Quelques brèves de Fabienne
S43 – 26 octobre au 1er novembre 2020
Un peu de culture dans ce monde de brutes.
« Sing me a song » de Thomas Balmès, 2019
Le jeune Peyangki vit et étudie dans un monastère traditionnel au Bhoutan . Au pays du bonheur, l’arrivée récente d’internet entraîne d’importants bouleversements. Les rituels quotidiens des moines entrent en concurrence frontale avec la nouvelle addiction aux smartphones. Peyangki se passionne pour les chansons d’amour et tombe amoureux sur WeChat d’une jeune chanteuse. Succombera-t-il à la romance et aux tentations de la ville ou restera-t-il au monastère ?
Documentaire sur les « excès » de la toile et les « petits arrangements avec Internet » dans un pays qu’on ne pointerait pas du doigts pour cela. Dans le film, la foi bouddhiste d’un jeune moine (qui s’éveille via son smartphone au monde extérieur) est mise à l’épreuve lorsqu’il découvre un site de rencontres en ligne et qu’il tombe amoureux. C’est triste à pleurer… Mais c’est à voir !
Rien à voir avec la chanson du générique de « Outlander » même si je l’ai dans la tête à chaque fois que je lis ou dis ce titre de film.
À voir ou à revoir :
???? « La vie des autres » de Florian Henckel von Donnersmarck avec Ulrich Mühe, Sebastian Koch et Martina Gedeck 2006
En 1984, à Berlin-Est, l’officier Gerd Wiesler, capitaine de la Stasi, se voit chargé d’une mission de surveillance de l’auteur de théâtre à succès Georg Dreyman. Le dramaturge et sa compagne, l’actrice Christa-Maria Sieland, sont considérés comme des intellectuels soupçonnés d’être hostiles au régime d’Erich Honecker.
Drame tout ce qu’il y a de plus glaçant sur la politique de surveillance des citoyens en générale et des artistes en particulier dans l’ex-Allemagne de l’Est et les nombreux crimes et dérives de la Stasi. Ce film interroge sur notre capacité à « résister » et sur la prise de conscience. Les comédiens sont incroyables de justesse. Coup de . À voir absolument !
???? « The twelve » de Bert Van Dael et Sanne Neyens avec Maaike Cafmeyer, Charlotte De Bruyne, Tom Vermeir ou encore Maaike Neuville. 10 X 50’. VRT / Netflix
On y suit le procès de Frida Palmers (interprétée par Maaike Cafmeyer), une directrice d’école respectée, accusée du meurtre de sa fillette, Rose, et de sa meilleure amie, Brit. Ce procès va inévitablement chambouler la vie des douze membres de jury, devant se prononcer sur son éventuelle culpabilité.
Nous devons aux créateurs de cette série l’excellent « Beau Séjour » diffusé en 2017 sur Arte (et que j’avais beaucoup aimé). Ici, nous embarquons donc pour un procès au terme duquel un jury populaire devra trancher. En parallèle de celui-ci, nous découvrons les vies de chacun des 12 et ce qui les conduira, individuellement à prendre telle ou telle décision. Qui a de l’influence ? Qui manipule ? Est-elle coupable ? Peut-on décider du sort d’un semblable ? Coup de ! Pour rappel, la série a reçu le Prix du scénario au festival CanneSéries.
???? « Il processo » d’Alessandro Fabbri avec Vittoria Puccini, Camilla Filippi et Francesco Scianna… 8 X52’ Netflix
Tout commence avec le meurtre d’une adolescente dont le corps est retrouvé dans un canal. Le premier épisode de Il processo s’attache à nous présenter les principaux protagonistes, à commencer par les deux principaux. D’un côté, Elena Guerra,la procureure en charge de l’enquête et de la mise en accusation, et de l’autre Ruggero Barone, l’avocat de la défense. La première est rigoureuse, obstinée et entend tout faire pour découvrir la vérité, quant au second, il est aussi arrogant que coriace. Et le duel sans merci entre les deux peut commencer…
C’est au travers des différentes audiences du procès que le spectateur va découvrir, sous forme de flashbacks, l’enquête qui l’a précédé, et les arguments de chacune des parties. Il est bien évidemment difficile en pareil cas de rentrer dans les détails sous peine de tuer le suspense.
Encore une série judiciaire pour cette semaine culturelle ! Je n’avais jamais vu de séries italiennes sur le sujet et ma foi, Il Processo remplit parfaitement le cahier des charges. Si on est attentif, dès le premier épisode on peut deviner les liens qui unissent certains protagonistes mais malgré cela, on se laisse facilement prendre aux jeux des flashbacks qui révèlent petit à petit les failles des uns et des autres. La comédienne principale est plutôt jolie, ce qui ne gâche rien au contraire. Et puis la ville de Mantou (whaou que c’est beau !) est magnifiquement filmée. Bref, j’ai aimé, même beaucoup ! On peut espérer une S2.
???? « Le bonhomme de neige » de Jo Nesbø folio policier, 2007
Oslo, novembre 2004, la première neige tombe sur la ville. Dans le jardin familial des Becker, un bonhomme de neige fait irruption, comme sorti de nulle part. Le jeune fils remarque qu’il est tourné vers la maison et que ses grands yeux noirs regardent fixement leurs fenêtres. Dans la nuit, Birte, la mère, disparaît, laissant pour seule trace son écharpe rose, retrouvée autour du cou du bonhomme de neige. Dans le même temps, l’inspecteur Harry Hole reçoit une lettre signée « le bonhomme de neige » qui lui annonce d’autres victimes. Plongeant son nez dans les dossiers de la police, Harry met en lumière une vague de disparitions parmi les femmes mariées et mères de famille de Norvège. Toutes n’ont plus donné signe de vie le jour de la première neige. D’une sobriété étonnante, Harry Hole va se retrouver confronté, pour la première fois de sa carrière, à un tueur en série agissant sur le territoire norvégien et qui le conduira jusqu’au gouffre de sa folie.
Comme la plupart des enquêtes d’Harry Hole, il s’agit d’un page Turner ! Quelqu’un a écrit « on devait s’y attendre, les pages du roman ont fondu comme neige au soleil » et c’est vraiment ça. Englouti en quelques heures, les fans retrouveront Harry, ses démons et son talent, les autres découvriront un enquêteur venu du nord et qui n’a pas froid aux yeux. À lire. Coup de
???????? « Le flocon » de Bertrand Santini au texte et Laurent Gapaillard aux illustrations Gallimard Jeunesse, 2020
Pour la fête de la nouvelle année, le roi a organisé de somptueuses festivités. Tous le monde se presse pour lui offrir des cadeaux rivalisant de splendeur. Kepler, un jeune mathématicien, se présente à minuit avec un flocon de neige.
OK je suis amoureuse (de l’écriture) de Bertrand mais ne passez pas à côté de ce joyau littéraire. Vous devez offrir ce livre et Noël qui approche, s’y prête à merveille. Le duo de « Le Yark » qui est un des plus beaux textes qui existent s’est reformé pour cette histoire qui saura, dès les premières lignes vous emporter. Ouvrez la bouche et laissez fondre le flocon sous votre langue… coup de absolu !
« Halo » de Beyoncé 2008 © Sony/ATV Music Publishing LLC, Downtown Music Publishing, Warner Chappell Music, Inc
Remember those walls I built
Well, baby, they’re tumbling down
And they didn’t even put up a fight
They didn’t even make a sound
I found a way to let you win
But I never really had a doubt
Standing in the light of your halo
I got my angel now
It’s like I’ve been awakened
Every rule I had you breaking
It’s the risk that I’m taking
I ain’t never gonna shut you out
Everywhere I’m looking now
I’m surrounded by your embrace
Baby, I can see your halo
You know you’re my saving grace
You’re everything I need and more
It’s written all over your face
Baby, I can feel your halo
Pray it won’t fade away
I can feel your halo (halo) halo
I can see your halo (halo) halo
I can feel your halo (halo) halo
I can see your halo (halo) halo
Hit me like a ray of sun
Burning through my darkest night
You’re the only one that I want
Think I’m addicted to your light
I swore I’d never fall again
But this don’t even feel like falling
Gravity can’t forget
To pull me back to the ground again
Feels like I’ve been awakened
Every rule I had you breaking
The risk that I’m taking
I’m never gonna shut you out
Everywhere I’m looking now
I’m surrounded by your embrace
Baby, I can see your halo
You know you’re my saving grace
You’re everything I need and more
It’s written all over your face
Baby, I can feel your halo
Pray it won’t fade away
I can feel your halo (halo) halo
I can see your halo (halo) halo
I can feel your halo (halo) halo
I can see your halo (halo) halo
I can feel your halo (halo) halo
I can see your halo (halo) halo
I can feel your halo (halo) halo
I can see your halo (halo) halo
Halo, halo
Ooh, ooh, ooh, ooh, ooh
Everywhere I’m looking now
I’m surrounded by your embrace
Baby, I can see your halo
You know you’re my saving grace
You’re everything I need and more
It’s written all over your face
Baby, I can feel your halo
Pray it won’t fade away
I can feel your halo (halo) halo
I can see your halo (halo) halo
I can feel your halo (halo) halo
I can see your halo (halo) halo
I can feel your halo (halo) halo
I can see your halo (halo) halo
I can feel your halo (halo) halo
I can see your halo (halo) halo