Quelques brèves de Julie

 

S46 – 11 au 17 novembre 2019

 

Un peu de culture dans ce monde de brutes.

???????? « Dirty dancing » de Emile Ardolino, avec Patrick Swayze, Jennifer Grey, 1987 ????????
1963, Bébé passe l’été avec ses parents et sa sœur ainée dans un village de vacances. Elle découvre alors que les animateurs du village estival s’adonnent au dirty dancing, une danse très sensuelle sur des airs de mambo. Pour Bébé, c’est le début de l’émancipation et la rencontre de Johnny, un professeur de danse qui va bouleverser son existence… Film qui a bercé mon adolescence, j’ai savouré le partager avec ma fille de 11 ans. Les mythiques « On ne laisse pas Bébé dans un coin » et « Times of my life » n’ont pas pris une ride. Comédie romantique et chronique sociale à la fois : coup de ❤️ de ma jeunesse et toujours aussi sympa !

???? « Mytho » de Fabrice Gobert et Anne Berest, avec Marina Hands et Mathieu Demy, Arte, 2019, 6X42’ ????????
Une jolie série récompensée d’ailleurs au festival Séries Mania, avec les prix du public et de la meilleure actrice pour Marina Hands (fille de Ludmilla Mickaël) signée par le scénariste Fabrice Gobert et l’écrivain Anne Berest dont j’avais beaucoup aimé le précédent roman cosigné avec sa sœur, Claire. Elvira, mère de famille d’une quarantaine d’années vivant dans une zone résidentielle de banlieue où tous se connaissent, n’en peut plus : au bout du rouleau, la charge mentale au niveau maximal, elle travaille à temps complet dans une agence d’assurance, sous le joug d’un patron odieux, et se dévoue totalement pour son mari et ses trois enfants, tous plus ingrats les uns que les autres. Alors, un jour, elle cède à la tentation d’un gros mensonge pour attirer l’attention à elle et, pour son plus grand malheur, il fonctionne parfaitement ! Elle prétend avoir une tumeur qu’elle n’a pas en réalité. Sa famille se montre si attentionnée qu’elle ne parvient plus à faire marche arrière et la situation empire, forcément. Un « mytho », qui n’est pas juste le sien : chacun des personnages de la série, tous assez décalés et attachants, avec une mention spéciale pour Mathieu Demy, porte le sien. Une série réussie, qui appelle nécessairement une S2, commandée …
Quant à mon livre, pas de mytho, mais un vrai cancer, et une famille merveilleuse…

???? « Les derniers jours de Rabbit Hayes », d’Anna McPartlin, 2016
Neuf : c’est le nombre de jours restant à Rabbit Hayes avant de mourir. Mais c’est aussi le temps qui lui reste à vivre. Deux angles de vue, deux manières d’appréhender la fin de vie. Peut-être deux phases incontournables pour elle-même et tous ceux qui l’accompagnent dans ce dernier voyage. Et aussi surprenant que cela puisse paraître au regard du thème de ce roman, il nous offre un moment de bonheur dont on sort marqué et qu’on ne pourra oublier tant les émotions suscitées sont fortes.
Mia Hayes, dite « Rabbit », est une mère célibataire d’une quarantaine d’années, en phase terminale d’un cancer. Après quatre années de combat acharné, elle est installée dans une maison de soins palliatifs et c’est là que commence l’histoire… Chronique complète ici.

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