiose qui avait fédéré 235 000 spectateurs en seulement neuf dates entre le 7 et le 22 juin 2019.
S’il reste une star entourée de secrets qui sied selon moi à ce statut, c’est bien Mylène Farmer qui vient tout juste de fêter ses 59 ans. Une icône auréolée d’autant de mystères que de fantasmes. Le documentaire, un voyage immersif dans l’univers créatif de l’artiste, est abordé comme un compte à rebours avant la rencontre avec SON public sur la scène de la Défense Aréna à Paris. Qu’on soit fan ou pas, Mylène Farmer est incontournable ! Ses chansons, ses clips… tout a été et continue à être fait pour que la légende continue à s’écrire ! Et surtout, surtout, elle n’a jamais trahi qui elle était et rien que pour ça, elle mérite son statut de star ! Coup de
???? « Nickel Boys » de Colson Whitehead, Albin Michel, 2019
Dans la Floride ségrégationniste des années 1960, le jeune Elwood Curtis prend très à cœur le message de paix de Martin Luther King. Prêt à intégrer l’université pour y faire de brillantes études, il voit s’évanouir ses rêves d’avenir lorsque, à la suite d’une erreur judiciaire, on l’envoie à la Nickel Academy, une maison de correction qui s’engage à faire des délinquants des « hommes honnêtes et honorables ». Sauf qu’il s’agit en réalité d’un endroit cauchemardesque, où les pensionnaires sont soumis aux pires sévices. Elwood trouve toutefois un allié précieux en la personne de Turner, avec qui il se lie d’amitié. Mais l’idéalisme de l’un et le scepticisme de l’autre auront des conséquences déchirantes.
C’est l’histoire d’un ado, fauché en plein vol sur un malentendu. C’est une histoire d’enfermement et de lutte, pour sa vie, pour la justice ! Avec un style simple et épuré, le romancier nous encourage à ne pas détourner le regard. Une lecture coup de poing et coup de cœur .
Couronné en 2017 par le prix Pulitzer pour Underdground Railroad puis en 2020 pour Nickel Boys, Colson Whitehead s’inscrit dans la lignée des rares romanciers distingués à deux reprises par cette prestigieuse récompense, à l’instar de William Faulkner et John Updike. S’inspirant de faits réels, il continue d’explorer l’inguérissable blessure raciale de l’Amérique et donne avec ce nouveau roman saisissant une sépulture littéraire à des centaines d’innocents, victimes de l’injustice du fait de leur couleur de peau, cf le site de son éditeur
???????? « L’enfant, la taupe, le renard et le cheval » de Charlie Mackesy, Les Arènes, 2020
Cette fable universelle et bienfaisante s’adresse à tous. Elle raconte une histoire d’amitié entre un enfant, une taupe gourmande et pleine de vie, un renard que les épreuves ont rendu méfiant et un cheval sage et serein. Tous les quatre explorent le vaste monde. Ils se posent des questions. Ils traversent des tempêtes. Ils apprennent à s’aimer.
Un livre qui fait du bien en cette période troublée, l’amitié et l’amour restant les seules valeurs refuge !
« Eternal Flame » de The Bangles 1988 © Sony/ATV Music Publishing LLC, Universal Music Publishing Group
Close your eyes, give me your hand, darling
Do you feel my heart beating
Do you understand?
Do you feel the same
Am I only dreaming
Is this burning an eternal flame?
I believe it’s meant to be, darling
I watch you when you are sleeping
You belong with me
Do you feel the same?
Am I only dreaming
Or is this burning an eternal flame?
Say my name
Sun shines through the rain
A whole life so lonely
And then come and ease the pain
I don’t want to lose this feeling, oh
Say my name
Sun shines through the rain
A whole life so lonely
And then come and ease the pain
I don’t want to lose this feeling, oh
Close your eyes, give me your hand
Do you feel my heart beating
Do you understand?
Do you feel the same
Am I only dreaming
Or is this burning an eternal flame?
Close your eyes, give me your hand, darling
Do you feel my heart beating
Do you understand?
Do you feel the same
Am I only dreaming
Is this burning an eternal flame?
Close your eyes, give me your hand, darling
Do you feel my heart beating
Do you understand?
Do you feel the same
Am I only dreaming, ah
An eternal flame
Close your eyes, give me your hand, darling
Do you feel my heart beating
Do you understand?
Do you feel the same
Am I only dreaming, ah
Is this burning an eternal flame?
Close your eyes, give me your hand, darling